L'« appropriation culturelle » d'après Wikipedia (autant dire que ça n'a qu'une valeur indicative, surtout vu le sujet) :
Citation:
La définition de l'appropriation culturelle est sujette à controverse. Le terme originellement désignait uniquement l'utilisation d'éléments d'une culture par les membres d'une culture jugée « dominante »1,2.
Cependant avec le temps et les développements universitaires aux États-Unis, ce terme acquiert une connotation négative, populaire dans le paysage culturel américain, et qui tend à s'importer dans les pays francophones. L'appropriation culturelle se réfère donc parfois aujourd'hui à l'idée que l'utilisation d'éléments d'une culture par les membres d'une culture jugée « dominante » serait intrinsèquement irrespectueuse et constituerait une forme d'oppression et de spoliation3,4. L'expression même d'« appropriation culturelle » est aussi toujours employée pour dénoter de multiples formes de transmission et de redéfinition culturelle (par exemple en sociologie et en histoire rurale).
Cette ambiguïté génère fréquemment des confusions, un « défenseur de l'appropriation culturelle » pouvant se référer à une personne affirmant que l'action d'approprier une culture est bénéfique, ou à une personne affirmant l'inverse.
Depuis la fin des années 2000, ce concept suscite des controverses et des débats de plus en plus fréquents entre ses partisans et ses critiques. Les partisans du concept affirment qu’il constituerait une forme d'oppression et de spoliation. La culture « minoritaire » se trouverait ainsi dépouillée de son identité, ou réduite à une simple caricature raciste5,6,7,8,9.
Ses détracteurs voient en l'attitude des critiques le politiquement correct qui entraverait la liberté d'expression et de création. Ils soulignent les cas de censure et plaident pour un métissage des cultures plutôt qu'un multiculturalisme10,11,12. Le 8 septembre 2016, la romancière Lionel Shriver prend ainsi publiquement position contre le concept d'appropriation culturelle lors d'un discours13 qui provoque la polémique chez les critiques du concept14.
Alors, concept bidon et arme communautariste, ou critère d'appréciation légitime dans un monde hyperconnecté où tout le monde fait désormais concurrence à tout le monde ?