Adam Bopel a écrit :
Ce cher Michel ...
Pour rester chez nos voisins Ibères, “Que ce soit la révolution ou la paëlla, rien de ce qui est espagnol n'est simple.”
Presque plus Antoine que Michel.
Antoine qui écrivait, par ailleurs, dans son roman du Singe en Hiver où la plupart des "mots" du film se trouvent en fait déjà (ce qui explique que le Michel n’eut, le plus souvent, qu’à lire et répéter ce que l’Antoine avait écrit auparavant) :
«Moi, qui ai d'habitude le goût de tout livrer aux êtres pour les apprivoiser, de vivre sur le seuil de moi-même, trouvant qu'il fait souvent trop sombre à l'intérieur (...)»
Et, souvent mal connu, ce bel apologue pour le titre et toute l’histoire que l’Antoine glissait dans son roman :
"Aux Indes, ou en Chine, quand arrivent les premiers froids, on trouve un peu partout des petits singes égarés là où ils n’ont rien à faire. Ils sont arrivés là par curiosité, par peur ou par dégoût. Alors, comme les habitants croient que même les singes ont une âme, ils donnent de l’argent pour qu’on les ramène dans leurs forêts natales où ils ont leurs habitudes et leurs amis. Et des trains remplis d’animaux remontent vers la jungle."
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.