Mr Park a écrit :
fifdefif a écrit :
Par contre ,je féminise les mots quand c'est possible et comme dans l'exemple ci dessus ,je me sers des conjonctions :" je remercie les participantes ET les participants pour leurs interventions "
Je le faisais aussi avant. Mais des gens me disaient toujours que c'était "inutilement long". Bref, on est jamais contents!
Je suis vraiment pour une adaptation à la phrase elle-même, de cas en cas. Mais tout le monde est d'accord pour dire que, entre le langage épicène, les circonvolutions que tu mentionnes (ces deux dernières méthodes ayant l'avantage de bien s'associer), le point médian reste la pire des méthodes d'écriture inclusive. Enfin le pire, c'est peut-être la barre oblique, mais je crois que plus personne ne fait ça.
Par exemple, si on parle de personnes, par exemple "citoyens", je trouve cohérent de citer chaque genre, de parler des "citoyens et citoyennes". Si on parle d'un animal ou d'un objet inanimé, il n'y a que les masculinistes qui n'ont rien compris qui prétendent que l'écriture inclusive s'applique. Si on parle de rapport au monde (les amis de la nature, les amateurs de champignons) je trouve moins importants. Pour moi, qui écrit quand même pas mal, c'est un défi de style. Selon le milieu de diffusion du texte, j'utilise différentes méthodes, du masculin rigide au points médian tous azimut, en passant par toutes les acrobaties intermédiaires. Et je me retrouve bien dans cette pratique réfléchie de la langue à l'opposé de ces dictats d'un bord comme de l'autre (parce que notez que les anti-inclusifs sont sur ce chapitre tout autant rigides que les féministes-extrémistes).
Vous battez pas, je vous aime tous