Construction d'un kit ceriatone stray cat (terminée)

Construction terminée, suite et fin en page 2

DISCLAIMER

Un ampli à lampe fait appel à de hautes tensions qui peuvent vous TUER, et ce même si l'ampli n'est plus alimentée.

Je décline ,ainsi que toute l'équipe de guitariste.com, toute responsabilité en cas d'accident.
Ce présent topic est uniquement à titre informatif et ne représente en aucun cas un tutorial pour créer ou modifier un ampli à tube.

Si vous n’avez pas l’expérience nécessaire pour identifier les condensateurs de filtrage qui contiennent ces hautes tensions, n’entreprenez aucune modification vous-même.
Aussi, si vous ne disposez pas de notions suffisantes en électricité, ne vous lancez pas dans un projet de ce genre sans vous être au préalable formé.


Comme déjà abordé sur le sujet "ceriatone, user club", je me propose de vous faire découvrir, étape par étape, la fabrication d'un ampli à lampe, à partir d'un kit ceriatone (les étapes ne doivent pas être fort différentes pour les autres fournisseurs de kits).

L'objectif est de donner une idée générale du comment et de la difficulté réelle de l'entreprise plutôt que d'être un vrai tuto style mode d'emploi LEGO.

Libre aux modos de déplacer ce topic dans la partie "bricolage" s'ils l'estiment nécessaire.


Avant propos

Je ne suis probablement pas la personne la plus apte pour lancer ce sujet, mon niveau doit se situer dans la gamme "débutant amateur", et j'ai appris un maximum (lecture schéma, tracé layout, fonctionnement d'un étage à lampe...) lors de la réalisation de mon clone d'hotbox:
https://www.guitariste.com/for(...).html

Je ne saurai que trop vous conseiller de commencer par un projet de pédale à tube avant de vous attaquer à un ampli; c'est vous qui voyez.


Le kit utilisé pour le présent reportage est le dernier né de chez ceriatone: le Stray Cat, clone du badcat Hotcat.

La commande

Très facile, tout se fait par mail avec nik, le responsable de ceriatone. Je soupçonne Nik d'être en fait plusieurs personnes; il répond en effet à n'importe quelle heure, même au milieu de la nuit en Malaisie et le WE.

Une fois mis d'accord sur le kit, les éventuelles options (j'avais demandé un upgrade Sozo mais monsieur a oublié de le faire; il me laisse le temps de tester mon ampli et je lui dirai d'ici un mois quoi faire, m'envoyer les Sozo ou me rembourser la différence; ce n'est pas plus mal) et les modalités d'envoi, il ne vous reste plus qu'à patienter (quelques jours dans le cas d'un kit "non construit").

Après avoir pris congé de Mlle UPS, et non sans avoir pris soin de lui régler votre dû



vous vous retrouvez avec un énorme colis au milieu de votre salon.



Ca pèse une tonne, et à l'ouverture, vous avez suffisamment de petits morceaux plastiques pour occuper votre chat jusqu'à la fin de ses jours.



On déballe l'ensemble, non sans récupérer 300m de film alimentaire (il a l'air de faire une fixation là-dessus Nik de ceriatone, chaque élément est entourée de km de film alimentaire), et on fait le point sur l'ensemble des éléments.



On retrouve donc dans la boite:

Le chassis et ses deux faces décoratives.
Le transfo de puiussance, de sortie et le choke.
Les sockets des lampes.
Les lampes.
Divers cables.
Des vis écrous boulons en tout genre.
La plaque portant le filtrage, la rectifictation et le préampli.
Les potards, les jacks femelles, les switchs et les fusibles.

A suivre...

Vis, boulons et tournevis


Pour la première partie du montage, pas de grosse difficulté.
On va se contenter de peupler le chassis avec l'hardware fourni.

Notons que je décris ici la méthode que j'ai utilisé, rien ne dit que c'est la seule ni la meilleure.


On commence donc par fixer les divers switchs et potards tel que précisé sur le layout.



On place aussi les sockets pour les tubes, ne pas oublier de poser les oeillets pour la terre.
Pour le bon positionnement des sockets puissance et rectif, veillez à ce que la petite languette soit dirigée vers l'arrière du châssis (petite encoche dans l'ouverture centrale).




On place les transformateurs et le choke.



On place les supports pour les plaques (ne pas oublier de mettre une rondelle pour éviter le dévissage accidentel).



On place ensuite les petits ponts qui serviront de support aux résistances. Attention, si vous fixez un élément sur la partie centrale, il se verra relié à la terre, on en parlera plus tard.




Vu de l'extérieur, on s'y croirait déjà!


Les outils nécessaires:

Tournevis
Clé à oeil ou à cliquet (attention de ne pas forcer comme un bourrin pour détruire les filetages)

Même si je compte pas m'en faire un..intéressant!

Surtout quand il y a de belles photos

Une fois le châssis peuplé (compter deux petites heures), on peut passer dans le vif du sujet.

Il vous faut du matériel complémentaire:

Fer à souder + soude
Pince coupante
Pince à dénuder
Pince de type "brucelles"

On va pouvoir suivre le layout fourni par ceriatone http://ceriatone.com/images/la(...)e.jpg et créer petit à petit l'ampli.


Chauffage de filaments

On va commencer par tirer les cables pour le chauffage depuis le transfo jusqu'au tube. Bien les torsader pour éviter toute interférence magnétique.



Tant que l'on en est à s'affairer autour du transfo de puissance, on en profite pour relier les autres cables en sortant vers le switch et vers la terre, toujours en se fiant au layout.



Vous devrez sélectionner les cables d'entrée en fonction du voltage de votre pays (120-220-240v). Coupez les cables inutilisés (verifiez à 9x!) et isoler l'extrémité avec de la gaine thermorétractable (fournie dans le kit).

Profitez d'avoir la main à torsader les cables pour vous occuper des tubes du préampli. Placez aussi la feuille d'alu pour éviter les interférences sur le transfo de sortie.



Et n'oubliez pas que les tubes de puissances aussi doivent être alimentés.


Je les ai volontairement oublié ici, dans un but didactique bien entendu.

Ce sera par après,



A suivre

Suite et fin en page 2

sympa ce petit guide. Sans etre expert en electronique, je suis apte à faire des soudures propres donc pourquoi pas...

sympa. Bon courage

Bonjour!
je pense qu'il faut suivre une hierarchie.
Cet à dire ,rien n'empeche à l'executant de monter et de cabler l'ensemble de l'ampli,comme indique un schema.

test hors tension
La continuitée,peut se faire verifier par le monteur
De meme pour la verification de polarisation des condensateurs
On verifie au multi metre si il n'y a aucun court circuit.
Le test de continuitée
Les soudures
Le passage des cables

Mise sous tension

intervient un electro confirmé
Le montage est toujour scrupuleux
Mais il arrive d'avoir des pannes l'hors de la mise sous tension et de là ,reglage de bias et mise au point
La mise au point nescessite une personne avec connaissance.
une fois l'ampli cabler....

(faite le verifier,donc valider)

Tu preches pour ta paroisse jeff10 ou quoi ? seul un "pro" peut monter un ampli , c'est ton propos ?

Euh... Soudure, non ? Si tu arrives à souder avec de la soude, je te payes une bière quand tu veux

Par contre pour la lisibilité, vu que tout le monde répond avant la fin, tu devrais faire plusieurs posts de suite en marquant juste "réservé" dedans, et tu édites au fur et à mesure

ou juste éditer ton premier post au fur et à mesure

Mr. dickhead

exemple la livreuse d'UPS
Tu es peut etre contrain d'y montrer à cabler?

Non pas forcement que pour les pros
Mais la mise au point ,donc est faite sous tension, et de là
un electricien peut le faire,pas un novice.

En realité soudure n'existe pas
Ceux sont des brasures puisqu'il y a apport

L'objectif du topic n'est pas de dénigrer le boulot des pros.
Je veux juste montrer quel boulot est nécessaire pour monter un kit, pour peu que l'on ait un peu de background.

La construction de l'ampli est terminée et il fonctionne.
Bien entendu, il y a eu un petit debugage, mais beaucoup moins important que ce que je pensais avant de me lancer dans ce projet.

Concernant la mise au point du kit, j'ai choisi entre autre le stray cat car il est cathode bias, supprimant de ce fait une grosse partie de la mise au point.


Enfin, il est vrai que j'aurai du réserver quelques posts, mais je ne pensais pas que ça me prendrais si longtemps à taper/coller. Et vu que je bossais aussi (de 16 à 19h30), j'ai pas eu le temps de terminer.

Tubes de puissance et lampe redresseuse

Le châssis étant encore relativement vide, on va profiter de tout cet espace pour câbler au maximum les sockets des lampes de puissance et de la redresseuse.

Le layout fourni par ceriatone est d'une grande simplicité, il suffit de suivre les cables, regarder d'où ils partent et où ils se rendent, et répliquer le tout.
Avec un peu d'attention et de patience, on s'en sort très bien. (bon, d'accord, même comme ça, on arrive à se planter)

A nouveau, je précise que je ne suis pas un pro, les soudures sont solides à défaut d'être belles.



Les grosses résistances en pierre servent à absorber une partie de la puissance lorsque le switch 15W/30W est sur 15W.
Evidemment, Nik étant probablement dans un mauvais jour (à mon avis il a préparé mon ampli un vendredi après midi), il a oublié deux des quatre résistances.
Pas trop grave, ça coute à peine un euro pour les deux dans le petit magasin d'électronique du coin, mais ça doit être bien plus pénible pour quelqu'un qui habite au milieu de nulle part.



A ben, tant que j'y suis, on va enfin corriger notre erreur de tout à l'heure et rajouter le chauffage des filaments sur les tubes de puissance.
Tant que c'est chaud dans le coin, on raccorde le switch low/high.


Notons la résistance 10W1K reliée par erreur à la portion centrale du petit pont, autrement dit, en contact direct avec le châssis. Erreur d'attention (en fait non, je n'avais pas pensé que le centre était en une pièce, soit).
Erreur rapidement détectée lors de la mise sous tension, la température atteinte par la résistance commençant à la faire fumer.
Heureusement, pas de dégât.


La logique utilisée est de garder tous les câbles, quels qu'ils soient (c'est plus facile ainsi) perpendiculaires les uns au autre. EN travaillant sur trois dimensions, on peut se faire croiser 3 câbles perpendiculairement au même endroit. Le câble utilisé se prête bien à ce petit jeu.




Tant qu'on y est, en rajoutant tous les éléments nécessaires sur le socket de la lampe rectifieuse (diodes, capa), on place le circuit redresseur qui pourra être utilisé alternativement avec la lampe rectifieuse (pour un son plus droit).



Oui, je sais, c'est un peu le bordel dans ce coin du châssis, mais c'est accentué par la photo.

Plaque d'alimentation

Les sockets des tubes de puissance et rectifieuse étant cablés, on peut passer à l'étape suivante qui est la mise en place de la plaque d'alimentation.

Petit soucis lors de la pose, les trous percés dans la plaque pour glisser les supports sont beaucoup trop fin. N'ayant pas d'outil adéquat pour les élargir (une simple mèche aurait pourtant fait l'affaire), j'ai légèrement forcé dire de faire rentrer et consolidé le tout avec un peu de colle superglue (tout à fait inutile sachant que je pouvais soulever l'ampli en tenant la plaque, mais bon).


J'en profite pour signaler que lorsque certains cables sont retords et ne veulent pas garder la direction que vous vouliez leur donner, Miss superglue peut aussi vous donner un coup de main (système D maison qui marche pas mal)

Notez que les cables du choke (jaune) viennent se fixer sur la plaque d'alim.


Transfo de sortie

Avant d'attaquer la grosse pièce qu'est la plaque du préamp, on peut cabler le transfo de sortie.

La partie la plus simple est la secondaire, celle qui se connecte sur le switch sélecteur d'impédance: le 4 sur le 4, le 8 sur le 8 et le 16 sur le 16; le zéro allant à la terre. C'est joli, ça fait arc en ciel.



La partie primaire se connecte sur les sockets de tubes de puissance (pin 3) et sur la plaque d'alim.
Sur la vue d'ensemble, ça commence à se complexifier.




Quelques détails avant le preamp

Avant de poser la plaque de preamp, en vue de vous faciliter la vie et profiter d'un accès pour l'instant encore relativement facile, je vous conseille de souder aux pins des lampe du preamp tout ce qui peut l'être: résistances, ponts entre pin...

Profitez-en aussi pour faire de même avec les potards et surtout les jacks d'entrée.

Notons que ceux-ci ont un sens de fonctionnement, ne vous imaginez pas les utiliser dans l'autre sens, les pins ne sont pas interchangeables, au risque d'envoyer l'intégralité du signal à la terre (et donc n'avoir aucun son).

Un petit schéma pour comprendre comment fonctionne le jack femelle.


Enfin, pour véhiculer le signal avec un minimum de perte/interférence, le cable utilisé est de type coaxial, avec un blindage donc.
Ce blindage doit être relié à la terre.

Pour ce faire, il va falloir dénuder le câble en deux temps, la première portion doit exposer l'âme du câble (ou passe le signal) sur une partie, l'isolant sur l'autre. Le signal transite par cette partie.
Plus loin sur le câble, il faut mettre à nu le blindage de façon à pouvoir le relier à la terre.
Dans ce cas, le procédé qui m'a semblé le plus efficace est de souder un deuxième câble directement sur le blindage. C'est pas très beau, mais ça semble marcher.




La plaque de preamp

Lorsque pour la première fois vous la déballez, vous vous dites que vous allez passer deux jours à tout cabler, elle ressemble à un hérisson tellement des cables sortent de partout.


Rassurez vous, ce sera probablement plus facile que prévu.


Ce n'est pas ma plaque, je n'ai pas de photo, c'est juste pour illustrer.

Avant de la visser sur le chassis, je vous conseille de bien repérer tous les câbles tant que vous pouvez faire tourner la plaque et déjà les diriger dans la bonne direction (si le cable doit se souder sur la plaque d'alim, vous pouvez déjà le couder pour l'emmener dans la bonne direction par exemple).
Ensuite, vous pouvez replier vers le haut les cables pour qu'ils ne vous gênent pas lorsque vous vissez la plaque sur ses supports.

J'ai commencé par souder le coté lampe, en allant de la gauche à la droite.


Comme vous pouvez le constater, j'ai tenté de garder un soucis de perpendicularité constant. Dans la mesure du possible du moins.
Par ailleurs, notez que je me suis procuré les deux résistantes manquantes (pierre blanche).


Une fois le coté lampes terminé, je passe au coté potards, toujours de gauche à droite.



Comme vous pouvez le voir, je n'avais pas encore placé sur les potards les différentes résistances et autres ponts et mises à la masse.
Mais ça n'a pas tardé.




A ce stade, normalement, votre ampli est sensé être terminé (c'est beau de rêver )

Vérification, test et debugage

Outil:
Multimètre
Cerveau (jusqu'à présent, il n'a que peu servi)

Si vous disposez d'une totale confiance en vous et d'un égo démesuré, vous pouvez directement brancher le tout, c'est sûr que ça fonctionnera.

Pour tous les autres, je conseille de passer par quelques étapes de vérification (ce sont celles que j'ai utilisé, il y en a probablement des tas d'autres).



Tout d'abord, avant même de brancher quoi que ce soit, je vous conseille de tester chaque connexion, layout en main.

Pour ce faire, mettez votre multimètre en mode test de diode, très pratique, si la liaison se fait, votre multimètre émettra un BIP. Testez chaque connexion en suivant votre layout.

Le mieux, même si c'est long, est de procéder de façon organisée, du haut gauche au bas droit du layout: on teste toutes les connections du premier switch, du second, de la lampe témoin, des potards, des jacks, puis on passe au niveau inférieur, teste la plaque d'alim, la plaque du preamp, les lampes du preamp, la rectifieuse, les tubes de puissance pour finir par les jacks de sortie.

Une fois que vous avez vérifié toutes les connections (et qu'elles se font au bon endroit), vous pouvez encore faire un test complémentaire: posez une de vos électrodes sur la masse en étoile et avec l'autre testez toutes les mises à la masses (si vous avez bien bossé, tous les câbles verts).


Ensuite, il va falloir brancher l'ampli, pas la peine de mettre les lampes pour le moment.

Attention, à partir du moment où l'ampli a été branché, il constitue une menace, risquant de vous électrocuter à tout moment.


Avant de brancher la prise, vérifez que le switch est sur off, idem pour le standby.

En passant l'ampli sur ON, la lampe témoin devrait s'allumer. Si elle s'allume sur OFF, c'est que vous avez cablé les switchs à l'envers, ça arrive.


Vous pouvez aussi en profitez pour vérifier que le chauffage arrive bien sur les pins adhoc (4-5 et 9 sur les tubes de preamp).

Si tout va bien, vous pouvez tout débrancher et placer les tubes ainsi que le HP (n'oubliez pas de bien régler le switch d'impédance).

Mettez l'ampli sur ON et attendez, guettez toute fumée suspecte et n'hésitez pas remettre sur off en cas d'alerte.
Si cela arrive, drainez les condensateurs (voir si dessous) et regardez quel est le problème avec la résistance en question (probablement qu'elle est reliée à la masse alors qu'elle ne devrait pas).


Aparté: drainer les condensateurs de filtrage

On en parle tout le temps, et probablement que presque tout possesseur d'ampli à lampe connait la nécessité de ce faire avant de plonger les mains dans les entrailles de leur machine à son.

Pourtant, on n'explique presque jamais la méthode?
Je comprends que l'on pense éviter ainsi que quelqu'un qui n'y connait rien aille mettre ses mains là où elles n'ont rien à faire, soit.
Pour ma part, il me semble indispensable d'expliquer cette méthode, et éviter ainsi que quelqu'un prenne des risques inutiles à cause d'une méthode inefficace.

1. Débranchez l'alimentation après avoir mis l'ampli sur OFF. Mettez le switch standby sur la position "jeu".
2. Localisez la pin 1 de V1 (la première lampe de preamp). En observant le layout, vous verrez qu'elle est connectée aux caps de filtrage par une résistance de 100K.
3. Avec un câble alligator, reliez cette résistance avec le châssis. Les condensateurs vont se drainer à travers cette résistance en quelques minutes. Laissez le câble en place tant que vous travaillez mais n'oubliez pas de l'enlever avant de rebrancher l'ampli (et de repasser le standby en position off).

Photo tirée de metroamp.




Vérification, test et debugage. Suite


Si tout se passe bien, après 45 secondes, passez le standby sur ON et observez à nouveau votre ampli à la recherche de toute surchauffe suspecte. En cas de soucis procédez de la même façon.

Si rien ne se passe après un certain temps, je vous conseille, avant de brancher un instrument, de faire tourner les potards à vide.
La manipulation du master volume devrait apporter un souffle progressif dans le HP, augmentant avec le gain et plus ou moins modulée par les autres potards.

Si vous n'entendez rien avec le master à fond et tous les potards à 12h, vous vous êtes plantés quelque part (passez tout de même le standby sur OFF, rien ne dit que vous ne l'avez pas branché à l'envers), recommencez les vérifications depuis le début.
Si les parasites sont énormes, même à faible volume, il y a aussi un problème.

Si vous avez le souffle comme il faut, bien modulé par les divers potards, il est peut-être temps de branchez votre gratte, il y a de forte chance que votre ampli fonctionne.
Si la guitare n'est pas du tout amplifiée, vous avez certainement un problème avec le signal, vérifiez qu'il ne part pas à la masse.


Pour info, les erreurs rencontrées lors de ma construction (il n'y a pas de honte, et j'ai fait beaucoup moins d'erreur que ce que je pensais ) :

1. Switch câblé à l'envers (découvert après branchement, pas de répercussion sur le fonctionnement)
2. Une résistance (celle en pierre) branchée sur la mauvaise branche du pont et de ce fait reliée à la masse. (découvert après branchement, la résistance a failli brûler)
3. Un cable soudé sur une mauvaise pin (découvert avant branchement, sans incidence)
4. Jack d'entrée cablé à l'envers (découvert après branchement, pas d'amplification de la guitare)
5. "Coulure" de soudure dans deux des orifices de branchement des lampes de preamp. Impossibilité de fixer la lampe avant d'avoir fait fondre et aspiré cette soudure en surplus. (découvert avant branchement et sans conséquence).