twistingcrow a écrit :
Je préfère garder ce Bonamassa là en mémoire, là y'avait de la spontanéité, un pur son blues-rock, une vraie osmose du trio, plutôt que de le voir en costard sur le Zénith à 99€ la bonne place et des impros qui n'en sont plus puisqu'elles sont répétées soir après soir. Le Rockpalast à 25€ la place ou le Zénith à 99€, mon choix est fait et je suis bien content de l'avoir vu en 2008 avec quasiment ce son là, avant la dérive...
Il est devenu très connu, ok. Il peut rejouer façon Rockpalast en trio quand il veut, il n'a pas oublié comment on fait, ok. Un guitariste blues-rock qui gagne beaucoup d'argent ça faisait très longtemps que c'était pas arrivé et ça fait plaisir, ok. Il attire des jeunes vers le blues qui seraient allés voir ailleurs sans lui, ok. Tout ça c'est bien, mais là je trouve qu'il est devenu plus un "entertainer" qu'un musicien innovant. D'ailleurs ses compos sont de moins en moins innovantes. Quand je réécoute Bloodline faut quand même voir ce que le gamin était capable de composer et de faire à 16 ans avec sa guitare, c'est l'hallu totale... Je pense qu'il a noyé ce feu là dans le marketing, c'est dommage musicalement, financièrement évidemment c'est positif pour lui, il ne se serait jamais payé ce qu'il a sans ça.
Maintenant ne nous y trompons pas hein, je préfère 1000 fois un Bonamassa marketing qu'un monde sans Bonamassa... Mais un Bonamassa Rockpalast, je préfère...
J'adore cette période la aussi, c'est vrai que ça paraissait plus naturel et moins répété que maintenant. Le concert au rockpalast était monstrueux ! Dans la même veine (et encore, un peu plus sage quand même) y'a eu le concert au borderline, en trio aussi.