JayBea a écrit :
(...) 20% de cordes
20% de micros
40% de guitariste
20% de la planche à pain (...)
20 % de cordes ?
Portion raisonnable.
Sans corde, c’est moins facile. C’est un peu, comme à vélo, le régime sans selle, faut y croire.
Pas de micro ?
Pas grave. Reste l’acoustique du cœur.
Une petite moitié pour le guitariste ?
Pas moins, vraiment pas moins, voire beaucoup, beaucoup plus.
Bon, sous un certain jour, ça fourgue un peu d’être humain parmi les objets, au calcul. Celui-là, l’humain, qui sans rien entre les pattes arrive au moins à garder la voix, la sienne, dans le chant, et à s’en satisfaire, du bout des lèvres.
Allez,
all-in.
Oui, il suffit.
Un cinquième pour la planche à pain, disais-tu ?
Du moment que le manche et la poutre à micro(s), le nerf de la guerre et la mère de toutes les batailles, demeurent ici, aux ordres et en ordre, ça passe crème
Après, la hiérarchie des quantités...?
JayBea a écrit :
(...) J’ai pas regardé la vidéo, si jamais je suis riche un jour il faudra bien que je croie en mes dépenses vintages true historic
C’est sûr que je ne suis vraiment pas prêt à solder toutes mes vieilleries, mes vénérables bêtes à cordes, mes vieilles liaisons ; et qu’il y a,
«au-delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union»... ou, plutôt, de ces unions
.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.