Il faut segmenter le travail. Trouvez la métrie (et les éventuelles exceptions), trouver les différentes parties, trouver le nombre de mesures par partie, trouver quand arrivent les changements harmoniques globaux dans ces parties, trouver la note la plus basse et l'accord qui va avec (ce n'est pas forcément la fondamentale), trouver quand la basse joue, trouver quelle note joue la basse.
Voilà pour la méthode de "zoom" ou de "loupe" comme je l'appelle. Le gros avantage, c'est qu'au fur et à mesure que tu fais chaque étape tu apprends aussi le morceau en le transcrivant et tu te retrouves aussi parfois à expliquer au batteur qu'un break est en 6/4 et pas en 4/4 sur des morceaux comme Wonderwall par exemple...
Après c'est faisable facilement (quoique au début) jusqu'au nombre de mesures par parties. Ca se complique avec les palier harmonique mais avec l'habitude, et donc en le faisant régulièrement, on y arrive très bien.
Résultat on bosse son oreille évidemment, tout ce que l'on entends on le joue (ce qu'on entend pas c'est généralement ce qu'on repiquera d'une tablature en se demandant bien comment jouer cette note), on doit réfléchir au doigté et on commence à faire attention à des astuces comme entendre un glissé par exemple qui va indiquer qu'on reste sur la même corde a priori, bref, on pond une version qu'on connait dès qu'on a finit la transcription, avec peut-être des choses qui manquent mais qu'on n'arriverait pas à jouer de toute façon et une idée très précise de la structure du morceau ! Ce qui permet de se rattraper en pleine mesure et pas tous les cycles de 8 mesures quand on joue un riff complexe et répétitif que l'on a absorbé comme un mime de double croches.
Pour finir, la tonalité (et le mode) puisque tu en parles, est beaucoup plus simple aussi à déterminer quand tu as ta jolie feuille pleine de ratures certes mais avec toutes les notes à jouer devant les yeux.
Pas simple à expliquer en détail sur un forum, mais je pense que l'idée est à peu près claire ! ;-)