Les femmes des guitaristes pros

C'est aimable mais non merci. Ces machins arty conceptuels sont foncièrement chiants, c'est même leur raison d'être.
J'ai bien écouté.

Je sais pas de quelle video il s'agit
Dans celle-ci, elle se roule aussi par terre :

C'était très très probablement ça

Tu quoque mi Fanny ? $%@1#+*£ !

Autant, j'ai toujours détesté Bjork, dans ses trips arty, déprimants et hystériques, autant j'aime bien St Vincent, et surtout ses ballades, qui m'ont parfois fait penser à du Wendy & Lisa (nappes planantes, programmations drum machines, harmonies un peu léchées etc.). Par exemple, le morceau plus haut (Prince Johnny, mieux vaut écouter la version studio)...
St Vincent c'est un peu une synthèse de Talking Heads, Bjork et Wendy & Lisa...avec de la fuzz.

Salut Brigido

La musique des Talking Heads a mal vieilli, je trouve et pourtant j'ai bien aimé My Life in a bush of ghosts. Rien à faire ça sonne ultra daté aujourd'hui à mes oreilles. Quant à Björk, elle reste un mystère quant à son incroyable popularité.

Je ne trouve pas St Vincent inintéressante, elle a même un certain charme mais c'est de la musique ultra conceptuelle qui, comme l'art du même nom, relève d'une certaine imposture et d'une posture certaine. Je n'aime plus intellectualiser la musique. Celle de Bach par exemple, toute architecturée et sophistiquée, se livre avec une véritable évidence. (Bon, pas toute son œuvre, c'est vrai… )

Ses 2 premiers albums sont de fabuleux mélanges de styles, dance, technos et complexes, très créatifs tout en étant faciles d'accès. Des petits miracles de grâce à leurs sorties.

Après elle a perdu la recette, c'est devenu incompréhensible, torturé, déplaisant mais certains de ceux qui l'ont connu à ses débuts ainsi que les critiques n'arrivent pas à faire leur deuil.

+ la première face d'Homogenic.

Je te rejoints parfaitement sur l'intellectualisation de la musique. Quand je vois ce que j'écoute aujourd'hui, c'est un constat indéniable (à moins qu'on m'apprenne ce soir qu'Otis Rush et Guitar Slim fussent un jour convoqués à l'IRCAM ).

Pour Saint Vincent, je ne vois pas ça complètement comme une posture conceptuelle. Il y a quand même de la pop derrière, et même si Mlle Annie Clark se la raconte un peu, elle fait parfois des choses étonnantes, et pas toujours dénuées de sincérité. Après, globalement il y a 50% de ce qu'elle produit que je trouve aussi très chiant. Je retiens surtout sa facette pop en fait (en occultant la "branchitude" de son propos).

Je ne vois pas où vous allez chercher ces histoires d'intellectualisation, de posture conceptuelle, de manque de sincérité, de branchitude, etc.

Elle a des mélodies fabuleuses, des compos super bien ficelées (OK, avec des harmonies parfois 'difficiles'), la recherche sonore est constante et jamais gratuite.

Après, faut pas chercher à consommer ça comme de la pop, c'est sûr - et c'est heureux (la pop, ça oui, c'est chiant comme la pluie !) : AC suit sa muse, point barre, et du coup, elle rate complètement et consciemment l'aspect PPCD.

Si je devais lui coller une étiquette, je dirais qu'elle fait du RIO/chamber rock

Bordel, Zorzi, écoute-moi ces mélodies (la flute sur The Party !!!) - et pas seulement vocales, enfin, quoi !

elle a clairement écouté Bjork cette demoiselle.

Entre autres

Et j'ajoute même la seconde.

Après, j'arrive plus.

Mais après l'avoir vue en concert en 1994 ou 95, je sais plus, je dois dire que la claque prise à ce moment là n'a pas disparue (jamais entendu une voix comme ça en vrai ni avant ni après, rarement été aussi touché par une personnalité ni avant ni après).