ahbr a écrit :
je suis née en 1964, j'appartiens aux dernières classes démographiques "pleines".Mais je n'ai connu que la crise. 18 ans en 1982 , "ne devenez pas architecte ya pas de boulot, ne devenez pas profs, ya pas de postes"....Ne faites pas ci , ne faites pas ça.
j'apprécie peu l'affirmation "ils n'ont pas connu le sida". 20 ans en 1984, nous étions exposés sans ne rien savoir de la maladie, sans connaître l'utilité du préservatif. Les premières formations au collège n'ont débuté qu'en 1986. J'ai enterré un copain mort de cette maladie et ne suis pas la seule.
J'ai enterré une copine en CE2 morte écrasée sur la route. 18 000 morts d'accidents de la route en 1972
Je manque d'humour quand on me dit ok boomer ! (je ne perçois plus le second degré)
Le bon côté c'est d'avoir eu le bon âge pour l'émergence du punk !
Je suis assez d'accord.
Pour moi, la balise pour définir la génération boomer, c'est clairement 68, c'est-à-dire celle qui a connu le monde adulte avec cette transformation culturelle et qui a agi sur le monde dans la période post crise pétrolière (travaillé, fait des enfants). Elle est née à la fin de la guerre (40-60), dans ce moment démographique très dynamique et a participé à l'émergence de la société de loisir des années 60-70.
Les années 60-80, c'est pour moi davantage la génération "crise" effectivement: elle a été scolarisée avec la démocratisation des études faite et a commencé sa carrière professionnelle dans une société de chômage. Elle a connu le numérique très rapidement, contrairement à la génération des boomers qui a connu le monde du travail sans ordinateur. Sa balise, c'est la chute du mur.
Si les boomers fumaient et bouffaient des acides, les enfants de la génération sida se piquaient et prenaient des Ecstasy.
Vous battez pas, je vous aime tous