Fozzie a écrit :
Soyons clairs : même si ça se passe dans des structures qui dépendent d'un hôpital, ça n'est pas "dans" un hôpital.
Ensuite, sans vouloir être technique, rares sont parmi ces gens ceux qui répondent à la définition de psychopathe.
Par ailleurs, il conviendrait de définir ce qu'on appelle "dangereux".
Enfin, pour être au cœur de ton argument, voici ce que j'en pense.
Un psychiatre est un médecin qui passe, à l'issue de ses études de médecine générale, 2 à 3 ans à apprendre à classifier les symptômes des maladies mentales et des troubles mentaux, afin d'établir un diagnostic et de mettre au point un traitement pharmaceutique. Eventuellement, il peut, mais ça n'a rien d'obligatoire, se former à une pratique de psychothérapie (2 semaines à 10 ans).
Un psychologue passe 5 à 10 ans à apprendre les diverses théories du fonctionnement de l'esprit humain, mais aussi les techniques de psychothérapie qui permettent d'y avoir accès et de le modifier.
Sachant qu'un criminel ou délinquant ne souffre pas d'un trouble de la personnalité ou du comportement qui se traite par médicaments, encore moins souvent d'une maladie mentale telle que le décrit la nomenclature psychiatrique (
DSM 5), mais qu'il a besoin de prendre conscience des mécanismes de fonctionnement qui l'ont emmené à commettre les actes qu'il a perpétrés, et de les modifier, que trouves tu à présent le plus raisonnable ?
La sacralisation de la médecine est une chose. Penser qu'elle est plus efficace que tout autre discipline dès lors qu'il s'agit de prendre en charge n'importe quel aspect de l'humanité, c'en est une autre.
Sinon Zepot pour aller dans le sens de ta question, j'ai improvisé une fois avec un jeune guitariste Néerlandais d'origine mi Allemande mi Arabe de 24 ans, qui exerçait au poste de psych..(??) auprès des tribunaux: la personne qui doit évaluer la psychologie d'un criminel.
La question de base est de déterminer le degré de responsabilité dans ses actes (certains psycho-pathologies provoquent des états d'irresponsabilité) et ensuite de le placer en détention dans un milieu adapté.