damonp a écrit :
le problème est de savoir où est la limite
djouby a écrit :
Les cyber attaques, codes malveillants, ransomwares etc...
c'est tous les jours,
personne n'est épargné, gus lambda derrière son ordi se faufilant sur certains sites, les sites de mairie, les hôpitaux, les association caritatives les PME etc...
ça cible très large.
hormis quand il s'agit d’exfiltrer des données gouvernementales, et là c'est tous les jours aussi.
En France on en parle quasiment pas de cela.
les films les mp3 etc... c'est autre chose
Mon ton extrême-légaliste vise un peu à provoquer. Si ça fait quelques années que je me pose des questions, récemment - je l'expliquais dans mon introduction - une structure sans but lucratif s'est fait massacrée. Ils ont mis plusieurs mois à se relever, récupérer leurs données et les sécuriser. Je connais bien ces gens, je travaille avec eux quasi tous les jours. C'est des mois de travail pour réparer ce qui a été saccagé. Je ne sais combien de chercheurs, de doctorants européens sont retardés dans leurs travaux. Je pense que des histoires comme ça, il en arrive en effet tous les jours.
Ma question, dans le fond, c'est pourquoi, on en arrive à trouver ce genre de pratiques presque excusables. Pourquoi, un truand, quand il opère avec un clavier est une sorte d'anarchiste débonnaire. Parfois, le pirate informatique, c'est même un héro (et on mélange avec Snowden... j'avoue que je ne vois pas le rapport). Ta réaction sur les films, mp3, djouby est assez caractéristique. Effectivement, ce n'est pas très grave de voler une oeuvre artistique. Avant on piquait des disques dans les magasins, aujourd'hui, on pique des mp3, des films, des logiciels. Mais, s'il y a différents degrés de gravité, j'en suis conscient, ça reste du vol. Et j'ai l'impression que ce n'est pas perçu comme tel.
Vous battez pas, je vous aime tous