10:15 a écrit :
(...) le palissandre que j'utilise (Dalbergia Spruceana, palissandre d’Amérique du sud, 1000kg/m3)
je te défis de faire la différence au touché avec de l'ébène
Sur un plan plus général et assez éloigné des préoccupations pointilleuses et distraites de ce colloque, il est très très difficile, le plus souvent, de différencier le
Dalbergia Nigra (le célèbre palissandre de Rio) avec ce
Spruceana.
C'est ce qui explique que pas mal de Rio aient été écoulés sous l’appellation
Spruceana car cette dernière n’était pas inscrite au CITES, il me semble ; et peut-être est-ce encore le cas.
À l’évidence, et l’inverse aussi, pas mal de Rio plus ou moins anciens, équipant prétendument bon nombre de guitares acoustiques, voire électriques, sont en fait des
Spruceana.
Autrement, le
Dalbergia Retusa (ou palissandre
Cocobolo) est aussi compact, huileux et serré que bon nombre d’ébènes, de
Nigra ou de
Spruceana et donc au moins aussi difficile à distinguer au toucher
.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.