Quel dernier alcool avez vous bu ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
El Phaco
I know, i know. Je trouve souvent les liquoreux trop sucrés Pour que je les apprécie pleinement, il faut que le vin ait une acidité suffisante pour contrebalancer l'influence du sucre. Quand c'est le cas par contre, c'est simplement magique.
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

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Masha
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    Masha
    le 21 Mar 2018, 20:16
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Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
rapideyemove
El Phaco a écrit :
I know, i know. Je trouve souvent les liquoreux trop sucrés Pour que je les apprécie pleinement, il faut que le vin ait une acidité suffisante pour contrebalancer l'influence du sucre. Quand c'est le cas par contre, c'est simplement magique.


Pour une aile de mouche ou moins, un cil j’ai bien écrit un cil, à la lettre près, j’aurais remplacé «contrebalancer» par «équilibrer» .

Mais l’acide (pas les classiques "purple haze" ou "yellow sunshine" ), j’entends la note acide, celle qui est effectivement essentielle aux liquoreux.
À leurs patrons et à leurs magies.

Sans elle, ça ne cause pas. Le dialogue est mort dans la bouche. Ou avant.
Confer les petits Loire tout doux et rien que ça, à côté des grands Layon, Chaume, Aubance... et j’en passe.

Les Tokays liquoreux sont élaborés selon la même méthode que les vins du Sauternais, s’il ne faut qu’un exemple : pourriture noble (ou botrytis cinerea), vendanges semi-tardives à tardives, tries manuelles et successives.
Les taux de sucre de ces grands Tokays ("Aszu Eszencia" et, surtout, les "Eszencia" stricto sensu) sont analogues à ceux des liquoreux du Sauternais (pas moins de 220gr./litre, mais alors vraiment pas moins).

S’il n’y a pas cet équilibre acide – sucre, il n’y a pas d’architecture.
Il y a moins de vin. Beaucoup moins, ou plus du tout.

Juste un bonbon.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Bad Monkey
shaolintao a écrit :


C'est super bon (à la figue), les femmes vont donc en raffoler


C'est marrant parce qu'en italien la figue (la figa) c'est la "chatte"...
"You'll never come up with your own gear, untill you've copied.
That's the best thing. Just steal!"

-Ritchie Blackmore

“I may not be the greatest guitar player in the world,
but I’m 100 times better than everyone else. ;)”

–John Norum
jules_albert
Il existe quatre goûts fondamentaux dans le sens de la saveur : le sucré, le salé, l'acide et l'amer. Or, le palais humain est capable de percevoir la dix millième partie d'une goutte amère dissoute dans un verre d'eau, tandis que, pour les autres goûts, il faut une goutte entière pour que celle-ci soit perceptible. Par conséquent, aucun autre goût n'est aussi capable que l'amer de différenciation et d'une multiplicité presque infinie de sensations gustatives.

Les cultures du vin, du thé et du fromage, ces grandes sources de plaisir dans l'existence humaine, se fondent sur ces gradations innombrables de l'amer.

Cependant, le petit enfant refuse spontanément l'amer et n'accepte que le sucré, puis le salé. Il doit être éduqué à apprécier l'amer, en dépassant une résistance initiale. En échange, il développera une capacité de jouir de ce domaine qui, autrement, lui serait resté inaccessible. Mais si personne ne le lui suggère, l'enfant ne demandera jamais rien d'autre que le sucré et le salé, qui connaissent bien peu de nuances, pouvant seulement être plus ou moins forts. Et c'est ainsi que naît le consommateur de fast-food, qui se base uniquement sur le sucré et le salé, incapable d'aimer des saveurs différentes. Et ce qu'on n'a pas appris étant petit, on ne l'apprendra plus devenu grand : si un enfant qui a grandi à base de hamburgers et de Coca-Cola devient un nouveau riche et veut étaler culture et raffinement, il aura beau consommer des vins coûteux et des fromages de qualité, il ne saura jamais les apprécier vraiment.

Ceux qui pensent que la France est encore à l'abri de ces tendances pourraient méditer sur l'effort récent de certains viticulteurs français pour adapter - tout en violant la législation française - leur vin aux exigences des consommateurs américains, qui demandent notamment un goût sucré et vanillé, lequel goût finit par devenir également celui de nombreux consommateurs français (cf. le film Mondovino de Jonathan Nossiter, 2003). En Italie, le fameux Barolo est l'objet d'une "guerre" entre les producteurs qui veulent défendre le goût tanique traditionnel et ceux qui désirent l'adapter aux standards "internationaux" en le rendant plus léger et fruité.

On peut appliquer ce raisonnement sur le goût gastronomique au goût esthétique. Il faut une éducation pour apprécier une musique de Bach ou une musique arabe traditionnelle, tandis que la simple possession d'un corps suffit pour "apprécier" les stimulations somatiques d'une musique rock.

Il est indéniable qu'une bonne partie de la population semble demander "spontanément" du Coca-Cola et du rock, des bandes dessinées et de la pornographie en réseaux. Pourtant, cela ne prouve pas que le capitalisme, qui offre toutes ces "merveilles" à profusion, est en syntonie avec la "nature humaine". Cela démontre plutôt qu'il a réussi à maintenir cette "nature" à son stade initial. En effet, manger avec un couteau et une fourchette ne fait pas non plus d'emblée son apparition dans le développement d'un individu...

Donc, le succès des industries du divertissement et de la culture du facile n'est pas dû seulement à la propagande et à la manipulation mais aussi au fait que ces industries viennent à la rencontre du désir "naturel" de l'enfant de ne pas abandonner sa position narcissique.

Désormais, tout contribue à maintenir l'être humain dans une condition infantile : télévision, publicité, jeux vidéo, programmes scolaires, expositions dans les musées, sport de masse... Tout concourt à la création d'un consommateur docile et narcissique qui voit dans le monde entier une extension de soi-même, gouvernable d'un clic de souris.

La pression continuelle des mass media, l'élimination de la réalité autant que la "flexibilité" imposée en permanence aux individus et la disparition des perspectives traditionnelles de sens ainsi que la dévalorisation de ce qui constituait jadis la maturité des personnes remplacée par une adolescence éternelle dégradée : tout cela a produit une véritable régression humaine à large échelle, une authentique barbarie quotidienne.

Anselm Jappe, extrait du texte "Le chat, la souris, la culture et l'économie", publié dans le volume Crédit à mort.

https://libcom.org/library/cat(...)jappe

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Masha
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    Masha
    le 22 Mar 2018, 09:34
jules_albert a écrit :
Il existe quatre goûts fondamentaux dans le sens de la saveur : le sucré, le salé, l'acide et l'amer.




https://fr.wikipedia.org/wiki/Umami
Postez des recettes, bordayl de merde.

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Bad Monkey
El Phaco a écrit :
Pas qu'en italien...


Je ne savais pas...
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Jim Morrison
Pourtant très intéressant le post de Jules Albert...

jules_albert a écrit :
Désormais, tout contribue à maintenir l'être humain dans une condition infantile : télévision, publicité, jeux vidéo, programmes scolaires, expositions dans les musées, sport de masse... Tout concourt à la création d'un consommateur docile et narcissique qui voit dans le monde entier une extension de soi-même, gouvernable d'un clic de souris.

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Jim Morrison
Sinon, on m'a fait goûter ça :



Pour moi : presque imbuvable. j'adore le rhum, et particulièrement les rhums bruns, mais celui là est vraiment trop fort en alcool (69 dégrés...) . Ca gâche complètement la saveur et l'arôme du Rhum...
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pat61
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    pat61
    le 22 Mar 2018, 11:03
un Ardbeg uigeadail, une valeur sûre pour qui aime les islay.
El Phaco
+ 1, c'est toujours bon le Uigeadail.

@Jim Morrisson : un alcool brut de fût peut se couper à l'eau, c'est même conseillé. Le truc étant d'y aller doucement pour trouver la dilution qui nous convienne.
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Jim Morrison
El Phaco a écrit :
@Jim Morrisson : un alcool brut de fût peut se couper à l'eau, c'est même conseillé. Le truc étant d'y aller doucement pour trouver la dilution qui nous convienne.

C'est vrai que je n'y ai pas pensé... Si je repasse chez mon pote (et qu'il n'a pas sifflé toute la bouteille...) je tenterai le coup, même si je suis quand même plus 'Plug and Drink" si je puis dire
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