Haley Joel Osment, deux dates, seulement.
1999 : Sixième Sens (Sixth Sense) de M. Night Shyamalan : Cole Sear
2001 : A.I. Intelligence artificielle (A.I. Artificial Intelligence) de Steven Spielberg : David Swinton
À la sortie de l'épisode I, en 1999, HJO avait 11 ans. À peu près un an de plus que Jake Lloyd.
Revoyez, au cas où, les deux films cités plus haut, en VO as usual. Quels que soient leurs inconséquences ou leurs mérites respectifs, écoutez, regardez HJ Osment. Avec lui, et cette intuition sidérante, sinon sidérale, de l'acting, le premier volet eût sans doute pu mériter d'être nommé La Menace Fantôme.
Non, vraiment, HJO mignon ? Le problème, à l'évidence, n'est pas là, ne l'a jamais été. Je l'espère !
Maintenant, que dans notre vieil âge, ( 26 ans pour HJO, ça laisse rêveur ...) nous offrions une caricature tour à tour sympathique, repoussante, sybilline de l'enfance, cela ne laisse pas d'être inquiétant, j'en suis bien d'accord.
Mais le môme acteur était aussi profond que bouleversant, toujours à la limite fragile du pathos. Et ne la franchissant jamais. :mute
Épouser Chewbacca ? Un wookie, le wookie, est libre ? OK, je suis un peu jet–laggé...
De toute façon, Chew Back Her m'a largué quelque part dans l'anneau de Möbius. Au large des exo–planètes.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.