Impro

Gl@sh
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    Gl@sh
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salut...je me suis toujours demandé un truc en impro.
Imaginons qu'on ait un accord de Am et kon improvise sur la gamme de la mineur...on peut faire n'improte quel mode.
Non??
l'enzym
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  • #2
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    l'enzym
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oui, tu peux faire tout les modes mineurs (Eolien, Dorien, Phrygien et Locrien)
Gl@sh
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  • #3
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    Gl@sh
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ok c bien ce ke je pensais...et je pense que c normal puisque tous les modes issus d'une même gamme contiennent les mêmes notes (les notes de cette gamme).
D'où ma question, à quoi servent les modes...peut-être à mettre une note en valeur puisque suivant le mode on commencera/finira par telle ou telle note?
atroposi
Un mode s'est une sonorite specifique d'un accord, alors qu'une gamme s'est la sonorite generale de plusieurs accords
l'enzym
  • Special Ultra utilisateur
  • #5
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    l'enzym
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fab_gratte a écrit :
D'où ma question, à quoi servent les modes...peut-être à mettre une note en valeur puisque suivant le mode on commencera/finira par telle ou telle note?

Bah personelement je ne pense jamais en terme de mode.
Par exemple, pour l'accord de Amin, je ne me dis pas "je vais improviser en A Dorien", je me dis plutot "je vais improviser sur la gamme de G majeur".

Donc pour moi, les modes ca sert à donner un nom à cette couleur particuliere (dans l'exemple, couleur amené par le F# - de la gamme de Gmaj - dans un contexte Amin)------> ce qui rejoint ce qui a été dit plus haut: "une mode c'est une sonorité spécifique d'un accord"
pif
  • #6
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    pif
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Ah tiens, je vais peut-être pouvoir me rendre utile...

Le système gamme majeure/mineure est issu de l'harmonie classique occidentale, les modes aux noms Grecs sont aussi connus sous le nom de modes "ecclesiasitques", vu qu'ils étaient utilisés dans les chants religieux, et ils sont tombés en désuètude, jusqu'à il n'y a pas si longtemps.

La tonalité va surtout être utilisée avec de l'harmonie dite "fonctionelle" et en suivant des règles de résolution. La modalité en jouant sur une sonorité spécifique.

En pratique? Je ne peux vous donner que ma "méthode", probablement imparfaite... Il s'agit de trouver le "centre" musical, une note, un accord, un balancement d'accord, un intervalle... Après si vous vous dites "là je joue en F Lydien, là en D Dorien" alors que vous jouez la même gamme, ça n'a pas forcément d'intérêt. Les modes sont là surtout pour s'imprégner d'une ambiance, d'un son, pas pour multiplier la nomenclature.

Donc, sur un passage de ce style, si vous sentez que c'est plus un F Lydien avec des passage ou l'accompagnement est en Ré, il faut le penser de cette manière et le faire sonner de cette manière.

Si vous avez du mal à trouver le son spécifique, justement, apprendre à le développer et l'entendre est excellent. Le mieux est à mon sens de jouer avec un bourdon, exemple: G à vide pour bosser un G Lydien, Locrien, etc... des exemples de ce style de développement en pagaille dans Tool, "Dream Brother" de Jeff Buckley par exemple.

Pour en exploiter tout le jus, un exemple canonique: le début de "The Riddle" de Steve Vai, ou il attaque directement sur la quarte augmentée et centre ses phrases autour de cette sonorité.

Voilà, j'espère avoir été au moins un petit peu clair et utile.
pif
  • #7
  • Publié par
    pif
    le
Pour clarifier, tiens. L'enzym, pour trouver les doigtés et jouer sans s'emmerder, je fais comme toi, évidemment.

Mais penser en terme de mode permet de faire ressortir une autre couleur. C'est une approche complémentaire et non oppposée, comme généralement en musique.
Topino
  • Special Total utilisateur
  • #8
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    Topino
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Penser en terme de mode est surtout utile sur des morceaux où la trame ne varie pas (ou peu). Pour pouvoir improviser sur 10 mesures (ou plus) sur un même accord, les modes deviennent un outil très utile.

Une fois de plus l'exemple type : "So what" de Mile Davis avec l'immense John Coltrane au sax......
"Pourquoi jouer tant de notes alors qu'il suffit de jouer les meilleures ?" [Miles Davis]
pif
  • #9
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    pif
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Dans un autre type de contexte, rock/grunge/metal/bidule, je pense souvent en termes de mode.

Par exemple un riff avec une base de E/F thrashoïde, je le pense en terme (au hasard...) de phrygien. Je sais pas, hmmmm, "Would?" de Alice in Chains, tiens, par exemple.

Ou alors une de mes compos avec un balancement continu de F#m à E7, je le pense en E mixolydien (tout en faisant sentir le changement d'accord, mais l'ambiance repose plus sur le E7). Plutôt qu'en La Majeur ou en alternance Fa éolien/Mi mixolydien.
"There's such a fine line between stupid... and clever"

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