Qu'est ce qui vous énerve en général ?

Exactement.

L'autre alternative est située sur le plan politique, et consiste à se battre pour obtenir que l'état nationalise.
Autrement dit, que Macron mange son chapeau.

[quote="Jim Morrison"]
Ha non, tu n'y es pas. Je suis trop loin de la retraite, il me reste encore 5 ans à bosser normalement...[/quo

Non, je ne pense pas qu'une telle nouvelle puisse se digérer rapidement. C'est toujours choquant d'apprendre que, brutalement, du jour au lendemain, ton emploi est supprimé! De plus, de nombreuses questions te viennent à l'esprit: pourquoi et pourquoi moi? Tu pensais avoir une bonne place et d'être utile dans l'entreprise et te voilà anéanti par une annonce que tu étais bien loin d'imaginer, après un long investissement bien mal récompensé!
C'est un sentiment d'injustice, de non reconnaissance de son travail, une bien dure humiliation, et cette question qui te revient sans cesse à l'esprit: "que vais je devenir, que vais je faire demain?"

force man ...

J'ai subi cela, plusieurs fois même...

Un jour t'es (soi-disant) indispensable, tu fais des heures sans vraiment compter parce que tu mets ton coeur dans ton job et que tu aimes le travail bien fait... Et le lendemain, on te dit que l'on se passe de toi...

Et c'est une épreuve terrible... Ma première dépression vient de là.
D'où mes posts assez véhéments contre ce capitalisme qui pressent les gens comme des citrons pour des milliardaires repus et cupides et toi tu crèves lentement et on te dit que c'est le contexte économique, blabla,... alors que les profits sont là et vont dans la poche des actionnaires...

Bon, j'arrête ça va encore m'énerver et cela ne sert strictement à rien sinon me rendre encore plus malade.
Monde de m*rde.

Courage à toi.

Dans un premier temps, essayez de vous mettre à plusieurs pour les faire cracher un max. C'est con, mais un gars tout seul ne fait peur à personne, mais si vous venez à 10 ce n'est plus la même histoire, les costards vont commencer à trembler.

J'ai connu ça aussi à une époque, c'était une petite usine (41 ouvriers et une vingtaine d'intérimaires à temps plein) qui appartenait à Unilever, donc une belle grosse multi-nationale comme toi. On a été au chômage économique quelques jours, puis quelques semaines, puis on reprenait pendant deux semaines, etc. Là où ils ont été vicieux ces enfoirés, c'est qu'un beau matin j'apprends la faillite... aux infos locales. Tout le monde l'a appris comme ça, alors que quelques jours avant notre "contact" nous disait encore qu'ils recherchaient un repreneur. 60 personnes qui apprennent qu'elles n'ont plus de boulot en lisant le journal, j'étais écoeuré!

Tu dois essayer de te battre encore un peu, le temps que les modalités se fassent et que tu puisses éventuellement négocier le meilleur départ possible (en te rappelant évidemment que les moyens, ils les ont, tu le sais mieux que moi...), et après tu pourras faire ton "deuil", ce qui peut être long... Courage, n'hésite pas à en causer ici si tu as besoin de faire retomber la pression, tu auras toujours des gens prêts à t'écouter râler sur les grands patrons

Tellement vrai.
De ce que j'ai vécu je retiens qu'il faut que tous les concernés (et autres) viennent devant les bureaux où ont lieu les réunions avec les représentants légaux des parties et fassent suffisamment de bruit pour montrer leur fureur, ça renforce également la motivation des délégués qui se retrouvent en face de ces "décideurs" - ce n'est pas un rôle facile. Toute action de communication organisée sur les médias apporte aussi son grain de sable.

Bon là c'est une entreprise de 7000 personnes qui licencie 600 employés. La lutte spontanée, ça va être compliqué.

Il y a un travail politique au niveau national à faire

https://www.ouest-france.fr/ec(...)418a8

En tout cas courage Jim! Et essayez au moins de vous organiser pour leur soutirer le maximum.

et battez-vous par Toutatis !

De l'utilité d'être syndiqué !

Courage Jim !

C'est sûr, mais les moyens sont décuplés. Entre les syndicats qui entrent en jeu, l'aspect médiatique qui n'est pas le même, le côté régional (600 sur une seule région ça fait du dégât),... Il y a moyen de faire quelque chose, au moins pour ne pas céder au découragement.

J'ai du mal à comprendre le rapport français aux syndicats. Ici, nos syndicats ne sont pas exempts de reproches, mais l'obligation d'être syndiqué a changé pas mal de choses en de pareils cas. On est à 90% de travailleurs syndiqués.