didithegrave a écrit :
Je pense pas que la problématique ait tellement changé, les moyens d'écoute oui.
A l'apogée de l'enregistrement analogique, la reproduction était tout aussi pauvre pour la plus grande partie des gens. Il faut imaginer qu'une fraction infime des consommateurs de musique (probablement dans les mêmes proportions qu'aujourd'hui) possédait du matériel haute-fidelité, c'était le temps des électrophones valises et des cassettes 8 pistes jusqu'à très tard (ça a commencé doucement à se démocratiser au milieu des années 70). Ironiquement la Hi-fi a été vraiment abordable lorsque les japonais ont inondé le marché occidental, en même temps que le CD (aux qualités sonores et dynamiques encore complètement perfectibles) a fait son apparition. Sans parler des K7 repiquées.
Aujourd'hui les gamins écoutent de la musique sur leur téléphone, mais tout le monde a oublié la prolifération des radios transistors dans les années 60.
Je me souviens à ce titre d'une interview d'un ingé son il y a quelques années qui expliquait que le tout n'était pas de sortir un bon mix, mais de sortir quelque chose qui sonnera proprement dans un auto-radio.