Zorzi a écrit :
Le problème, c'est qu'on ne rencontre plus de musiciens. Y a des testeurs de matos, des narcissiques tricoteurs de plans qui jardinent devant la caméra, des virtuoses de cabinet, des gurus normatifs qui ratiocinent avec des antiquaires légiférant des collections de logos, des légions de clones égotiques persuadés de prophétiser des leitmotiv apparus il y a des décennies, la multitude déversant un océan de platitude informe comme si elle avait échappé à la matrice…
Le vrai drame de la musique aujourd'hui, c'est d'être englué dans cette masse, cette solitude… même au milieu d'un groupe en concert. Même si tu as quelque chose à dire, on ne t'entends pas car la planète entière braille une cacophonie repoussante qui recouvre tout.
En phase, tout est saturé, pour sortir du lot c'est très, très compliqué.
Je focaliserais, par rapport à mon expérience personnelle, sur les influences, le temps alloué à la musique, les concessions, l'implication, la vision et les attentes des autres musiciens qu'on rencontre.
J'ai pas mal galéré à trouver un groupe durant quelques années, déjà pour des raison de style, de niveau et pour les autres que j'ai cité avant car j'aime principalement la musique instrumentale dans un style rock progressif /hard rock mais pas que (en gros de Pink Floyd à Satriani en passant par Maiden, etc).
Il faut trouver des gens qui ont déjà un niveau pour jouer ce style, qui l'aiment, et qui ne veulent pas absolument faire une tournée mondiale dans 6 mois. En gros qui n'ont pas la grosse tête, qui veulent faire des compos et pas des reprises, se faire plaisir sans forcément jouer plusieurs concerts par an.
Ensuite il faut un chanteur qui chante juste et qui ne foute pas sa merde dans le groupe (j'ai vécu ça pas mal de fois)
Coté difficultés personnelles musicales: mon point faible est le rythme, j'ai parfois du mal à le sentir et du coup je ne suis pas très régulier...
Pour choper, la gratte c'est plus trop ça: