Canned Heat..

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vincentvince
Citation:
aaaaa a écrit :
j'ai vu le guitariste de canned heat avant sa mort je ne me souvien plus de son nom mais c'etait cool
il y avait pas mal de faute mais bon il etait plus tout jeune


Henri VESTINE, je pense; je crois que de la première époque, ne subsiste plus que Fito de la Para (et encore, je suis pas sûr qu'il était le tout premier batteur).

J'adore Going Up The Country; je connais pas trop le répertoire.

Sur www.classic21.be, tous les dimanches, l'émission Dr Boogie commence avec un morceau de Canned Heat, dont le présentateur est un grand fan.....
PISS and LAUGH
Keith Richards
Pagey_Mystic a écrit :
Oh , je m apercois que le topic date !


c'est clair (petit up masqué)
"all you need to play guitar is five strings, three notes, two fingers, and one asshole!" Keith Richards
http://plunkblog.blogspot.com/
bukow
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  • #18
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    bukow
    le 03 Mar 2005, 09:30
Sachez messieurs qu'il y a un album de canned head avec l'ami John Lee Hooker j'ai pas le nom en tête mais vous devriez le trouver facile sur le net.
Blouseur
L'excelent Walter Trout a fait parti de Canned Heat de 81 a 84. Il a remplacé le regretté Bob Hite. Trout joue sur Live in Oz mais je ne suis pas certain si il a joué sur d'autre album.
Lord, if you can't make me a better man, don't worry about it.
I'm having a real good time like I am."
Keith Richards
bukow a écrit :
Sachez messieurs qu'il y a un album de canned head avec l'ami John Lee Hooker j'ai pas le nom en tête mais vous devriez le trouver facile sur le net.


Hooker'n'Heat



disque sublime (pour ceux qui ailent le blues boogie bien crade bien sûr -mais je ne vois pas ce que les autres pourraient bien faire ici)
"all you need to play guitar is five strings, three notes, two fingers, and one asshole!" Keith Richards
http://plunkblog.blogspot.com/
Jelly
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  • #21
  • Publié par
    Jelly
    le 06 Sep 2005, 20:51
[quote="Keith Richards]

Hooker'n'Heat



[/quote]

Excellentissime, à posseder absoluement pour tout amateur de blues
Keith Richards
Un blues boogie bien crade... c'est totalement sublime.. putain, cet album devrais être remboursé par la mutuelle tellement il fait du bien par ou il passe...
"all you need to play guitar is five strings, three notes, two fingers, and one asshole!" Keith Richards
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DJLoop
  • DJLoop
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  • #23
  • Publié par
    DJLoop
    le 07 Sep 2005, 09:01
Time WAAAASSSSS !
Jelly
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  • #24
  • Publié par
    Jelly
    le 19 Sep 2005, 20:19
Je sais qu'il y'a d'autres album(vinyle) de ce duo magique, je trouve rien en CD, quelqu'un connaît ?
bouly
  • bouly
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  • #25
  • Publié par
    bouly
    le 06 Oct 2005, 15:52
Canned Heat, du bon boogie blues, un vrai plaisir, je suis en train de me passer leur intégral période Alan Wilson, un vrai régal.

Bloomers avait fait une super bio sur un autre forum.
bouly
  • bouly
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  • #26
  • Publié par
    bouly
    le 06 Oct 2005, 15:53
Bloomers a écrit :



Canned Heat…le surnom de l’alcool de maïs des antiques bluesmen du Mississippi et bien sur aussi le nom de l’un des meilleures groupe de boogie-blues blancs américains..

Back in 1965 …Canned Heat est le fruit de la rencontre … entre 2 musicologues, collectionneurs passionnés de blues:
Le chanteur Bob « the Bear » Hite surnommé « l’ours » (en raison de sa forte corpulence) et Alan « Blind Owl » Wilson surnommé « la chouette aveugle » (en raison de ses lunettes à double foyer).
Alan Wilson se révèle être un chanteur inimitable, un compositeur exceptionnel et multi-instrumentiste de talents (il maîtrise entre autre harmonica , piano et guitare)
Dés 66 ils sont rejoints par l’excellent guitariste Henry « Sunflower » Vestine et le batteur Frank Cook …
En Mars 67 le bassiste Larry « the Mole » Taylor débarque, et la formation est révélé au célèbre festival de Monterey …



dans la foulé leur premier disque "Canned Heat" sort sur Liberty en juin 67… on y retrouve bien sûr… des standards comme « Rollin’ & Tumblin’ » de Muddy Waters ou « Help Me » de Sonny Boy Williamson mais aussi quelques unes de leur propre composition comme « Bullfrog Blues » ou « The Road Song»
une adaptation inspiré du « Smokestack lighning » du bluesman Howlin’ Wolf…

Fin 67 pour les sessions d’ « Evil Woman » Le batteur Adolpho « Fito » de la Parra remplace Frank Cook …
La légendaire formation originale du groupe est désormais complète…



Eté 68 Pendant que le groupe tourne sans relâche « Boogie with Canned Heat » » leur second album sort emmené par leur premier succès mondial « On the road again » chanté et composé par Alan Wilson …il y a aussi le fameux « Refried Boogie » cheval de bataille du groupe sur scène …11 minutes ou chacun des musiciens improvise son solo …



En Octobre 68 Canned Heat enregistre le double album « Livin’ the Blues » avec des invités de marque : le bluesman anglais John Mayall, le pianiste Dr. John et le guitariste folk John Fahey …Outre les reprise blues-boogie habituelles, Canned Heat s’ouvre au psychédélisme avec une longue suite expérimental « Parthenogenesis »(19 :45) en 9 partie…



« Hallelujah » le quatrième album de Canned Heat sort en juillet 69 dans l’indifférence générale, le single « Poor Moon » déçoit les fan du groupe et ne parvient pas à percer les hit parades … le groupe est lessivé par la drogue et les tournées incessantes …
Henry Vestine quitte Canned Heat peu après l’apparition du groupe au légendaire festival de Woodstock en août 69 il est remplacé d’abord temporairement par le génial Mike Bloomfield puis définitivement par l’excellent Harvey Mandel…
Canned Heat s’offre un break fin 69 en publiant leur premier best of « The Canned Heat Cookbook »

Le "Canned Heat Cookbook” est suivi en janvier 1970 par le 45-tours “Let’s work together”. Chanté par Bob Hite, il se classe N°2 en Angleterre.
Cette reprise d'un titre créé en 1961 par Wilbert Harrison a été enregistrée pendant les sessions de “Future blues”, le prochain album de Canned Heat programmé pour l’automne.
Le bassiste Larry Taylor et le guitariste Harvey Mandel décident alors de s'en aller pour rejoindre John Mayall. Coïncidence troublante : au même moment, John Mayall rend hommage à Bob Hite dans "The bear", un extrait de son album "Blues from Laurel Canyon".

Ils sont remplacés respectivement par Antonio De La Barreda et par Henry Vestine, qui revient après l’échec de son groupe, Sun.
Dans cette nouvelle formation, Canned Heat réalise un vieux rêve : enregistrer avec l’un des maîtres du blues, le grand John Lee Hooker.
Les séances se déroulent très rapidement, concentrées sur trois journées du mois de mai 1970. Pour Al Wilson, que John Lee Hooker présente comme le meilleur harmoniciste de la planète, c’est un aboutissement, le grand moment de sa carrière. Hélas, il n'aura pas le temps de savourer ce triomphe.

Au début du mois de septembre 1970, Canned Heat est en Angleterre. Le groupe vient de participer à la deuxième édition du festival de l’Ile de Wight, en prélude à une nouvelle tournée européenne.
Al Wilson décide de rentrer quelques jours en Californie. Le 3 septembre, son corps est découvert dans un sac de couchage au milieu des séquoias de Topanga Canyon. Militant écologiste actif, il avait choisi de passer la nuit à cet endroit, en solitaire, au milieu de la nature qu’il aimait tant.
Dépressif, il succombe à une overdose de drogue. Il avait 27 ans. Suicide ou accident ? On ne le saura jamais précisément, mais pour Canned Heat, c’est un coup fatidique.



"Future Blues" paraît en octobre 1970, quelques semaines après la mort d'Alan Wilson. C'est le dernier album de Canned Heat enregistré dans sa formation classique, avec la participation de Dr. John au piano.
Outre “Let’s work together”, qui connaît enfin le succès aux Etats-Unis, on y trouve la reprise du classique d'Arthur Crudup : "That's alright mama".



En février 1971, le double album “Hooker & Heat” est le résultat des sessions que Canned Heat avait réalisées l’année précédente avec John Lee Hooker.
On y trouve dix-sept titres qui sont présentés dans l’ordre où ils ont été enregistrés. D'abord, John Lee Hooker est seul. Puis il est rejoint par Al Wilson à l’harmonica, au piano et à la guitare. Enfin, pour les cinq derniers morceaux, il est accompagné par le groupe tout entier.
Pour John Lee Hooker, ce double album marque le début d’une seconde carrière. Mais Canned Heat n'en tirera pas le même profit. En perdant Al Wilson, le groupe a perdu une grande partie de son âme et, bien qu’il continue à être une attraction scénique fort prisée, il n’arrive pas à retrouver la magie de ses premiers albums.
A cela s’ajoute la désaffection du grand public pour le blues, une musique dont Canned Heat - volontairement ou non - n’arrivera jamais à s’écarter.

En l’absence de succès discographique, Canned Heat passe l’année 1971 sur la route. L’ambiance est plutôt catastrophique comme en témoigne le "Live At The Turku Rock Festival”, enregistré en Finlande en août 1971 et paru pour la première fois en 1990.
Le seul fait notable, c'est que la tâche insurmontable de remplacer Alan Wilson a été confiée à Joel Scott Hill, le futur chanteur des Flying Burrito Brothers.



L'album "Live In Europe", qui était paru quelques mois plus tôt, est d'un niveau nettement supérieur, et surtout, il permet de retrouver Canned Heat une dernière fois avec Al Wilson.
Lorsqu'il sortira en CD, cet album sera rebaptisé “CANNED HEAT ‘70 CONCERT”.



C'est en février 1972 que Canned Heat publie son premier album studio depuis la mort d’Alan Wilson. Il s'appelle “Historical Figure & Ancient Heads”, et il accueille en invités le guitariste Harvey Mandel et surtout Little Richard sur “Rockin’ with the King”.
Ce titre paraît en 45-tours, mais il ne dépasse pas la 88ème place des charts américains.



En mars 1973, Canned Heat propose “The New Age”, un album où les Clara Ward Singers font une apparition remarquée.
Le personnel du groupe a encore changé, James Shane prenant la place d’Antonio De La Barreda et Richard Hite, le frère de Bob, celle de Joel Scott Hill. La formation est complétée par un sixième musicien, le clavier Ed Beyer.



En janvier 1974, après la sortie de l'album “One More River To Cross”, Canned Heat se retrouve sans maison de disques.

Canned Heat aborde une période sombre, instable, aggravée par le mauvais état de santé - physique et mentale - d’un Bob Hite miné par l’alcool et la drogue.



Finalement, en juillet 1978, ils ont l’opportunité d’enregistrer “The Human Condition” pour le label Takoma. L'album est de bonne qualité, mais ses ventes sont si faibles qu’elles ne permettent pas d’éponger les dettes du groupe.
Bob Hite, au plus bas, est alors contraint de se séparer de sa légendaire collection de disques.

Début 1981, Bob Hite a retrouvé le moral et il propose à John Lee Hooker une nouvelle collaboration avec Canned Heat, mais cette fois en public. La rencontre a lieu au Fox Venice Theatre, dans la banlieue de Los Angeles, avec les Chambers Brothers en invités spéciaux.
L’album est en cours de mixage lorsque le 5 avril 1981, après un concert au Palomino, Bob Hite s’écroule, victime d’une crise cardiaque.
Tragique coïncidence, la mort de Bob intervient dans les mêmes circonstances que celle d’Alan Wilson onze ans auparavant, c'est-à-dire à l’issue de l’enregistrement avec John Lee Hooker d’un album destiné à relancer leurs carrières.
“Hooker & Heat - Recorded Live... ” ne paraîtra que quelques mois plus tard.
C'est à ce moment que Canned Heat se sépare. On pense alors que l'histoire est terminée...mais Canned Heat restera actif...encore maintenant ils sortent des disques et tourne dans le monde entier...
Jelly
  • Jelly
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  • #27
  • Publié par
    Jelly
    le 24 Août 2006, 18:52
bouly a écrit :
Bloomers a écrit :



Canned Heat…le surnom de l’alcool de maïs des antiques bluesmen du Mississippi et bien sur aussi le nom de l’un des meilleures groupe de boogie-blues blancs américains..

Back in 1965 …Canned Heat est le fruit de la rencontre … entre 2 musicologues, collectionneurs passionnés de blues:
Le chanteur Bob « the Bear » Hite surnommé « l’ours » (en raison de sa forte corpulence) et Alan « Blind Owl » Wilson surnommé « la chouette aveugle » (en raison de ses lunettes à double foyer).
Alan Wilson se révèle être un chanteur inimitable, un compositeur exceptionnel et multi-instrumentiste de talents (il maîtrise entre autre harmonica , piano et guitare)
Dés 66 ils sont rejoints par l’excellent guitariste Henry « Sunflower » Vestine et le batteur Frank Cook …
En Mars 67 le bassiste Larry « the Mole » Taylor débarque, et la formation est révélé au célèbre festival de Monterey …



dans la foulé leur premier disque "Canned Heat" sort sur Liberty en juin 67… on y retrouve bien sûr… des standards comme « Rollin’ & Tumblin’ » de Muddy Waters ou « Help Me » de Sonny Boy Williamson mais aussi quelques unes de leur propre composition comme « Bullfrog Blues » ou « The Road Song»
une adaptation inspiré du « Smokestack lighning » du bluesman Howlin’ Wolf…

Fin 67 pour les sessions d’ « Evil Woman » Le batteur Adolpho « Fito » de la Parra remplace Frank Cook …
La légendaire formation originale du groupe est désormais complète…



Eté 68 Pendant que le groupe tourne sans relâche « Boogie with Canned Heat » » leur second album sort emmené par leur premier succès mondial « On the road again » chanté et composé par Alan Wilson …il y a aussi le fameux « Refried Boogie » cheval de bataille du groupe sur scène …11 minutes ou chacun des musiciens improvise son solo …



En Octobre 68 Canned Heat enregistre le double album « Livin’ the Blues » avec des invités de marque : le bluesman anglais John Mayall, le pianiste Dr. John et le guitariste folk John Fahey …Outre les reprise blues-boogie habituelles, Canned Heat s’ouvre au psychédélisme avec une longue suite expérimental « Parthenogenesis »(19 :45) en 9 partie…



« Hallelujah » le quatrième album de Canned Heat sort en juillet 69 dans l’indifférence générale, le single « Poor Moon » déçoit les fan du groupe et ne parvient pas à percer les hit parades … le groupe est lessivé par la drogue et les tournées incessantes …
Henry Vestine quitte Canned Heat peu après l’apparition du groupe au légendaire festival de Woodstock en août 69 il est remplacé d’abord temporairement par le génial Mike Bloomfield puis définitivement par l’excellent Harvey Mandel…
Canned Heat s’offre un break fin 69 en publiant leur premier best of « The Canned Heat Cookbook »

Le "Canned Heat Cookbook” est suivi en janvier 1970 par le 45-tours “Let’s work together”. Chanté par Bob Hite, il se classe N°2 en Angleterre.
Cette reprise d'un titre créé en 1961 par Wilbert Harrison a été enregistrée pendant les sessions de “Future blues”, le prochain album de Canned Heat programmé pour l’automne.
Le bassiste Larry Taylor et le guitariste Harvey Mandel décident alors de s'en aller pour rejoindre John Mayall. Coïncidence troublante : au même moment, John Mayall rend hommage à Bob Hite dans "The bear", un extrait de son album "Blues from Laurel Canyon".

Ils sont remplacés respectivement par Antonio De La Barreda et par Henry Vestine, qui revient après l’échec de son groupe, Sun.
Dans cette nouvelle formation, Canned Heat réalise un vieux rêve : enregistrer avec l’un des maîtres du blues, le grand John Lee Hooker.
Les séances se déroulent très rapidement, concentrées sur trois journées du mois de mai 1970. Pour Al Wilson, que John Lee Hooker présente comme le meilleur harmoniciste de la planète, c’est un aboutissement, le grand moment de sa carrière. Hélas, il n'aura pas le temps de savourer ce triomphe.

Au début du mois de septembre 1970, Canned Heat est en Angleterre. Le groupe vient de participer à la deuxième édition du festival de l’Ile de Wight, en prélude à une nouvelle tournée européenne.
Al Wilson décide de rentrer quelques jours en Californie. Le 3 septembre, son corps est découvert dans un sac de couchage au milieu des séquoias de Topanga Canyon. Militant écologiste actif, il avait choisi de passer la nuit à cet endroit, en solitaire, au milieu de la nature qu’il aimait tant.
Dépressif, il succombe à une overdose de drogue. Il avait 27 ans. Suicide ou accident ? On ne le saura jamais précisément, mais pour Canned Heat, c’est un coup fatidique.



"Future Blues" paraît en octobre 1970, quelques semaines après la mort d'Alan Wilson. C'est le dernier album de Canned Heat enregistré dans sa formation classique, avec la participation de Dr. John au piano.
Outre “Let’s work together”, qui connaît enfin le succès aux Etats-Unis, on y trouve la reprise du classique d'Arthur Crudup : "That's alright mama".



En février 1971, le double album “Hooker & Heat” est le résultat des sessions que Canned Heat avait réalisées l’année précédente avec John Lee Hooker.
On y trouve dix-sept titres qui sont présentés dans l’ordre où ils ont été enregistrés. D'abord, John Lee Hooker est seul. Puis il est rejoint par Al Wilson à l’harmonica, au piano et à la guitare. Enfin, pour les cinq derniers morceaux, il est accompagné par le groupe tout entier.
Pour John Lee Hooker, ce double album marque le début d’une seconde carrière. Mais Canned Heat n'en tirera pas le même profit. En perdant Al Wilson, le groupe a perdu une grande partie de son âme et, bien qu’il continue à être une attraction scénique fort prisée, il n’arrive pas à retrouver la magie de ses premiers albums.
A cela s’ajoute la désaffection du grand public pour le blues, une musique dont Canned Heat - volontairement ou non - n’arrivera jamais à s’écarter.

En l’absence de succès discographique, Canned Heat passe l’année 1971 sur la route. L’ambiance est plutôt catastrophique comme en témoigne le "Live At The Turku Rock Festival”, enregistré en Finlande en août 1971 et paru pour la première fois en 1990.
Le seul fait notable, c'est que la tâche insurmontable de remplacer Alan Wilson a été confiée à Joel Scott Hill, le futur chanteur des Flying Burrito Brothers.



L'album "Live In Europe", qui était paru quelques mois plus tôt, est d'un niveau nettement supérieur, et surtout, il permet de retrouver Canned Heat une dernière fois avec Al Wilson.
Lorsqu'il sortira en CD, cet album sera rebaptisé “CANNED HEAT ‘70 CONCERT”.



C'est en février 1972 que Canned Heat publie son premier album studio depuis la mort d’Alan Wilson. Il s'appelle “Historical Figure & Ancient Heads”, et il accueille en invités le guitariste Harvey Mandel et surtout Little Richard sur “Rockin’ with the King”.
Ce titre paraît en 45-tours, mais il ne dépasse pas la 88ème place des charts américains.



En mars 1973, Canned Heat propose “The New Age”, un album où les Clara Ward Singers font une apparition remarquée.
Le personnel du groupe a encore changé, James Shane prenant la place d’Antonio De La Barreda et Richard Hite, le frère de Bob, celle de Joel Scott Hill. La formation est complétée par un sixième musicien, le clavier Ed Beyer.



En janvier 1974, après la sortie de l'album “One More River To Cross”, Canned Heat se retrouve sans maison de disques.

Canned Heat aborde une période sombre, instable, aggravée par le mauvais état de santé - physique et mentale - d’un Bob Hite miné par l’alcool et la drogue.



Finalement, en juillet 1978, ils ont l’opportunité d’enregistrer “The Human Condition” pour le label Takoma. L'album est de bonne qualité, mais ses ventes sont si faibles qu’elles ne permettent pas d’éponger les dettes du groupe.
Bob Hite, au plus bas, est alors contraint de se séparer de sa légendaire collection de disques.

Début 1981, Bob Hite a retrouvé le moral et il propose à John Lee Hooker une nouvelle collaboration avec Canned Heat, mais cette fois en public. La rencontre a lieu au Fox Venice Theatre, dans la banlieue de Los Angeles, avec les Chambers Brothers en invités spéciaux.
L’album est en cours de mixage lorsque le 5 avril 1981, après un concert au Palomino, Bob Hite s’écroule, victime d’une crise cardiaque.
Tragique coïncidence, la mort de Bob intervient dans les mêmes circonstances que celle d’Alan Wilson onze ans auparavant, c'est-à-dire à l’issue de l’enregistrement avec John Lee Hooker d’un album destiné à relancer leurs carrières.
“Hooker & Heat - Recorded Live... ” ne paraîtra que quelques mois plus tard.
C'est à ce moment que Canned Heat se sépare. On pense alors que l'histoire est terminée...mais Canned Heat restera actif...encore maintenant ils sortent des disques et tourne dans le monde entier...


Je deterre, on en parlait au sujet des groupe de blues
Très instructive bio par Bloomers
Al Wilson est vraiment un guitariste interressant, il sort un peu des clichés habituelles , notamment sur ses parties Slides, sa sonorité assez crade
Jelly
  • Jelly
  • Vintage Cool utilisateur
  • #28
  • Publié par
    Jelly
    le 27 Août 2006, 22:07
Fans de "Canned Heat", where are you
Clad
  • Clad
  • Custom Ultra utilisateur
  • #30
  • Publié par
    Clad
    le 28 Août 2006, 09:55
J'ai decouvert grâce à la BO de Big Fish avec let's work together , un morceau qui arrache, et puis j'ai acheté un album '(uncanned) frenchement du tout bon et maintenant a des prix ridicules!

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