Aussi, la stratégie de ce gouvernement de guignols est admirable.
Silence radio de Macron. On nous envoie d’abord un sbire de l’Elysée qui nous explique que des dispositions ont été prises, et que “15 jours de mise à pied” est la sanction la plus lourde appliquée, historiquement, à un directeur de cabinet. Whaouuuu !
On se demande alors combien de victimes mortelles il faudrait pour un licenciement …!? (parce qu’en plus, le mec a déjà un accident mortel à son actif …)
Ensuite, Macron réussi à envoyer Philippe au créneau pour répondre à cette indécence journalistique à poser de sempiternelles questions stupides…
Celui-ci commence par une longue éloge aux “forces de l’ordre”. Indispensable ! … Normal: on caresse ses “chiens de garde” dans le sens du poil avant tout… Manquerait plus que ces cons de flics se rebellent !
(Ce qui est déjà le cas, soit dit en passant; un "syndicat de poulets" vient de porter plainte! Mdr !)
Philippe admet des faits “Choquants”. A rédacter son texte, et à ce stade; on se demande même s’il a hésiter entre “ennuyeux” et “choquant” …
Il termine disant "L'affaire est aux mains de la justice et c'est très bien".
Ben oui ! pouvoir des mois, voire des années se retrancher derrière la “confiance en nos potes de la justice”; voilà un truc largement “patenté” par toute cette classe politique véreuse.
Enfin, après un temps prudentiel, quand un “non lieu” sera en vue pour “L’affaire Benalla”, la moitié de la population se demandera; “… C’était quoi déjà, l’affaire Benalla …!?” (… Ou est ce quelqu’un a des nouvelles des Fillon, avec pourtant les gamelles qu’ils ont au cul ces deux ordures !?)
Les fachos, eux, se montrent réservés pour l’instant. Ce genre de pratique étant admises et même un pilier de ce qui serait leur stabilité politique s'ils devaient gouverner, et ferait donc parti de leur stratégie… Difficile de prétendre s’y opposer !
Pourtant, ça devrait les démanger de faire remarquer qu’un juif tunisien et protégé de Macron, a réussi à se faire une place dans les plus hautes sphères sécuritaires de l’Etat, pour aller taper sur la gueule de prolos et étudiants, bien français, à Paris, dans une traditionnelle et folklorique manif du 1° mai.