Le progres en bien ou en mal..

Bing, pile poil dans une époque de changement, le progres est partout.
Gibson nous pond des g force, la globalisation et internet nous donne acces a d'autres ressources, on s'emancipe... la technologie bat son plein pourtant on se tape toujours autant sur la gueule... Avons nous vraiment évolué? Le progres est il dangereux pour notre équilibre?
A long terme ou allons nous?
Alors le progres en bien ou en mal on en parle..

Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #2
  • Publié par
    Lao
    le 11 Oct 2015, 23:05
Γνῶθι σεαυτόν!
  • #4
  • Publié par
    Rowlf
    le 12 Oct 2015, 07:29
Oh le bon gros tas de conneries... Comment est ce qu'on peut aligner autant de clichés débiles et de théorie pré-chiée en si peu de signes ? Il faut 300 pages à Zemmour pour en sortir autant...
Ca confine à l'exploit.
  • #5
  • Publié par
    Invité
    le 12 Oct 2015, 07:58
Féminisation de l'homme ?
  • #6
  • Publié par
    Rowlf
    le 12 Oct 2015, 08:11
Comme si avoir envie de passer du temps avec ses mômes ou considérer que, dans un couple, les droits et devoirs sont équitablement répartis et, donc, participer aux tâches ménagères et accepter que sa compagne ait une carrière épanouissante allait arracher le sexe des hommes.

Faut-il avoir une mauvaise définition de sa masculinité, voire de sa virilité, pour penser l'équité entre les sexes comme une machine de castration.
MIA WALLACE
le topic des sujets du bac de philo c'est pas là
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
phatatrax
thestandard il a lu zemmour il est tout chamboul'


dark lapinou
il a passé l'aspirateur ce week-end du coup il se demande s'il doit mettre du rouge à lèvres maintenant.
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dark lapinou a écrit :
il a passé l'aspirateur ce week-end du coup il se demande s'il doit mettre du rouge à lèvres maintenant.


je suis demasqué... l'autre jour j'ai meme pensé a faire un gateau pour etre sympa aupres de la voisine qui avait de bigs boobs. Ca m'a rendu tout chose.
Et puis apres quand j'ai vu que un mec qui ressemble a gargamel, zemmour je crois disait que je finirais par kiffer de me stimuler la prostate et la je suis tombé de haut..
So I stop in the local bar you know people,
I go to the bar, I ring my coat, I call the bartender
Said "Look man, come down here", he got down there
So what you want?

One bourbon, one scotch, one beer..

J'ai mal au crane.. On lit bien n'importe quoi..
dark lapinou
prends exemple sur Georges, il porte une vraie veste de métrosexuel !

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(='.'=)
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Georges a dit " i once killed a Giant Python with my own bare hand for not saying grace, and then i made a jacket with that skin to remember that fail"

C'est pour ca qu'il transpire comme johnny.. c'est pas du faux, un python jacket ca se mérite

Sinon les bottes croco et le chapeau mexicain c'est tendance a Paris ? J'ai envie d'avoir la classe
Redstein
Commençons par évacuer ce crétin fini de Zemmour (et cette idiote notion de féminisation de l'homme qu'il contribue à populariser chez les enfants de Poutain) :




On peut ensuite aborder la question avec sérénité, et ça tombe bien, le dernier Monde diplomatique y consacre un supplément.

Un point de vue non occidental :

Citation:
Un si long silence
par Ashis Nandy


Progrès : le mot est à coup sûr l’un des plus décriés et ambigus de notre vocabulaire. Compte tenu de son parcours, on devrait avoir appris à baisser la tête lorsqu’on se surprend à le prononcer. Nous persistons pourtant à en faire usage. A une époque où l’habileté politique commande d’abjurer toute pudeur ou repentance, où le capitalisme mondialisé a jeté aux orties la vieille éthique protestante pour arborer des couleurs festives, ni les puissants ni leurs opposants n’ont de temps à perdre en examens de conscience. Nous vivons sous la contrainte du bonheur perpétuel, tant dans le monde réel que dans le monde virtuel.

Manquer à son devoir de bonheur est considéré soit comme une marque d’échec social, soit comme un symptôme de maladie psychiatrique. Aussi l’idée de progrès, bien que dévalorisée sur le plan intellectuel et moral, continue-t-elle de hanter les coulisses du pouvoir à la manière d’un fantôme. Elle survit au cœur de la culture d’impunité qui caractérise la vie politique contemporaine et continue de servir de légitimation à la violence, institutionnelle ou insurrectionnelle.

Le progrès en tant que théorie politique diffère sensiblement du progrès synonyme d’amélioration ou d’avancement. Si la seconde signification du terme a perdu du terrain ces dernières années, la première en revanche a gardé toute sa puissance idéologique. Investi du sens que véhiculait autrefois la notion d’évolution sociale, ce progrès-là est forcément linéaire et irréversible, une référence normative se manifestant notamment lorsque nous qualifions une personne ou une idée de « progressiste ».

Une idée qui n’est pas innocente

Dans ce sens, le progrès a servi de justification à quelques-unes des formes de violence ou d’ethnocide les plus obscènes des siècles passés — de l’esclavage à la colonisation en passant par les terreurs stalinienne et maoïste. Il n’est pas de catastrophe écologique sans qu’un groupe d’influence — élites politiques, scientifiques ou économiques — brandisse l’argument du progrès pour absoudre les responsables des destructions qu’ils ont causées. De Three Mile Island à Tchernobyl (1) en passant par Minamata (2), Bhopal (3) ou Fukushima (4), c’est à chaque fois la même histoire.

Le progrès n’est plus une idée innocente, mais une idéologie pour laquelle des hommes sont prêts à tuer ou à mourir. Il a acquis une signification qui implique une manière particulière de concevoir le temps et l’espace, l’histoire et la géographie, une vision dans laquelle les différentes cultures et sociétés cessent d’apparaître lointaines, mystérieuses ou intrigantes pour devenir des entités familières situées à un point déterminé sur l’échelle de l’histoire — un point par lequel les plus civilisés sont déjà passés et vers lequel les moins civilisés avancent inexorablement.

Une vaste partie de l’hémisphère Sud est volontiers perçue comme une sorte de réplique de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord, mais prise à un stade moins évolué, à une étape que la marche de l’histoire a laissée derrière nous. Inutile de s’intéresser au passé de ces mondes arriérés, à moins d’être un spécialiste particulièrement tatillon. L’histoire de l’Occident doit suffire à les guider, en vertu de quoi des pays tels que la Chine ou l’Inde voguent vers un avenir tout tracé, qui ressemble à l’état actuel des sociétés occidentales. Le progrès, en somme, désigne l’infaillible processus par lequel la destinée humaine est appelée à s’accomplir. Il consiste à dépouiller chaque culture de ses possibilités d’évolution pour les dissoudre dans une vision monolithique. Le scénario d’un monde unique forgé à la veille de la seconde guerre mondiale a fait son retour, mais sous forme de cauchemar.

La nature désacralisée

Par conséquent, le temps est venu de réexaminer le rapport entre l’idée de progrès et la question de la diversité culturelle. Depuis le XIXe siècle, l’Europe et le monde anglo-saxon ne sont pas les seuls à avoir fait l’expérience de la démystification qui domine jusqu’à ce jour le champ des sciences sociales. Impressionnés par la capacité des sciences modernes à séculariser le monde, nombre de penseurs se sont ralliés au postulat selon lequel tout fait social dissimule une réalité plus profonde, conforme à la conception baconienne de la science et de la rationalité. Ensuite, ils optèrent pour une forme d’objectivité qui nous oblige à séparer nos facultés cognitives de notre vie émotionnelle et de notre moi éthique. Si ces deux stratégies ont sans doute permis de construire le grand édifice de la science et de la rationalité, ils ont également désacralisé non seulement la nature et la vie humaine mais ce qui permettra la survie des générations futures.

Il importe de souligner que chacun des épisodes les plus marquants et traumatisants de l’âge moderne — génocide des Amérindiens, traite des esclaves, colonisation et guerres mondiales — s’est produit ultérieurement à la diffusion de la philosophie des Lumières au sein des classes moyennes européennes. Le changement des mentalités qui s’est opéré à la faveur de ces derniers a eu pour effet de rendre moins persuasives les justifications théologiques apportées jadis à la conquête de l’Amérique, à l’esclavagisme et à la colonisation. Comme il n’était pas question pour autant de renoncer aux colossales richesses tirées de ces mises à sac, il fallut donc leur trouver d’autres alibis, non plus religieux mais séculiers : on se reporta alors sur les sciences modernes comme principale source de légitimation pour les pillages et les massacres perpétrés par les puissances européennes.

Ce nouvel argumentaire en faveur du salut des victimes a généré une profusion de théories « scientifiques » fondées sur l’idée de progrès comme réagencement du monde au profit de l’homme blanc. Dans cette reconfiguration idéologique, le dieu chrétien, quoi qu’on en dise, ne jouait qu’un rôle secondaire.

C’est à des divinités laïques comme Galilée, Descartes ou Bacon que l’on doit la représentation d’un avenir fabriqué ex nihilo par la seule créativité humaine. Une vision confiante et satisfaite d’elle-même, parfaitement immunisée contre le poison du doute.

Dans la mesure où l’idée de progrès a conduit la « mission civilisatrice » des colonisateurs jusqu’à sa conclusion logique, le contenu émancipateur des Lumières s’est dégradé lui-même en principe de hiérarchisation et en marqueur de supériorité. Certaines cultures ont fait allégeance aux Lumières, d’autres non. Sans doute serait-il utile d’examiner le bagage culturel que ces derniers ont déposé dans maintes parties de la planète.

Pour beaucoup, les Lumières ont certes représenté une expérience libératrice, mais ni la non-violence ni l’empathie ne figuraient au répertoire de leurs grands penseurs. Au contraire, pour la plupart d’entre eux, la violence est restée un moteur de l’histoire et un moyen nécessaire pour mettre en œuvre le projet d’une société désirable. Cet angle mort a déshumanisé les Lumières aux yeux d’une partie de l’humanité, conduisant celle-ci à interpréter les valeurs occidentales comme une forme de légitimation de la rapacité et de la violence organisées.

Hélas, tout le monde n’attend pas de s’aligner sur le programme des grandes universités et des think tanks occidentaux. Ces derniers temps, nombre de sociétés dans le monde ont vu se développer un scepticisme aigu quant à la fonction et à la moralité de l’idée de progrès.

Il est vrai que celle-ci a toujours eu le don de susciter des critiques, que ce soit chez les conservateurs, les transcendantalistes, les opposants à l’industrialisation, les luddites, les écologistes et les conservationnistes.

Il est probable que le dialogue entre cultures et civilisations demeurera incomplet tant que nous ne ferons pas l’effort d’entendre le langage indocile, apparemment impénétrable, hautement irresponsable, irrationnel et mystérieux dans lequel s’expriment bien souvent ceux qui n’ont aucun pouvoir.

Ashis Nandy
Sociologue et politiste indien, ancien directeur du Centre d’études des sociétés en développement, New Delhi.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Skelter
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C'est un journal de merde!
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
Redstein
Skelter a écrit :
C'est un journal de merde!


Juncker, veux-tu bien sortir de ce corps tout de suite ?!!!
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