L'album qui vous obsède ces jours-ci

Je suppose que je ne suis pas le seul à tomber en amour de temps à autre pour une oeuvre musicale et à l'écouter en boucle pendant un bon moment ?

Faites-nous part de vos coups de coeur (peu importe l'âge ou style de l'album, mais un seul par post)


Ce qui motive ce sujet, eh bien, c'est...

...THRAK !!!

C'est une manière de synthèse des grandes périodes de King Crimson (en gros Red x Discipline) avec d'excellents morceaux qui allient mélodie, bruitisme/dissonances et rythmiques colossales comme on les aime.

Je ne m'en lasse pas depuis des semaines

https://www.youtube.com/playli(...)LlicJ

Le dernier album d'Omar Rodriguez Lopez, sorti il y a une semaine. Je n'arrête pas d'y retourner.


Le dernier album de The Smile, je pense que ça va me faire la même chose.

Merci Shader, ça a l'air sympa, ça.

Quant à moi, ben euh... Je me suis ENCORE remis Thrak (bon, OK, entre autres).

Et les autres, vous ne faites que picorer des chansons par ci, par là ? L'album qu'on écoute plus ou moins religieusement mais de A à Z, vous ne connaissez plus ?

Merveille !!!

Allez, j'alimente avec ceux des derniers mois.

Le dernier, découvert il y a 2 mois, sans doute écouté 30-40 fois :



Un de moins jazz :



Un d'entre deux :

Merci JayBea. J'ai écouté My Tiny Butterfly, et je trouve ça très bon


Juste histoire de rester dans l'obsession de départ - belle version live de VROOOM / Coda: Marine 475 :

Rien de neuf, mais j'ai retrouvé un groupe que je n'avais pas écouté depuis bien 20 ans, la faute à l'absence de lecteur de minidisc depuis.

Et par hasard, la semaine dernière, j'y ai repensé : Echobelly, et l'album "On". Une petite merveille de power pop, british jusqu'au bout des ongles, deux guitares entrelaçant des mélodies parfois légères mais toujours avec un gros son, et une voix tantôt aérienne et planante, tantôt gouailleuse et populo. Une merveille. L'album précédent (et premier du groupe), Everyone's got one, est aussi bon dans mon souvenir, va falloir que je me le remette dans les esgourdes. Après, j'ai plus suivi, ce sera l'occasion de découvrir.

Jamais écouté Echobelly... Ça va être l'occasion de le faire - merci El Phaco


Vu qu'on ne se marche pas dessus ici, je poursuis dans l'obsession initiale. Cet extrait de concert (Bonn, 6 juin 2000) est une vraie tuerie :



(Il y en a d'autres sur Youtube qui valent aussi le coup d'oreille)

Fripp est vraiment un extra-terrestre

pour ma part il y en a tellement, mais le plus récent a été le dernier album de Winger avec mes 2 morceaux préférés:



J'ai d'autres albums comme ça que j'ai écouté en boucle pendant un moment:
New keepers of the water towers: cosmic child
Sound of contact
Shadow Gallery: Room V
Steve Lukather: transition
Dave Weiner: a collection of short stories part 2
The custodian: necessary wasted time
Beaucoup d'albums de Vai, Satriani, Malmsteen, Vinnie Moore, Dream Theater, Pink Floyd, mais je m'égare là, alors stop!

Moi, ça ne m'obsède plus, j'ai arrêté en 2012...
Mais je l'ai bien écouté à l'époque !

Il y a peu de sorties récentes niveau musical qui attire mon attention aujourd'hui peut etre aussi parce que les rayons de musique on considérablement fondus ( même les cds d'occase disparaissent c'est dire ) ....je me contente donc parfois d' un retour dans le passé et de ces musiques qui m'ont et me font toujours rêver et j'ai parfois l’impression d'avoir connu le meilleur ....

Quand j'etais ado une disquaire a fait mon education musicale en me faisant ecouter tout ce qui sortait .....c'etait au temps jadis

Plus de disquaire non plus

Depuis un moi j'écoute régulièrement ce morceau du groupe T-Ride, issue d'un 2ème album qui n'a jamais été commercialisé consécutivement au split du groupe, ce qui est dramatique :



Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, leur 1er et unique album était un Ovni musical à l'époque :

Merci Polysonic
c'est super T-Ride !!!

Beaucoup tendance à y revenir ces derniers temps. Très beau boulot de cet excellent collectif toulousain :

https://aquaserge.bandcamp.com(...)nomie



&index=1&pp=8AUB

https://www.youtube.com/playli(...)1AT_w




https://www.liberation.fr/cult(...)PNQQ/


Aquaserge, bouillon de cultures
Près de vingt ans après ses débuts, le groupe français s’amuse toujours autant avec les mots et les styles. Nous aussi.

par Patrice Bardot

publié le 25 mai 2024 à 4h08

Quand un groupe affiche son 06 sur sa page Facebook, c’est certainement qu’il vient de faire ses premiers pas. La popularité n’ayant pas encore vrillé son cerveau. Autre hypothèse, dans le cas d’Aquaserge, quasiment vingt ans d’existence, c’est qu’il évolue dans une sorte de circuit suffisamment parallèle pour que la révélation de leur numéro de téléphone ne risque nullement de disjoncter le standard. En tout cas téléphonique, car musicalement, cette formation à géométrie très variable (trois ? cinq ? huit ? On ne sait plus vraiment) a depuis ses débuts fait exploser carcans et styles dans un joyeux capharnaüm érudit et maîtrisé. Du trio fondateur Julien Gasc, Julien Barbagallo et Benjamin Gilbert, ne reste plus que le dernier nommé, guitariste-chanteur qui forme avec la bassiste-chanteuse (mais aussi cinéaste, le documentaire Relaxe sur l’affaire de Tarnac) Audrey Ginestet, le noyau dur d’un groupe dont le septième album bouillonne de bout en bout d’une fièvre créatrice multifacettes.

La langue française semble utilisée autant pour la sonorité des mots que pour leur sens même si parfois les deux se rejoignent comme par magie, telle la courte salve LPT, comprendre «La Police tue». Tout de suite après ce pamphlet punk, comme un symbole d’une volonté de ne jamais être saisissable trop facilement, Aquaserge nous enfume avec le jazz cotonneux de Shoot de Love. Même si son blaze est une double référence francophone à Serge Gainsbourg et au jeu de mots «à quoi sers-je», on ira plutôt puiser les influences musicales de ces maîtres du palimpseste musical infini chez les Anglo-saxons comme le guitariste explorateur Robert Fripp ou l’avant-gardiste minimal Morton Feldman dont Aquaserge a d’ailleurs créé en début d’année un spectacle autour d’une de ses œuvres. Au contraire de ses albums interchangeables joués incognito entre la poire et le fromage, la Fin de l’économie et sa palette chatoyante zigzagant entre chanson psychédélique, rock progressif et free-tout ce qu’on veut, ne cesse de pousser l’auditeur à arrêter sur le champ toute activité pour tenter de comprendre ces hallucinations sonores. Higher et ailleurs.

Aquaserge La Fin de l’économie (Crammed /PIAS)

À un jour près, ça aurait pu être Thrak Thursday :

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