arsenelapin a écrit :
Bref après tout dépend si George Lucas reste fidèle aux scénarios prévus, ce qui n'est pas si sûr non plus. Mais ça me semblerait curieux qu'il en sorte complètement, de là à faire de Luke un Sith... j'y crois pas une seconde, il est quand même l'incarnation du gentil plein de bons sentiment, contrairement à Anakin bien plus foufou et incontrôlable.
J'ai à la fois hâte, et pas hâte, au vu du changement radical d'état d'esprit dans les épisodes I à III qui m'a bien déçu..
Les épisodes IV, V & VI c'est du circuit pur analogique à l'origine.
Les épisodes I & II, c'est pas du point to point, c'est sûr. Du numérique cheap avec des composants sacrément pas vintage. Dans le I, le môme Anakin, pauvre gosse tête à claques totalement oublié par le "directeur" d'acteurs. Un naufrage.
Ah, on se prend à rêver : et si George L avait pu mettre la main sur Haley Joel Osmond ?! Si tant est que son âge lui ait permis d'être "casté", je ne sais plus trop. Avec lui, on aurait eu un Anakin complexe, profond, paradoxal.
Dans le II, Hayden Christensen, je suis désolé, mais je peux pas, non plus. À sa décharge, aussi, il faut dire que l'écriture l'a scénarisé seulement comme un petit Calimero à l'œil charbonneux : "mais...euuuh mais...euuuh". Bref.
Bref et rebref.
Seul le III, peut encore peut-être tenir la rampe, notamment dans sa deuxième moitié, si je me souviens bien, avec un peu / beaucoup de "circuits analogiques" dans son hardware d'étude marketing : pour l'exemple, Anakin méconnaissable réduit au bord du fleuve de lave, rampant, ahanant ; et après l'opération, les premiers sons de soufflets de forge, puis le masque noir, sur son essoufflement.
Et puis il y a la voix.
La voix à laquelle je cèderai toujours, Chewbacca.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.