Il y a une chanson qui va en surprendre certains dans le live ci-dessus...
To me, the single most fascinating chapter in this sordid saga involves a band from Atlanta, GA called Mother’s Finest. MF were an unlikely (at least in the mid-70’s) combination of hard rock and hard funk. Despite touring as openers for Aerosmith, AC/DC, Ted Nugent, and Black (!) Sabbath, and their excellent Tom Werman-produced third album, ‘Another Mother Further’ (Epic 1977), the band never broke through commercially; MF’s music was too white for black audiences and too black for white audiences. ‘Another Mother Further’ began with a version of The Miracles 1963 Motown hit “Mickey’s Monkey”, and it kicks major ass, but… hold on a second…
The Mother’s Finest version of “Mickey’s Monkey” is a cleverly-assembled amalgam of Led Zeppelin’s “Custard Pie” and Smokey Robinson and The Miracles’ “Mickey’s Monkey”, with “Custard” serving as the backing track and The Miracles’ lyrics arranged on top. The mash-up works well musically, but also makes an important point. By 1976-77, Led Zeppelin had largely gotten away with stealing licks and lyrics from blues artists at will, plundering the rich history of black music, creating ‘new’ works from them, and making millions in the process. Mother’s Finest was clearly looking to provoke, to challenge; their blatant steal of the Zep song, performed note-for-note, and identical in key, tempo and arrangement, completely uncredited to Zeppelin, was a response to Zeppelin’s blatant theft of black music. Here was a band that identified as Black (their 2nd album contained a song entitled “Niggizz Can’t Sang Rock ‘n’ Roll”) stealing from a mega-band that arguably built its career on the uncredited appropriation of black music…
The tables had been turned. The question so provocatively posed by Mother’s Finest was: How would Led Zeppelin respond to their music being stolen by black musicians? An absolutely brilliant move, ingenious in it’s construction, and, imho, 100% punk rock. It’s now 35 years later, and Led Zeppelin never challenged MF on their use of “Custard Pie”; no legal action has ever been taken. Zeppelin’s non-response can be viewed several different ways: as an admission of guilt, an atonement for past sins, or as an apology. Make of it what you will.
Pour moi, le chapitre le plus fascinant de cette sordide saga concerne un groupe d'Atlanta, GA, appelé Mother's Finest. MF était une combinaison improbable (du moins au milieu des années 70) de hard rock et de hard funk. Malgré des tournées en première partie d'Aerosmith, d'AC/DC, de Ted Nugent et de Black ( !) Sabbath, et leur excellent troisième album produit par Tom Werman, "Another Mother Further" (Epic 1977), le groupe n'a jamais réussi à percer commercialement ; la musique de MF était trop blanche pour le public noir et trop noire pour le public blanc. L'album 'Another Mother Further' commence par une version du tube de 1963 des Miracles sur la Motown, "Mickey's Monkey", qui est un véritable coup de fouet, mais... attendez une seconde...
La version Mother's Finest de "Mickey's Monkey" est un savant mélange de "Custard Pie" de Led Zeppelin et de "Mickey's Monkey" de Smokey Robinson and The Miracles, "Custard" servant de fond sonore et les paroles des Miracles étant arrangées par-dessus. Le mash-up fonctionne bien d'un point de vue musical, mais il met aussi en évidence un point important. En 1976-77, Led Zeppelin s'en était largement tiré en volant à volonté les paroles des artistes de blues, en pillant la riche histoire de la musique noire, en créant de "nouvelles" œuvres à partir de celles-ci, et en gagnant des millions dans le processus. Mother's Finest cherchait clairement à provoquer, à défier ; leur vol flagrant de la chanson de Zep, interprétée note pour note, et identique dans la tonalité, le tempo et l'arrangement, sans aucun crédit à Zeppelin, était une réponse au vol flagrant de la musique noire par Zeppelin. Un groupe qui s'est adapté aux Noirs (son deuxième album contient une chanson intitulée "Niggizz Can't Sang Rock 'n' Roll") vole un méga-groupe qui a bâti sa carrière sur l'appropriation de la musique noire sans en être crédité...
Les rôles étaient inversés. La question posée de manière si provocante par Mother's Finest était la suivante : Comment Led Zeppelin réagirait-il si sa musique était volée par des musiciens noirs ? Une initiative absolument brillante, ingénieuse dans sa construction et, à mon avis, 100% punk rock. Trente-cinq ans plus tard, Led Zeppelin n'a jamais contesté l'utilisation de "Custard Pie" par MF et aucune mesure juridique n'a été prise. La non-réponse de Zeppelin peut être perçue de différentes manières : comme un aveu de culpabilité, une expiation des péchés passés ou des excuses. Faites-en ce que vous voulez.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'