Zorzi a écrit :
(…) Euh… Vu la fréquence à laquelle je poste des compos, j'ai trouvé que c'était devenu un peu envahissant. Le dernier publié ici date d'environ un mois et j'en ai fait trois depuis dont le dernier hier.
Facile pour se repérer : construis un catalogue d’opus et organise-nous tout ça en un BWV, un Hoboken, un Köchel, un Deutsch ou un Kirkpatrick…
Par exemple,
Raumnebel, Zo 103 (plus ou moins et quelques poussières ?) suivi (toujours ?) de
Mama San remembers her as a little girl, Zo 104, ça ferait sérieux, CNSM, voire Schola Cantorum ou "genre" en plus court, dans le registre de la peine adolescente, et alors on tutoierait les anges, on verrait la lumière !
(…encore une facétie à me passer, désolé
)
Restent, sans facéties, le
Raumnebel déjà passé dans ma parole à rien dire
sur une autre taupe à topique (
"Charabia d’anglicismes", je crois ; un titre haut, sans couleur, mais faut bien vivre…), et, last but not least, la longue campagne de ta
Mama San, avec ses rizières profondes entre les lignes, ses buffles liquides en cadence et de nouveaux coups de grisou à l’horizon…
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.