casseoreille a écrit :
Oui contre les jeunes assistés ayant la flemme de rechercher un emploi, et pour le développement d'emplois d'auxiliaires de vie. Ces salariés auront pour mission d'aider nos personnes âgées usées par le travail. Parce que cette génération ne pouvait pas financièrement rester au chômage, et prenait le premier emploi qu'elle trouvait, même s'il était éloigné de leur formation, et même si les conditions étaient plus dures!
Tu te trompes de combat casseoreille. Ton âge te rend "anti-jeune" (c'est normal, c'est générationnel). Moi, gamin, j'ai voulu m'investir avec les personnes âgées, vraiment. Je suis arrivé, à 17 ans, avec un copain, dans un "home" (un Ephad" comme on dit maintenant, et je sais que je me trompe sur les lettres, je ne suis pas français). Nous étions remplis de bonnes intentions, nous voulions faire parler les résidents, qu'ils racontent leur histoire (c'étaient les derniers à avoir vécu activement la guerre par exemple). Nous avions mis en place des pièces de théâtre, de marionnettes,...
La réalité d'un lieu de repos nous a vite rattrapé (nous ne le savions pas): on nous a bien expliqué qu'il y avait des règles. Au lieu de nos activités, que nous voulions intégrantes, nous avons dû nous plier au règles de l'institution: "ton activité d'animateur, c'est d'en prendre 4 (il y avait 90 résidents dans l'institution...) le vendredi, et de faire un scrabble"... J'ai vite compris que le problème, ce n'était pas "les jeunes", ou "les assistés", mais plutôt ce qu'on leur laissait faire... C'était tout ce système basé sur l'argent et la rentabilité (sur les anciens) le problème.
Je ne veux pas te juger ici, mais tu tacles parfois facilement "l'autre", sans penser à ce qu'il veut dire. Tu parles souvent de provoquer, mais régulièrement tu provoques "mal", tu ne sais pas ce que ton interlocuteur à vécu. C'est pourtant la base de l'empathie.