Lucaster a écrit :
Oui effectivement stricto sensu il avait tort mais dans le fond je pense qu'il y avait des éléments de vérité dans ce que vous avez dit tous les deux. Non ce n'est pas contre toi en particulier, si ce n'est un ton hautain que tu adoptes des fois, mais comme beaucoup de forumeurs ici je trouve (à mon désarroi d'ailleurs). Tant que tu ne deviens pas KingV tout va bien pour moi
Sinon pour l'impact du producteur quand j'avais entendu dire ça ça m'avait inquiété un peu mais en fait je ne ressens pas du tout cette influence à l'écoute. Enfin franchement l'album, après tout ce que j'avais entendu dire, c'est un peu un pétard mouillé..Mieux que Blooddrunk mais moins bien que AYDY pour moi. Jugement provisoire il faut que je le réécoute quand même mais bon...Qu'en penses-tu?
J'ai décroché peu à peu depuis Hate Crew Deathroll qui est pour moi leur "meilleur" dans le sens où ils gardent le côté mélodique des débuts avec une grosse base thrash et il était très réussi de ce côté. AYDY j'aimais quelques chansons, puis je me suis désintéressé avec Blooddrunk. Le nouveau est un peu mieux, mais depuis qu'il n'y a plus les leads ultra-mélodiques, les riffs efficaces, le côté un peu black, j'accroche beaucoup moins. Ils essayent de faire des chansons plus complexes, avec des motifs de guitare complexes, mais en même temps les soli sont bâclés et on retrouve trop souvent les motifs rythmiques sur la corde grave à vide, "à l'américaine", et ça m'emmerde profondément. Je suis d'ailleurs président de l'association "non, 0-0-0-0-0-0-0-0-0 n'est pas une rythmique acceptable pour un morceau metal".
thechris a écrit :
Voici donc ma réponse à môsieur angel qui croit avoir toujours raison :
Le producteur américain s'appelle Matt Hyde, connu pour avoir travaillé avec Slayer, Monster Magnet ou encore Hatebreed. Et je cite :
Durant la phase de pré-production de l'album, un autre grand changement a eu lieu : jusqu'à présent COB n'avait jamais laissé un producteur passer la porte du studio, mais cette fois-ci ils ont décidé de s'offrir les talents de l'américain Matt Hyde, plus connu pour son travail avec Slayer, Monster Magnet ou bien encore Hatebreed.
(Alexi Laiho) : " Notre management américain a pensé que nous devrions essayer de travailler avec un producteur. Ils nous ont donné une liste de noms et nous ont demandé de contacter certains d'entre eux, et à l'arrivée ces gars étaient vraiment tous aussi bons les uns que les autres, et connaissaient tout sur la musique."
"Il semblait y avoir cependant quelque chose de particulier chez Matt Hyde. L'engagement et l'enthousiasme de Matt se sont retrouvés dans tout ce qu'il a fait. Il était un peu tendu, car il voulait réaliser le meilleur album de COB qui soit, et finalement c'est lui que nous avons choisi."
Pour avoir la totalité de l'interview, la chercher dans ce catalogue :
http://www.emp-online.fr/flashalog/
Alors, je dis toujours n'importe quoi ?
Ben, il dit que Matt Hyde a été enthousiaste et présent, et qu'il était motivé pour bosser avec eux, mais il ne dit rien de son impact sur le son ou les compos du groupe... donc oui, il ne dit pas ce que tu veux entendre...
No comment sur "notre management américain"... si ce sont les critères du marché US qui dictent la ligne de conduite des nouveaux albums, pas étonnant que ça devienne pourrave. Les maisons de disques sont vraiment en train de tuer la musique à tous les niveaux... motherfuckers...
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »
« En réalité, je le répète, ceci est un forum de guitaristes. Qui plus est, un forum de guitaristes dits comiques. Ou au moins, qui tentent de l'être... »
__________________
« l'esthétisme c'est pour les fans de Pink Floyd. Le metal c'est la mort et la bestialité extrême jusqu'à la destruction éternelle ! Satan commande mon âme jusqu'au désastre total !!!
Fuck off until death » © Seth Rotten