Blues & Jazz - De la lecture !!!

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SämO
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    SämO
    le 01 Janv 2017, 19:34
bullfrog a écrit :
...


Ça veux dire quoi les pointillés ?

Et bonne année BullFrog !
bullfrog
SämO a écrit :
bullfrog a écrit :
...


Ça veux dire quoi les pointillés ?

Et bonne année BullFrog !


rien des messages que j'ai effacé, car sans intérêt
meilleurs voeux également
Thank heavens the Ampeg doesn't sound like a Deluxe Reverb!
jules_albert
jazzplayer a écrit :
Christian Béthune "Adorno et le Jazz "

critique des thèses d'Adorno sur le jazz



Elève d'Alban Berg, ardent défenseur de la seconde Ecole de Vienne, T-W Adorno exécrait le jazz. Cette " mode intemporelle " qu'il qualifiait aussi d'" archaïsme moderne " n'était, selon lui, qu'un pur produit de l'industrie culturelle, une expression faussement libératrice de la communauté noire américaine et une régression primitive au stade sadomasochiste. Toutefois, curieusement, le philosophe, pourtant peu enclin à s'attarder sur ce qu'il abhorrait, ne cesse, presque sa vie durant, de multiplier les commentaires visant à discréditer une musique à laquelle il attribue néanmoins, de façon contradictoire, une " immortalité paradoxale ".
Cette attitude quasi-obsessionnelle a-t-elle pour origine un simple malentendu ? S'agit-il d'une relation ambivalente de type fascination-répulsion ?
Ces questions, Christian Béthune ne les élude pas totalement mais il ne se fie guère aux explications sociologiques, psychologiques voire psychanalytiques.
Il préfère chercher les raisons de cette étrange aversion dans les fondements de l'esthétique adornienne. Peu décontenancé par les subtilités dialectiques du penseur de l'Ecole de Francfort, il scrute les textes avec minutie, analyse, non sans humour, des prises de positions en apparence inconciliables, et mène magistralement l'enquête qui le conduit " au cœur même " de sa philosophie.
Au-delà d'une étude sur les rapports conflictuels et finalement ambigus que T-W Adorno a toujours voulu entretenir avec l'une des plus grandes formes d'expression musicale née au XXe siècle, cet ouvrage peut déjà servir d'introduction à une esthétique du jazz.

on retrouve chez francis pagnon la même aversion envers le jazz lorsqu'il affirme au début de "en évoquant wagner" :

Les fonctions structurelles musicales ne sont plus réellement appréhendées : par là se perd l'auto-critique qu'elles portent en elles. Non formés par l'évolution historique coagulée dans le matériau, les consommateurs n'entendent plus les audaces compositionnelles : la musique ne risque pas de leur parler de leur propre condition.

Dès le XVIIIe siècle, la septième diminuée fut un des éléments décisifs de l'élargissement de l'espace tonal en même temps que de son effondrement. Pourtant, elle finira par sonner comme un vulgaire effet de style, convention pétrifiée. Une dissonance employée mécaniquement perd sa qualité de dissonance. Dans l'atrophie de la perception de la dissonance, le jazz et, plus encore, ses sous-produits, n'ont pas amélioré les choses. Musiques de l'approbation, elles ont complètement émoussé les facultés auditives. Leurs dissonances n'ont qu'une fonction décorative et sont employées arbitrairement, au mépris de leurs tendances énergétiques. (Quant au sens rythmique, la rigidité autoritaire de cette musique l'a impitoyablement amoindri.)

Dans la musique spectaculaire, la dissonance a pris un sens identique à celui du mot "liberté" dans le langage des démagogues de droite et de gauche : vidée de sa substance, elle se réduit à une parure qui ne signifie plus rien.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf

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