Michael Jones expliquait sa technique qui consistait à brancher sa gratte, et à tout mettre à midi, puis tourner chaque potard de 0 aux maximum, pour voir les interactions.
Ce genre de vocabulaire, chez les musiciens, ça veut tout et rien dire...
Il y a tellement de paramètres qui rentre en jeu qu’on se persuade que tel ou tel réglage va être le truc qui va sonner, alors que physiquement, ne serait ce que l’endroit où l’on pose son ampli, dans un angle ou au milieu de la pièce, sur une chaise ou au sol, sur un parquet ou un tapis, influe de façon non négligeable sur le son qu’on va obtenir.
ceux qui a mon avis ont une vraie démarche de sweet spot sont satriani et bonamassa, qui prennent le temps d’accorder leurs sons à l’endroit où ils se trouvent : Satch pour les larsens de flying in a blue dream et bonamassa qui mixe tel ou tel ampli en fonction de la sonorité de la pièce, sa réverbération etc.
Pour Van Halen, le sweet spot, c’était de pouvoir obtenir un son clair au potard de volume sur un ampli autrement saturé quand le potard était ouvert.
Pour un réglage de micro, ça va être l’endroit qui favorise la plus grande richesse harmonique et le volume de la corde sans en compromettre le sustain par l’attraction magnétique.
Dans certains amplis (ou pédales comme le sansamp original) les potards interagissent : baisser les aigus va augmenter les haut médiums, sauf s’ils sont en dessous de midi etc... le sweet spot, c’est de trouver l’endroit où ça sonne à peu près comme tu le souhaites...
Sauf que tout ça, ça ne peut se faire que si dans ta tête, tu sais déjà ce que tu cherches... et comme le dit le Doc, parfois, c’est un peu par hasard. Ou alors, c’est en connaissant rudement bien son matos et en essayant d’en tirer le maximum.