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Pour reprendre un sujet développé dans le topic "Necrotopic", voici un topic dédié aux morts originales voire violentes de la musique.
Le but n'est pas de dire "çuilà est mort par son vomi", etc, mais de pousser un peu les circonstances et et de retracer, si possible la carrière du zigue.
Que chacun y rajoute son grain de sel
Je commence donc avec un pavé bien costaud sur les morts violentes.
Robert Johnson (1938 )
A propos de la mort de Robert Johnson, il est plus élogieux de croire à la légende du poison introduit dans sa bouteille de whisky. Mais, sur ce pionnier du blues dont tout un chacun connaît un bout du répertoire tant il fut remis à jour par les stars du rock (Hendrix, Clapton, ...), les recherches de Steve Lavere méritent d'être connues, d'autant plus si on est fan. Outre que les chansons de Johnson n'étaient pas dans le domaine public et qu'ainsi sa descendance pouvait en jouir, notre historien découvrit qu'il était mort de pneumonie, complication de la syphilis. Que son whisky ait été volontairement frelaté ou non, Johnson en a bu dans la soirée du 13 août 1938. Il est pris de nausées et malaises, est soignée par des proches avant de mourir 3 jours après. la légende raconte qu'il aurait vendu son âme au diable afin de posséder la science de son instrument (la chanson Me and the devil blues raconterait sa rencontre avec le diable).
Hank Williams (1953)
Meurt à l'arrière d'une de ses cadillac le 1er janvier 1953. La consommation d'alcool et l'allure délabrée du pionnier du rock'n'roll expliquent aisément sa courte carrière. C'est en effet à 29 ans, en route pour un show dans la nuit du réveillon qu'il s'endort jusqu'à extinction de toutes ses fonctions vitales sur les sièges arrières d'une de ces 5 cadillac. Le coma éthylique étant une constante de son hygiène de vie, le chauffeur ne s'inquiète pas démesurément. On lui aura reconnu rapidement ses talents mais son haleine d'alcoolo rebute la grosse industrie musicale.
Johnny Ace (1954)
Chanteur américain à succès des 50's, il est programmé au City Auditorium de Houston le soir de Noël 1954. Il s'engage alors dans les coulisses dans un jeu fatal de roulette russe. Il meurt à 25 ans d'une balle dans le cerveau.
Buddy Holly / Richie Valens (1959)
La mort de ce fondateur du rock (Be Bop a Lula) est assez dramatique pour rentrer dans les détails de sa circonstance. Dramatique parce qu'avec Buddy Holly, c'est aussi Richie Vallens (auteur de la Bamba) qui se sont retrouvés 6 pieds sous terre, dans ce qui allait devenir le plus tragique des accidents d'avions du rock'n'roll. Le 2 février 1959, Buddy Holly donnait le 11è d'une série de 24 concerts à Clear Lake (Iowa), avec son nouveau groupe comprenant la future star de la country Waylon Jennings. A 1h du matin, il embarque avec les 2 grands espoirs du rock dans un minuscule avion loué pour se rendre dans le Dakota afin de prendre un vol régulier. Big Bopper insista pour prendre la place de Jennings. Richie Valens, quant à lui, embarqua dans le coucou par une chance macabre. Le guitariste de Buddy Holly lui avait cédé son siège de bon coeur, préférant prendre le car. Bien lui en prit car à peine l'avion avait-il décollé dans la tempête de neige qu'il rejoignit violemment le plancher des vaches folles.
Eddie Cochran (1960)
Eddie Cochran, qui au même titre que Chuck Berry ou ses amis, a été l'un des créateurs les plus importants du rock. L'ironie veut que, alors qu'il s'était juré de ne plus jamais prendre l'avion (depuis la mort de Buddy Holly), il meurt accidentellement. Pas en avion (qu'il finit par prendre pour aller à Londres), mais en voiture, qui plus est en taxi. Le cab ayant raté un virage, percuta un réverbère, expédiant le malheureux Cochran à travers le pare brise. Il mourut de ses blessures à la tête le lendemain.
Sam Cooke (1964)
Descendu dans un motel à L.A. la criminelle fut acquittée, légitime défense à l'appui. L'histoire officielle raconte qu'un soir, Sam aurait ramené Elisa Boyer, une jeune femme de 21 ans dans un modeste motel alors qu'elle désirait qu'il la dépose chez elle. Cette dernière prend la fuite et une querelle s'établit alors entre Sam et le manager du motel qui le descend, en protection de la jeune femme semble t'il.
Otis Redding (1967)
Le 10 décembre 1967, un avion de location qui emportait Otis Redding et 4 membres du groupe des Bar-Kays, s'écrase dans un lac. L'accident eut lieu alors qu'Otis avait enregistré une des plus fantastiques chansons de la soul (Sittin' On) The Dock The Bay.
Brian Jones (1969)
Alors que les Stones concentrent en 67 toutes les aspirations et toutes les violences tacites de la jeunesse, Brian Jones pose problème. Alcoolique depuis plusieurs années, régulièrement soigné pour dépression ou crises de violence, abusant de pilules diverses, mélangeant LSD et amphétamines, il est devenu la plupart du temps incapable de jouer ses parties de guitare. En studio, Keith Richards doit venir à sa rescousse. 2 ans plus tard, alors que les Stones ne sont pas partis en tournée depuis un an et demi, Jaegger et Richards décident de se séparer de Jones, incapable de tenir debout. Un mois plus tard, alors que les Stones avaient trouvé en la personne de Mick Taylor un guitariste de grand talent, Brian est retrouvé mort dans sa piscine le 3 juillet 1969. La nouvelle eut un impact considérable et ouvrir le bal des morts précoces qui en l'espace de 2 ans firent de Joplin, Wilson, Hendrix et Morisson de dramatiques macchabées. Le décès d'un rockeur par autodestruction progressive est une nouveauté effrayante.
Jimi Hendrix (1970)
La mort de Jimi le 18 septembre 1970 à 27 ans eu un effet foudroyant. Brian Jones se noya un an plus tôt à 27 ans, Janis Joplin mourut un mois plua tard à 27 ans, précédant Al Wilson mort à 27 ans et de neuf mois celle de Morisson à 28. Comment ne pas considérer que 27 est un chiffre maudit, sorte de terme mystique cycle, et comment ne pas associer ces cinq héros. Si l'autodestruction est la cause de leur mort, Jimi utilisait la drogue comme moyen spécifique pour ouvrir ses sens à la musique, considérant "que l'âme doit gouverner la drogue". La nuit de sa mort, Hendrix tape un boeuf. Il joue Tobacco Road et Mother Earth. De retour de cette grande fête où il s'est bien mis la tête, Jimi rentre dans son hôtel et prend une dizaine de somnifères histoire de bien dormir. Il mourra dans son transport en ambulance, étouffé par son vomi que les calmants l'ont rendu incapable d'expulser.
Janis Joplin (1970)
Janis Joplin est une héroïne de l'histoire du rock américain. Elle est au même titre que Hendrix ou Morrison, une aventurière des limites musicales de l'époque. Sa fragilité, ses complexes sur son physique (des étudiants lui ont décerné le prix du "mec le plus laid") ont nourri son extraordinaire charisme. Alors qu'elle constitue un nouveau groupe orienté country folk, on la retrouve morte au matin du 4 octobre 1970. La police concluera, suite aux traces fraiches sur son bras, à une overdose d'héroïne, sans se soucier du fait qu'elle n'ait pas retrouvé de seringue.
Jim Morrison (1971)
En novembre 70, Jim entre en studio pour enregistret "L.A Woman". Alcoolique et drogué, désireux de quitter cette spirale et la source de celle ci, il fuit avec sa femme en Europe où il finit par se fixer à Paris. Le 3 juillet 71, après une nuit passée à l'Alcazar et où il aurait fait une overdose, Morrison est transporté chez lui et déposé dans sa baignoire. La police conclut que le décès est dû à une défaillance cardiaque.
Duane Allman (1971)
Meurt d'un crash en moto. Peu avant son quart de siècle, il quitte un anniversaire en moto à Macon (Georgie). IL tente un écart tandus qu'un camion en sens inverse lui rentre dedans. Sa moto le frappe de plein fouet et il meurt 2 heure plus tard à l'hosto. 10 ans plus tôt, il avait déjà détruit sa moto sans y laisser de plumes.
Leslie Harvey (1972)
Enregistre son premier album à 16 ans avec son frère ainé Alex. Dans la foulée, il s'empare de la guitare du groupe d'Alex et s'oriente vers le blues. Seul hic, leurs performances live ne sont pas à la hauteur de leurs ventes de disques. Leur dernière n'en restera pas moins dans les annales. Au contact d'un micro, la guitare en bandoulière, le toucher des deux instruments le fustige sur place. Il est mort, électrocuté sur scène.
Clarence White (1973)
Alors qu'il était à Lancaster et qu'il chargeait le matériel du groupe qu'il venait de fonder avec ses frères dans le van, White est renversé par un chauffard dont le taux d'alcoolémie frisait l'indécence. Il est tué sur le coup, sous les yeux de ses frères.
Mama Cass (1974)
"Mama Cass étouffée par son jambon-beurre" fit la une d'une ribambelle de quotidiens et magazines à l'été 77. Mort original, surtout pour une rock star. Ses pairs s'éteignaient à la pelle suite à leur penchants divers, légaux pour la bouteille ou certains médocs, illégaux pour certaines poudres ou buvards. Mama Cass aurait donc souffert de gourmandise (nul doute au vu de sa corpulence). Mais l'autopsie rapporte une crise cardiaque qui a donc mis la fin à la carrière de l'imposante Cass Eliott.
Tim Buckley (1975)
Père de Jeff. Le 29 juin 75, il est transporté d'urgence à hôpital de Santa Monica, après s'être administré chez un ami un cocktail de morphine et d'héroïne, qu'il aurait pris pour de la cocaïne (les prémices de Pulp Fiction peut être). Il meurt d'un arrêt du coeur.
Phil Ochs (1976)
Il fut un des pionniers de la musique folk américaine. Si le succès de ses prestations musicales n'est pas mémorables, ses actions politiques ont été retentissantes. Pacifiste, il combat également pour la justice sociale, la non discrimination raciale, les droits civiques ou les droits au travail. DAns les 70's, ses apparitions sont bien moins remarquées, il est dépité et tente de soigner ses défaillances psychologiques par l'alcool. Peu efficace : le 7 avril 76, à 35 piges, il se pend.
Keith Relf (1976)
N'ayant ni le physique de Daltrey, ni le charisme de Jaegger, ni la voix de Burdon, Keith n'eut jamais les égars des historiens du rock ou des critiques. Qu'à celà ne tienne, il fut maître à bord d'un groupe de légende. Imaginez un groupe où derrière les murs de Marshall se soient succédés Eric Clapton, Jimmy Page et Jeff Beck. les 2 derniers ayant joué ensemble, formant ainsi un des duos de solistes les plus phénoménaux du rock (jetez une oreille sur Happening Ten Years Time Ago, avec à la basse un certain John Paul Jones).
Lors d'une répétition le 14 mai 1976, alors qu'il accordait sa guitare, il se prend une violente décharge électrique qui le cloue sur place...
Marc Bolan (1977)
Il était le leader de la formation T.Rex, plutôt populaire au début des années 70. Mais pour une gloire plus éphémère car, après leur album référence (The Slider, en 72), T.Rex se fait oublier. Et alors qu'un retour de Bolan est prévu, ce dernier se dispute dans une voiture avec sa copine. Son amie veut avoir le dernier mot et décide d'encadrer un arbre. Le choc est sans appel : Marc Bolan meurt à 30 ans.
Elvis Presley (1977)
Les causes de la mort d'Elvis sont tout aussi mystérieuses et contradictoires que le statut du chanteur est phénoménal. Le 16 août 77, sa fiancée le retrouve dans ses gogues, face contre sol. A leur arrivée à l'hopital, les médecins constatent le décès du King. L'autopsie stipule qu'Elvis est mort d'un simple arrêt cardiaque. C'est sans compter l'état déplorable de Presley. 4 ans plus tôt, il s'effondre en pleine scène à Las Vegas. Octobre de la même année, il est hospitalisé pour une pneumonie. En 75, il est traité pour hypertension artérielle et un abcès du colon. Son corps enfle sous l'effet de la cortisone absorbée en quantité... remarquable. On parle bientôt d'overdose. Des fuites révèlent que les médecins auraient retrouvé la trace de 8 drogues différentes dans son corps.
Keith Moon (1978 )
A une époque, les Who concurrençaient les Stones pour le titre du meilleur groupe de rock de la planète tant leur prestations scéniques étaient hallucinantes. D'abord par accident, puis comme marque de fabrique, ils saccageaient,, atomisaient, pulvérisaient les instruments. Moon fut le premier l'avoir fait chez les Who. Il tapait tellement fort sur ses futs que les peaux ne résistaient pas longtemps. Il s'est éteint le 7 août 78, accidentellement, d'avoir trop pris de médocs qu'il absorbait poru lutter contre l'alcoolisme.
Sid Vicious (1979)
Le groupe au sein duquel Sid Vicious martèle les cordes de sa basse n'est rien d'autre que le collectif qui allait entrainer une révolution dans le monde du rock : le punk-rock. Les Sex Pistols défrayaient la chronique par leur attitude violente et rageuse (arborant sans vergogne et par provocation, des croix gammées), et par leur volonté de rejeter tout l'héritage du rock en le reprenant d'une manière âpre, déjantée et ultra violente. Une autre fumante façon de se faire remarquer fut, pour Sid Vicious, d'être mis en examen et incarcéré pour le meurtre de sa fiancée poignardée à mort. Libéré sous forte caution, il meurt 3 mois plus tard d'une overdose d'héroïne, avant que son procès n'ait lieu.
Bon Scott (1980)
En février 80, AC/DC est à Londres pour enregistrer Back in Black. Le 19, Bon, dont la descente est légendaire, part en vadrouille avec des amis musiciens au Camden Town. Aucun des 2 musiciens ne se souvient avoir accompagné Scott. Il en sortit à 3h, bien cramé, accompagné par un personnage nommé Alistair Kinear qui se proposa de le ramener chez lui. Selon ses déclarations à la police, Bon s'était lourdement endormi adns sa voiture. Il décida de l'emmener chez lui, en espérant qu'il se réveille durant le trajet. Scott dormait toujours. Kinear décida de le laisser bien sagement sur la banquète arrière, l'ayant recouvert d'une couverture. Réveillé tard dans l'après midi, Kinear se souvint du chanteur d'AC/DC dans la voiture. Il le retrouva encore inconscient lorsqu'il décida de l'emmener à l'hôpital où les médecins constatent son décès, dû à une asphyxie provoquée par ses propres renvois. Le choc fut foudroyant, mais loin d'être fatal. Angus et compagnie trouvèrent en la personne de Brian Johnson un remplaçant de choix.
John Belushi (1982)
Qui n'a jamais vu les Blues Brothers part avec un grave handicap dans la vie. Avant d'être un film, cette formation composée de vétérans de la soul de Memphis anima de façon occasionnelle, avec les acteurs Dan Akroyd et john Belushi, l'émission Saturday Night Live. Le décès de John par overdose mit un terme à cette joyeuse aventure.
Marvin Gaye (1984)
Celui là, tout le monde le connait. Mais peu connaissent son influence considérable sur les Stones ou les Who. Sa personnalité forte et éclatatante, fit de lui, et ce avant Stevie Wonder, le premier chanteur de soul-pop noir à intéresser les amateurs de rock blanc.
L'instabilité de sa santé mentale le conduit à vivre comme un clochard, avant de s'exiler en Belgique, où on le convainc de signer un contrat pour un dernier album chez Columbia (Sexual Healing). Sous l'influence de la cocaïne, il retourne vivre chez ses parents, sa santé se détériorant. Il menace régulièrement de se suicider. C'est au cours d'une dispute violente avec son père en 1984 que se déroule le drâme. Se sentant menacé par une enième crise de forte violence, le père abat le fils à bout portant, d'un coup de fusil en pleine tête.
Cliff Burton (1986)
Inutile de présenter Metallica ici. Je passe. Lors d'une tournée en Scandinavie, alors qu'il se rendait à Stockholm pour un concert, le chauffeur du bus qui conduisait le quator, perd le contrôle du véhicule. Cliff est propulsé et traverse le pare brise avant de se faire écraser par le bus qui frenait tant bien que mal. Cette mort dramatique amena le groupe à douter sérieusement, avant d'engager Jason Newsted, moins original, mais tout aussi rigoureux.
Jaco Pastorius (1986)
Tout instrument a besoin d'un maître, d'une personne si brillante et affamée qu'il n'existe plus de limites. Jaco est, avec Stanley Clarke, ce maître, qui représente sans conteste, une démarcation. Très tôt, cet ancien batteur à l'épaule fragile (accident de foot américain) connaît un succès dont il ne réussira à gérer la pression que par l'alcool et la drogue. En 1980, pour répondre à sa faim de composition et d'arrangement, il s'offre un big bang qui va accentuer ses problèmes. Il saborde bon nombre de concerts, plonge encore plus dans la drogue et l'alcool. En 1985, son divorce l'amène à hôpital psychiatrique. En 1986, apparemment guéri, il sombre une fois de plus dans l'alcool. C'est en bon pochetron qui se respecte qu'il croise la route d'un patron de bar récalcitrant dont les 2 molosses lui expliqueront violemment qu'il ne peut pas rentrer dans le bar. Après plus d'une semaine de coma, il sucombe à un traumatisme crânien aggravé d'une pneumonie.
Peter Tosh (1987)
Il est le plus arrogant du trio des Wailers. Il meurt assassiné lors du cambriolage de sa villa en Jamaïque. Le meurtrier, Dennis Lobban, était une vieille connaissance. En 1973, lorsque les Wailers approchent d'un statut international, Peter Tosh enferme quelqu'un dans le coffre d'une voiture. La voiture disparait et la police s'intéresse forcément au dossier. Peter, pour ne pas compromettre ses jours à venir, fait porter le chapeau à Dennis Lobban, à qui il promet une récompense de poids à sa sortie de prison. 12 ans plus tard, Lobban sort de taule et s'installe chez Peter Tosh. Mais il se dispute avec la femme du rastaman et se fait congédier. Il revient donc pour un cambriolage vengeur. Mais devant les cris de l'amie de Peter, il pète les plombs et décharge son pistolet. L'icône du reggae est morte et son assassin pendu quelques jours après.
Andy Gibb (1988 )
Le plus jeune des Bee Gees. La consommation d'alcool et de drogues diverses fatigue et fragilise Andy qui contracte la myocardite, une infection virale qui affaiblit le muscle cardiaque. Il s'éteint à 30 ans, chez son toubib.
Stevie Ray Vaughan (1990)
Riffs inventifs, intros et solos imaginatifs ont fait de Stevie une légende texane de la guitare. Stevie développe très tôt ses talents avec son frère Jimmy Lee qui quitte le foyer familial à 15 ans tandis que Stevie écume les scènes (au moins 2 performances chaque soir) et inquiète ses parents, rentrant quand ils se lèvent avec une haleine chargée d'alcool. Le succès viendra logiquement par la suite. Mais de courte durée. Après un concert dans le Winconsin, un des managers du groupe propose à ses protégés un retour à Chicago en hélicoptère. Mais un seule siège est libre, et Stevie s'en empare. L'hélico percute une montagne un quart d'heure plus tard, emportant avec lui tout l'équipage.
Johnny Thunders (1991)
La presse people a souvent décrit Johnny Thunders comme un junkie vivant à la Keith Richards, mais sans les mêmes comptes en banque. I, appétit pour les drogues, notamment pour l'héroïne, qu'il ne dissimule pas. Son arrivée à New York est remarquée au début des années 70 avec les New York Dolls avant qu'il ne forme les Heartbreakers et s'oriente vers une carrière solo pleine de tournées. Il fait une dernière tournée au Japon, officiellement désintoxiqué. Mais de retour aux States, son corps est trouvé mort dans un meublé à la Nouvelle Orléans. Il semblerait qu'un gros fixe suivi de méthadone ait entrainé son extinction.
Kurt Cobain (1994)
La lettre écrite par Kurt cobain et lue par Courtney Love lors de la veillée funèbre de son mari à Seattle semble être un élément de plus pour affirmer que le leader de Nirvana s'est suicidé. Le 8 avril 1994, un électricien venu poser un système d'alarme chez Cobain le découvre mort, une arme à ses côtés. Son décès est estimé au 5. Cette mort est la plus médiatisée parmi celles des rock stars des années 90. Quand la police découvre Kurt chez lui avec une balle dans la tête, un manuscrit signé de sa main indiquand qu'il se retire du showbiz, elle conclut immédiatement à un suicide, et l'info est diffusée dans le monde entier avant la moindre autopsie ni relevé d'empreintes. C'est pourquoi, au fil des enquêtes menées de toutes parts, la thèse du suicide est controversée. Cette mort profite tant à Courtney Love, la femme de Kurt dont il voulait se séparer, qu'elle s'affiche comme suspect numéro 1. D'autant que le chef médical chargé du dossier n'est autre qu'un de ses amis et qu'elle jouit de beaucoup de relations (les avocats les plus chers, ou un détective proche de Clinton). Toujours est-il que Kurt Cobain avait obtenu un pistolet une semaine avant de mourir. Et bien que ce soit vraisemblablement l'arme du crime, il est improbable que la rock star l'ait utilisée. Son analyse de sang révèle une dose d'héroïne telle qu'il n'aurait pu être en état de tenir un flingue.
Tupac Shakur (1996)
Considéré dans le milieu du hip hop comme un authentique rappeur, Tupac défrayait régulièrement la chronique. En 1993, il est condamné à 15 jours de prison et 45 jours de travaux forcés pour avoir battu Allen Hugues, réalisateur de Menace II society. La même année, il est arrêté pour avoir tiré sur 2 policiers d'Atlanta. En 1994, il est pris pour cible à 5 reprises et dépouillé de joyaux d'une valeur de 50000$. Il est ensuite reconnu coupable d'abus sexuels sur une jeune femme de 20 ans. En 1995, son album "Me Against The World" devient le premier à se hisser dans les hits parades alors que l'artiste est en prison. Mais en septembre 1996, à Las Vegas, à la sortie d'un match de Tyson, il reçoit 4 balles de revolver : 2 dans l'estomac, une dans la main et une dans la jambe. Chose rare, il ne porte pas de gilet pare-balles. 6 jours après, il est annoncé mort.
Jeff Buckley (1997)
Fils de Tim Buckley, qu'il ne connaitra d'ailleurs jamais, ce chanteur était considéré comme le plus prometteur de sa génération. Il n'aura jamais eu l'occasion de le démontrer au delà des deux albums qu'il a réalisés. Comme son père, sa disparition fut aussi violente que précoce. Décidé à rassembler son groupe pour enregistrer son 3è album à Memphis, il n'arrive pas à retrouver les chemins du studio. D'excellente humeur en cette belle journée de fin mai 97, il s'installe sur les bords du Mississipi avec sa guitare, sa radio portable. D'une telle bonne humeur qu'il va jusqu'à se baigner tout habillé en chantant, gardant ses lourdes bottes, lassant sur la plage son compagnon de promenade. Pris par les courants formés par le passage de 2 bateaux, il périt noyé. On ne retrouva le corps que plusieurs jours plus tard.
Michael Hutchence (1997)
INXS est ce groupe au succès planétaire avec l'album Kick qui se vendit à 10 millions d'exemplaires avec les fameux "Need you tonight" et "devil inside". Si les mélodies étaient justes et sans prétentions, l'atout majeur du groupe était son chanteur, Michael Hutchence, sorte de sex symbol qui pompa approximativement les attitudes de Jaegger, Bono et Morrison. Les échecs des albums suivant "Kick", les déconvenues familiales (concernant notamment la garde des enfants issus d'un premier mariage) et sa dépendance à diverses drogues sont, à priori, les ingrédients du cocktail dévastateur qui l'a poussé à mettre un terme à ses jours en se pendant avec sa ceinture dans la suite qu'il occupait dans un hôtel de Sydney.
Le but n'est pas de dire "çuilà est mort par son vomi", etc, mais de pousser un peu les circonstances et et de retracer, si possible la carrière du zigue.
Que chacun y rajoute son grain de sel
Je commence donc avec un pavé bien costaud sur les morts violentes.
Robert Johnson (1938 )
A propos de la mort de Robert Johnson, il est plus élogieux de croire à la légende du poison introduit dans sa bouteille de whisky. Mais, sur ce pionnier du blues dont tout un chacun connaît un bout du répertoire tant il fut remis à jour par les stars du rock (Hendrix, Clapton, ...), les recherches de Steve Lavere méritent d'être connues, d'autant plus si on est fan. Outre que les chansons de Johnson n'étaient pas dans le domaine public et qu'ainsi sa descendance pouvait en jouir, notre historien découvrit qu'il était mort de pneumonie, complication de la syphilis. Que son whisky ait été volontairement frelaté ou non, Johnson en a bu dans la soirée du 13 août 1938. Il est pris de nausées et malaises, est soignée par des proches avant de mourir 3 jours après. la légende raconte qu'il aurait vendu son âme au diable afin de posséder la science de son instrument (la chanson Me and the devil blues raconterait sa rencontre avec le diable).
Hank Williams (1953)
Meurt à l'arrière d'une de ses cadillac le 1er janvier 1953. La consommation d'alcool et l'allure délabrée du pionnier du rock'n'roll expliquent aisément sa courte carrière. C'est en effet à 29 ans, en route pour un show dans la nuit du réveillon qu'il s'endort jusqu'à extinction de toutes ses fonctions vitales sur les sièges arrières d'une de ces 5 cadillac. Le coma éthylique étant une constante de son hygiène de vie, le chauffeur ne s'inquiète pas démesurément. On lui aura reconnu rapidement ses talents mais son haleine d'alcoolo rebute la grosse industrie musicale.
Johnny Ace (1954)
Chanteur américain à succès des 50's, il est programmé au City Auditorium de Houston le soir de Noël 1954. Il s'engage alors dans les coulisses dans un jeu fatal de roulette russe. Il meurt à 25 ans d'une balle dans le cerveau.
Buddy Holly / Richie Valens (1959)
La mort de ce fondateur du rock (Be Bop a Lula) est assez dramatique pour rentrer dans les détails de sa circonstance. Dramatique parce qu'avec Buddy Holly, c'est aussi Richie Vallens (auteur de la Bamba) qui se sont retrouvés 6 pieds sous terre, dans ce qui allait devenir le plus tragique des accidents d'avions du rock'n'roll. Le 2 février 1959, Buddy Holly donnait le 11è d'une série de 24 concerts à Clear Lake (Iowa), avec son nouveau groupe comprenant la future star de la country Waylon Jennings. A 1h du matin, il embarque avec les 2 grands espoirs du rock dans un minuscule avion loué pour se rendre dans le Dakota afin de prendre un vol régulier. Big Bopper insista pour prendre la place de Jennings. Richie Valens, quant à lui, embarqua dans le coucou par une chance macabre. Le guitariste de Buddy Holly lui avait cédé son siège de bon coeur, préférant prendre le car. Bien lui en prit car à peine l'avion avait-il décollé dans la tempête de neige qu'il rejoignit violemment le plancher des vaches folles.
Eddie Cochran (1960)
Eddie Cochran, qui au même titre que Chuck Berry ou ses amis, a été l'un des créateurs les plus importants du rock. L'ironie veut que, alors qu'il s'était juré de ne plus jamais prendre l'avion (depuis la mort de Buddy Holly), il meurt accidentellement. Pas en avion (qu'il finit par prendre pour aller à Londres), mais en voiture, qui plus est en taxi. Le cab ayant raté un virage, percuta un réverbère, expédiant le malheureux Cochran à travers le pare brise. Il mourut de ses blessures à la tête le lendemain.
Sam Cooke (1964)
Descendu dans un motel à L.A. la criminelle fut acquittée, légitime défense à l'appui. L'histoire officielle raconte qu'un soir, Sam aurait ramené Elisa Boyer, une jeune femme de 21 ans dans un modeste motel alors qu'elle désirait qu'il la dépose chez elle. Cette dernière prend la fuite et une querelle s'établit alors entre Sam et le manager du motel qui le descend, en protection de la jeune femme semble t'il.
Otis Redding (1967)
Le 10 décembre 1967, un avion de location qui emportait Otis Redding et 4 membres du groupe des Bar-Kays, s'écrase dans un lac. L'accident eut lieu alors qu'Otis avait enregistré une des plus fantastiques chansons de la soul (Sittin' On) The Dock The Bay.
Brian Jones (1969)
Alors que les Stones concentrent en 67 toutes les aspirations et toutes les violences tacites de la jeunesse, Brian Jones pose problème. Alcoolique depuis plusieurs années, régulièrement soigné pour dépression ou crises de violence, abusant de pilules diverses, mélangeant LSD et amphétamines, il est devenu la plupart du temps incapable de jouer ses parties de guitare. En studio, Keith Richards doit venir à sa rescousse. 2 ans plus tard, alors que les Stones ne sont pas partis en tournée depuis un an et demi, Jaegger et Richards décident de se séparer de Jones, incapable de tenir debout. Un mois plus tard, alors que les Stones avaient trouvé en la personne de Mick Taylor un guitariste de grand talent, Brian est retrouvé mort dans sa piscine le 3 juillet 1969. La nouvelle eut un impact considérable et ouvrir le bal des morts précoces qui en l'espace de 2 ans firent de Joplin, Wilson, Hendrix et Morisson de dramatiques macchabées. Le décès d'un rockeur par autodestruction progressive est une nouveauté effrayante.
Jimi Hendrix (1970)
La mort de Jimi le 18 septembre 1970 à 27 ans eu un effet foudroyant. Brian Jones se noya un an plus tôt à 27 ans, Janis Joplin mourut un mois plua tard à 27 ans, précédant Al Wilson mort à 27 ans et de neuf mois celle de Morisson à 28. Comment ne pas considérer que 27 est un chiffre maudit, sorte de terme mystique cycle, et comment ne pas associer ces cinq héros. Si l'autodestruction est la cause de leur mort, Jimi utilisait la drogue comme moyen spécifique pour ouvrir ses sens à la musique, considérant "que l'âme doit gouverner la drogue". La nuit de sa mort, Hendrix tape un boeuf. Il joue Tobacco Road et Mother Earth. De retour de cette grande fête où il s'est bien mis la tête, Jimi rentre dans son hôtel et prend une dizaine de somnifères histoire de bien dormir. Il mourra dans son transport en ambulance, étouffé par son vomi que les calmants l'ont rendu incapable d'expulser.
Janis Joplin (1970)
Janis Joplin est une héroïne de l'histoire du rock américain. Elle est au même titre que Hendrix ou Morrison, une aventurière des limites musicales de l'époque. Sa fragilité, ses complexes sur son physique (des étudiants lui ont décerné le prix du "mec le plus laid") ont nourri son extraordinaire charisme. Alors qu'elle constitue un nouveau groupe orienté country folk, on la retrouve morte au matin du 4 octobre 1970. La police concluera, suite aux traces fraiches sur son bras, à une overdose d'héroïne, sans se soucier du fait qu'elle n'ait pas retrouvé de seringue.
Jim Morrison (1971)
En novembre 70, Jim entre en studio pour enregistret "L.A Woman". Alcoolique et drogué, désireux de quitter cette spirale et la source de celle ci, il fuit avec sa femme en Europe où il finit par se fixer à Paris. Le 3 juillet 71, après une nuit passée à l'Alcazar et où il aurait fait une overdose, Morrison est transporté chez lui et déposé dans sa baignoire. La police conclut que le décès est dû à une défaillance cardiaque.
Duane Allman (1971)
Meurt d'un crash en moto. Peu avant son quart de siècle, il quitte un anniversaire en moto à Macon (Georgie). IL tente un écart tandus qu'un camion en sens inverse lui rentre dedans. Sa moto le frappe de plein fouet et il meurt 2 heure plus tard à l'hosto. 10 ans plus tôt, il avait déjà détruit sa moto sans y laisser de plumes.
Leslie Harvey (1972)
Enregistre son premier album à 16 ans avec son frère ainé Alex. Dans la foulée, il s'empare de la guitare du groupe d'Alex et s'oriente vers le blues. Seul hic, leurs performances live ne sont pas à la hauteur de leurs ventes de disques. Leur dernière n'en restera pas moins dans les annales. Au contact d'un micro, la guitare en bandoulière, le toucher des deux instruments le fustige sur place. Il est mort, électrocuté sur scène.
Clarence White (1973)
Alors qu'il était à Lancaster et qu'il chargeait le matériel du groupe qu'il venait de fonder avec ses frères dans le van, White est renversé par un chauffard dont le taux d'alcoolémie frisait l'indécence. Il est tué sur le coup, sous les yeux de ses frères.
Mama Cass (1974)
"Mama Cass étouffée par son jambon-beurre" fit la une d'une ribambelle de quotidiens et magazines à l'été 77. Mort original, surtout pour une rock star. Ses pairs s'éteignaient à la pelle suite à leur penchants divers, légaux pour la bouteille ou certains médocs, illégaux pour certaines poudres ou buvards. Mama Cass aurait donc souffert de gourmandise (nul doute au vu de sa corpulence). Mais l'autopsie rapporte une crise cardiaque qui a donc mis la fin à la carrière de l'imposante Cass Eliott.
Tim Buckley (1975)
Père de Jeff. Le 29 juin 75, il est transporté d'urgence à hôpital de Santa Monica, après s'être administré chez un ami un cocktail de morphine et d'héroïne, qu'il aurait pris pour de la cocaïne (les prémices de Pulp Fiction peut être). Il meurt d'un arrêt du coeur.
Phil Ochs (1976)
Il fut un des pionniers de la musique folk américaine. Si le succès de ses prestations musicales n'est pas mémorables, ses actions politiques ont été retentissantes. Pacifiste, il combat également pour la justice sociale, la non discrimination raciale, les droits civiques ou les droits au travail. DAns les 70's, ses apparitions sont bien moins remarquées, il est dépité et tente de soigner ses défaillances psychologiques par l'alcool. Peu efficace : le 7 avril 76, à 35 piges, il se pend.
Keith Relf (1976)
N'ayant ni le physique de Daltrey, ni le charisme de Jaegger, ni la voix de Burdon, Keith n'eut jamais les égars des historiens du rock ou des critiques. Qu'à celà ne tienne, il fut maître à bord d'un groupe de légende. Imaginez un groupe où derrière les murs de Marshall se soient succédés Eric Clapton, Jimmy Page et Jeff Beck. les 2 derniers ayant joué ensemble, formant ainsi un des duos de solistes les plus phénoménaux du rock (jetez une oreille sur Happening Ten Years Time Ago, avec à la basse un certain John Paul Jones).
Lors d'une répétition le 14 mai 1976, alors qu'il accordait sa guitare, il se prend une violente décharge électrique qui le cloue sur place...
Marc Bolan (1977)
Il était le leader de la formation T.Rex, plutôt populaire au début des années 70. Mais pour une gloire plus éphémère car, après leur album référence (The Slider, en 72), T.Rex se fait oublier. Et alors qu'un retour de Bolan est prévu, ce dernier se dispute dans une voiture avec sa copine. Son amie veut avoir le dernier mot et décide d'encadrer un arbre. Le choc est sans appel : Marc Bolan meurt à 30 ans.
Elvis Presley (1977)
Les causes de la mort d'Elvis sont tout aussi mystérieuses et contradictoires que le statut du chanteur est phénoménal. Le 16 août 77, sa fiancée le retrouve dans ses gogues, face contre sol. A leur arrivée à l'hopital, les médecins constatent le décès du King. L'autopsie stipule qu'Elvis est mort d'un simple arrêt cardiaque. C'est sans compter l'état déplorable de Presley. 4 ans plus tôt, il s'effondre en pleine scène à Las Vegas. Octobre de la même année, il est hospitalisé pour une pneumonie. En 75, il est traité pour hypertension artérielle et un abcès du colon. Son corps enfle sous l'effet de la cortisone absorbée en quantité... remarquable. On parle bientôt d'overdose. Des fuites révèlent que les médecins auraient retrouvé la trace de 8 drogues différentes dans son corps.
Keith Moon (1978 )
A une époque, les Who concurrençaient les Stones pour le titre du meilleur groupe de rock de la planète tant leur prestations scéniques étaient hallucinantes. D'abord par accident, puis comme marque de fabrique, ils saccageaient,, atomisaient, pulvérisaient les instruments. Moon fut le premier l'avoir fait chez les Who. Il tapait tellement fort sur ses futs que les peaux ne résistaient pas longtemps. Il s'est éteint le 7 août 78, accidentellement, d'avoir trop pris de médocs qu'il absorbait poru lutter contre l'alcoolisme.
Sid Vicious (1979)
Le groupe au sein duquel Sid Vicious martèle les cordes de sa basse n'est rien d'autre que le collectif qui allait entrainer une révolution dans le monde du rock : le punk-rock. Les Sex Pistols défrayaient la chronique par leur attitude violente et rageuse (arborant sans vergogne et par provocation, des croix gammées), et par leur volonté de rejeter tout l'héritage du rock en le reprenant d'une manière âpre, déjantée et ultra violente. Une autre fumante façon de se faire remarquer fut, pour Sid Vicious, d'être mis en examen et incarcéré pour le meurtre de sa fiancée poignardée à mort. Libéré sous forte caution, il meurt 3 mois plus tard d'une overdose d'héroïne, avant que son procès n'ait lieu.
Bon Scott (1980)
En février 80, AC/DC est à Londres pour enregistrer Back in Black. Le 19, Bon, dont la descente est légendaire, part en vadrouille avec des amis musiciens au Camden Town. Aucun des 2 musiciens ne se souvient avoir accompagné Scott. Il en sortit à 3h, bien cramé, accompagné par un personnage nommé Alistair Kinear qui se proposa de le ramener chez lui. Selon ses déclarations à la police, Bon s'était lourdement endormi adns sa voiture. Il décida de l'emmener chez lui, en espérant qu'il se réveille durant le trajet. Scott dormait toujours. Kinear décida de le laisser bien sagement sur la banquète arrière, l'ayant recouvert d'une couverture. Réveillé tard dans l'après midi, Kinear se souvint du chanteur d'AC/DC dans la voiture. Il le retrouva encore inconscient lorsqu'il décida de l'emmener à l'hôpital où les médecins constatent son décès, dû à une asphyxie provoquée par ses propres renvois. Le choc fut foudroyant, mais loin d'être fatal. Angus et compagnie trouvèrent en la personne de Brian Johnson un remplaçant de choix.
John Belushi (1982)
Qui n'a jamais vu les Blues Brothers part avec un grave handicap dans la vie. Avant d'être un film, cette formation composée de vétérans de la soul de Memphis anima de façon occasionnelle, avec les acteurs Dan Akroyd et john Belushi, l'émission Saturday Night Live. Le décès de John par overdose mit un terme à cette joyeuse aventure.
Marvin Gaye (1984)
Celui là, tout le monde le connait. Mais peu connaissent son influence considérable sur les Stones ou les Who. Sa personnalité forte et éclatatante, fit de lui, et ce avant Stevie Wonder, le premier chanteur de soul-pop noir à intéresser les amateurs de rock blanc.
L'instabilité de sa santé mentale le conduit à vivre comme un clochard, avant de s'exiler en Belgique, où on le convainc de signer un contrat pour un dernier album chez Columbia (Sexual Healing). Sous l'influence de la cocaïne, il retourne vivre chez ses parents, sa santé se détériorant. Il menace régulièrement de se suicider. C'est au cours d'une dispute violente avec son père en 1984 que se déroule le drâme. Se sentant menacé par une enième crise de forte violence, le père abat le fils à bout portant, d'un coup de fusil en pleine tête.
Cliff Burton (1986)
Inutile de présenter Metallica ici. Je passe. Lors d'une tournée en Scandinavie, alors qu'il se rendait à Stockholm pour un concert, le chauffeur du bus qui conduisait le quator, perd le contrôle du véhicule. Cliff est propulsé et traverse le pare brise avant de se faire écraser par le bus qui frenait tant bien que mal. Cette mort dramatique amena le groupe à douter sérieusement, avant d'engager Jason Newsted, moins original, mais tout aussi rigoureux.
Jaco Pastorius (1986)
Tout instrument a besoin d'un maître, d'une personne si brillante et affamée qu'il n'existe plus de limites. Jaco est, avec Stanley Clarke, ce maître, qui représente sans conteste, une démarcation. Très tôt, cet ancien batteur à l'épaule fragile (accident de foot américain) connaît un succès dont il ne réussira à gérer la pression que par l'alcool et la drogue. En 1980, pour répondre à sa faim de composition et d'arrangement, il s'offre un big bang qui va accentuer ses problèmes. Il saborde bon nombre de concerts, plonge encore plus dans la drogue et l'alcool. En 1985, son divorce l'amène à hôpital psychiatrique. En 1986, apparemment guéri, il sombre une fois de plus dans l'alcool. C'est en bon pochetron qui se respecte qu'il croise la route d'un patron de bar récalcitrant dont les 2 molosses lui expliqueront violemment qu'il ne peut pas rentrer dans le bar. Après plus d'une semaine de coma, il sucombe à un traumatisme crânien aggravé d'une pneumonie.
Peter Tosh (1987)
Il est le plus arrogant du trio des Wailers. Il meurt assassiné lors du cambriolage de sa villa en Jamaïque. Le meurtrier, Dennis Lobban, était une vieille connaissance. En 1973, lorsque les Wailers approchent d'un statut international, Peter Tosh enferme quelqu'un dans le coffre d'une voiture. La voiture disparait et la police s'intéresse forcément au dossier. Peter, pour ne pas compromettre ses jours à venir, fait porter le chapeau à Dennis Lobban, à qui il promet une récompense de poids à sa sortie de prison. 12 ans plus tard, Lobban sort de taule et s'installe chez Peter Tosh. Mais il se dispute avec la femme du rastaman et se fait congédier. Il revient donc pour un cambriolage vengeur. Mais devant les cris de l'amie de Peter, il pète les plombs et décharge son pistolet. L'icône du reggae est morte et son assassin pendu quelques jours après.
Andy Gibb (1988 )
Le plus jeune des Bee Gees. La consommation d'alcool et de drogues diverses fatigue et fragilise Andy qui contracte la myocardite, une infection virale qui affaiblit le muscle cardiaque. Il s'éteint à 30 ans, chez son toubib.
Stevie Ray Vaughan (1990)
Riffs inventifs, intros et solos imaginatifs ont fait de Stevie une légende texane de la guitare. Stevie développe très tôt ses talents avec son frère Jimmy Lee qui quitte le foyer familial à 15 ans tandis que Stevie écume les scènes (au moins 2 performances chaque soir) et inquiète ses parents, rentrant quand ils se lèvent avec une haleine chargée d'alcool. Le succès viendra logiquement par la suite. Mais de courte durée. Après un concert dans le Winconsin, un des managers du groupe propose à ses protégés un retour à Chicago en hélicoptère. Mais un seule siège est libre, et Stevie s'en empare. L'hélico percute une montagne un quart d'heure plus tard, emportant avec lui tout l'équipage.
Johnny Thunders (1991)
La presse people a souvent décrit Johnny Thunders comme un junkie vivant à la Keith Richards, mais sans les mêmes comptes en banque. I, appétit pour les drogues, notamment pour l'héroïne, qu'il ne dissimule pas. Son arrivée à New York est remarquée au début des années 70 avec les New York Dolls avant qu'il ne forme les Heartbreakers et s'oriente vers une carrière solo pleine de tournées. Il fait une dernière tournée au Japon, officiellement désintoxiqué. Mais de retour aux States, son corps est trouvé mort dans un meublé à la Nouvelle Orléans. Il semblerait qu'un gros fixe suivi de méthadone ait entrainé son extinction.
Kurt Cobain (1994)
La lettre écrite par Kurt cobain et lue par Courtney Love lors de la veillée funèbre de son mari à Seattle semble être un élément de plus pour affirmer que le leader de Nirvana s'est suicidé. Le 8 avril 1994, un électricien venu poser un système d'alarme chez Cobain le découvre mort, une arme à ses côtés. Son décès est estimé au 5. Cette mort est la plus médiatisée parmi celles des rock stars des années 90. Quand la police découvre Kurt chez lui avec une balle dans la tête, un manuscrit signé de sa main indiquand qu'il se retire du showbiz, elle conclut immédiatement à un suicide, et l'info est diffusée dans le monde entier avant la moindre autopsie ni relevé d'empreintes. C'est pourquoi, au fil des enquêtes menées de toutes parts, la thèse du suicide est controversée. Cette mort profite tant à Courtney Love, la femme de Kurt dont il voulait se séparer, qu'elle s'affiche comme suspect numéro 1. D'autant que le chef médical chargé du dossier n'est autre qu'un de ses amis et qu'elle jouit de beaucoup de relations (les avocats les plus chers, ou un détective proche de Clinton). Toujours est-il que Kurt Cobain avait obtenu un pistolet une semaine avant de mourir. Et bien que ce soit vraisemblablement l'arme du crime, il est improbable que la rock star l'ait utilisée. Son analyse de sang révèle une dose d'héroïne telle qu'il n'aurait pu être en état de tenir un flingue.
Tupac Shakur (1996)
Considéré dans le milieu du hip hop comme un authentique rappeur, Tupac défrayait régulièrement la chronique. En 1993, il est condamné à 15 jours de prison et 45 jours de travaux forcés pour avoir battu Allen Hugues, réalisateur de Menace II society. La même année, il est arrêté pour avoir tiré sur 2 policiers d'Atlanta. En 1994, il est pris pour cible à 5 reprises et dépouillé de joyaux d'une valeur de 50000$. Il est ensuite reconnu coupable d'abus sexuels sur une jeune femme de 20 ans. En 1995, son album "Me Against The World" devient le premier à se hisser dans les hits parades alors que l'artiste est en prison. Mais en septembre 1996, à Las Vegas, à la sortie d'un match de Tyson, il reçoit 4 balles de revolver : 2 dans l'estomac, une dans la main et une dans la jambe. Chose rare, il ne porte pas de gilet pare-balles. 6 jours après, il est annoncé mort.
Jeff Buckley (1997)
Fils de Tim Buckley, qu'il ne connaitra d'ailleurs jamais, ce chanteur était considéré comme le plus prometteur de sa génération. Il n'aura jamais eu l'occasion de le démontrer au delà des deux albums qu'il a réalisés. Comme son père, sa disparition fut aussi violente que précoce. Décidé à rassembler son groupe pour enregistrer son 3è album à Memphis, il n'arrive pas à retrouver les chemins du studio. D'excellente humeur en cette belle journée de fin mai 97, il s'installe sur les bords du Mississipi avec sa guitare, sa radio portable. D'une telle bonne humeur qu'il va jusqu'à se baigner tout habillé en chantant, gardant ses lourdes bottes, lassant sur la plage son compagnon de promenade. Pris par les courants formés par le passage de 2 bateaux, il périt noyé. On ne retrouva le corps que plusieurs jours plus tard.
Michael Hutchence (1997)
INXS est ce groupe au succès planétaire avec l'album Kick qui se vendit à 10 millions d'exemplaires avec les fameux "Need you tonight" et "devil inside". Si les mélodies étaient justes et sans prétentions, l'atout majeur du groupe était son chanteur, Michael Hutchence, sorte de sex symbol qui pompa approximativement les attitudes de Jaegger, Bono et Morrison. Les échecs des albums suivant "Kick", les déconvenues familiales (concernant notamment la garde des enfants issus d'un premier mariage) et sa dépendance à diverses drogues sont, à priori, les ingrédients du cocktail dévastateur qui l'a poussé à mettre un terme à ses jours en se pendant avec sa ceinture dans la suite qu'il occupait dans un hôtel de Sydney.
Tu as du vieux matos qui prend la poussière chez toi? Des bricoles achetées par erreur que tu n'oses pas jeter? Une vieille Strat pré-CBS qui t'encombre? Alors ce topic est pour toi : https://www.guitariste.com/for(...).html
(mais pour la Strat pré-CBS, envoie-moi un MP plutôt)
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