MORT DE RIRE (je me comprends).
Regardez ce que dit Pitou Cargols, présenté comme un des "patriarches des gitans". Lol j'ai habité 9 ans à Perpignan et je peux vous dire que Pitou, c'est pas un évangéliste. Un mafieux, un parrain, un trafiquant de drogue, un meurtrier, oui.
Un mec qui a deux bagouses à chaque doigt et qui fait faire ses modèles de voiture sur mesure par Mercedes.
Quant à l'allusion au jeune homme condamné 19 fois.... ça doit encourager la police de bosser, ça. Quand on voit le résultat.
Citation:
De violents incidents à Perpignan après la mort d'un jeune homm
LE MONDE | 24.05.05 | 13h04 • Mis à jour le 24.05.05 | 13h45
Perpignan de notre correspondant
La ville de Perpignan a vu en quelques heures la violence éclater, lundi 23 mai, dans le quartier Saint-Jacques, en centre-ville, à la suite d'une bagarre mortelle.
Dimanche matin, Mohamed Bey-Bachir, 29 ans, venu d'un autre quartier de la ville, quittait sa voiture pour faire son marché place Cassanyes, dans le quartier Saint-Jacques. De retour, il trouvait un jeune homme qui essayait de forcer la portière et le repoussait. Furieux, ce dernier, appartenant à la communauté gitane, serait alors parti chercher du renfort et revenu braver celui qui l'avait surpris.
Les trois hommes se seraient alors attaqués à leur victime et l'auraient poursuivi à travers la foule très dense de ce marché, M. Bey-Bachir tentant, en vain, de se réfugier dans un restaurant. La victime aurait alors blessé un de ses poursuivants avec un couteau. "Ils se sont rués sur lui avec une sauvagerie à peine imaginable", rapportera plus tard un témoin. Frappée à coups de barre de fer, la victime succombera, peu après l'arrivée des pompiers.
Trois jeunes gens appartenant à la communauté gitane (dont un mineur déjà arrêté dix-neuf fois par les forces de l'ordre) ont été interpellés pour violences, dimanche après-midi, et un quatrième pour non-assistance à personne en danger, et mises en garde à vue.
Dans l'après-midi de lundi, une soixantaine de personnes se sont regroupées devant le poste de police de la place Cassanyes, tout près du lieu du drame, pour réclamer des autorités "justice et considération", d'autres ont gagné le centre-ville et la mairie. Le maire (UMP) de la ville, Jean-Paul Alduy, a interrompu la séance du conseil municipal pour aller à leur rencontre.
INVITATION À LA MESURE
Le quartier pluriculturel de Saint-Jacques est d'ordinaire un exemple de cohabitation de différentes communautés. De nombreuses associations y travaillent pour insérer des populations en grande difficulté.
Pitou, l'un des patriarches de la communauté gitane, a invité lui aussi les siens à la mesure. "On regrette ce qui s'est passé. Nous, on veut vivre tranquilles, c'est tout. Jusqu'à présent tout allait bien entre nous. On est des chrétiens évangéliques et on n'a rien à voir avec ces histoires. Nous, on demande la paix. On a des enfants et on a peur aussi. Arabes et Gitans, ici c'est la même famille", a-t-il dit.
Ces appels au calme et à la tolérance n'ont pourtant pas été entendus. Lundi soir, une cinquantaine de jeunes d'origine maghrébine réclamant une"justice immédiate" ont endommagé des vitrines de magasins dans le quartier Saint-Jacques. La réunion au commissariat dans l'après-midi, en présence de M. Alduy, du procureur de la République Jean-Pierre Dreno, des membres de la famille de la victime et des représentants des deux communautés concernées, n'a pas pu calmer les esprits.
La nuit tombée, un petit groupe de jeunes d'origine maghrébine est remonté dans le quartier Saint-Jacques, prêt à en découdre avec la communauté gitane. Au moins un coup de feu a été entendu et la police de Perpignan patrouillait, dans la soirée, à la recherche d'un jeune aperçu avec un fusil à pompe. Des forces de police nationale et municipale étaient déployées pour éviter tout embrasement.
Une nouvelle réunion devait avoir lieu, mardi, à la mairie, pour tenter de désamorcer les tensions.
Jean-Claude Marre
Et puis le quartier saint Jacques, un modèle d'intégration;....