La manière de jouer de Robert Johnson

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
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quelqun en a parlé , mais personne a mis la video

etant fan de Son House , Robert johnson etc .. (et des reprise de Jack white) je joue beaucoup ce style, je n'est pas trop les "mots" de vocabulaire adequat comme vous ^^

mais comme on a dis , le rythme est primordial

et pour jouer du Son house par exple, n'oublie pas les accordage en Open-G ( DGDGBD ) , bien etouffé les cordes, usage du slide (qui n'est pas trés dur au passage, avec un peu de pratique )

Bon courage
DJayNot
Je vais tenter de clore cet aparté sur ce "sweeping", qui, en ce qui semble nous concerner ici, serait bien plus proche du rasgueado flamenco.
Et en relisant wiki ce matin, je pense avoir maintenant une idée de cette caresse au médiator qu'est le sweeping.

C'est bien évident que ce style de blues du delta fait la part belle aux techniques de main droite.

Pardon d'avoir passé une page à chipoter sur un terme qui m'était inconnu.
- Maman, quand je serai grand, je serai guitariste!
- On peut pas faire les deux, mon fils!

Fan de Petty Booka
abronsius
nico351 a écrit :
J'ai pas vu de difficultés dans ce que faisait la dame


En fait, ce n'est pas parce qu'on ne peut exécuter un morceau ( du moins dans l'immédiat ) que l'on doit être subjugué par la prestation de cette joueuse. Je trouve son jeu simpliste ( en fait elle est dans son domaine ) et un peu limité, youtube nous gratifie bien souvent d'instrumentistes exceptionnels même inconnus ( il y en a aussi en France évidemment ) et tu devrais en écouter d'autres, tu verrais alors que cette guitariste ne casse rien, tout au moins pour ce qui concerne cette partition.
rhum66
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    rhum66
    le 12 Mai 2014, 14:36
GUITARE ACOUSTIC a consacré un numéro spécial à Robert Johnson l'année dernière je crois.
Il ya une analyse musicologique de son style et plusieurs partitions y sont disponibles.
Je crois que c'est la meilleure chose que j'ai vu sur lui en français dans le texte.
On y apprend que Robert jouait avec plusieurs open tuning (5 ou six au bas mot...), et que certains accordages sont encore en discussion/litiges entre expert lors des transcriptions à l'oreille.
Le mieux est d'appeller le service client pour voir si cet ancien numéro est toujours disponible.


Pour se distraire enfin avec la légende :


Johnson colporte son lot de legendes, le fameux pacte avec le diable au carrefour highway 61-49 , l'apprentissage éclair de la guitare, les femmes et la route.


Clarksdale, Mississippi
Blues legend has it that Robert Johnson met the Devil at a crossroads, and that's where he got his guitar talent. A leading contender for the crossroads where this took place is the intersection of Highways 61 and 49, the two main highways through the Delta. Problem is, the meeting never happened: It actually was Tommy Johnson (no relation), who claimed he "had gone down to the crossroads to meet Legba, a devious African god, who returned his guitar and taught him how to play afresh." (Fodor's Rock & Roll Traveler USA, p. 116).
The roads have moved, and they don't meet where they did then. But we were in Clarksdale, in the middle of a furious thunderstorm, and the lights had just gone out in the pool room where Alex was cleaning Ken and Doug off the table, and it was 11:30 p.m. The temptation was too easy--we drove up to the crossroads.



Midnight at the Crossroads (Highways 61 and 49)
Further amplification on the crossroads myth, from Folk Beliefs of the Southern Negro, by Newbell Niles Puckett (Patterson Smith, 1968, as quoted in Lonely Planet's Deep South, p. 327):
If you want to make a contract with the devil . . . Take a black cat bone and a guitar and go to a lonely fork in the roads at midnight. Sit down there and play your best piece, thinking of and wishing for the devil all the while. By and by you will hear music, dim at first but growing louder and louder as the music approaches nearer . . . After a time you feel something tugging at your instrument . . . Let the devil take it and keep thumping along with your fingers as if you still had a guitar in your hands. Then the devil will hand you his instrument to play and will accompany you on yours. After doing this for a time he will seize your fingers and trim the nails until they bleed, finally taking his guitar back and returning your own. Keep on playing; do not look around. His music will become fainter and fainter as he moves away . . . You will be able to play any piece you desire on the guitar and you can do anything you want to in the world, but you have sold your eternal soul to the devil and are his in the world to come.
The movie Crossroads made much of this myth, including a jam session where Bach's music finally beats the Devil's rock-'n'-roll.
Although there's nothing to the myth, the haunting music Robert Johnson left behind fits it well, with songs like "Hellhounds on My Trail," "Me and the Devil Blues" and "Crossroads Blues," which Eric Clapton made famous when he was in Cream.
The story of his death fills out the legend: Allegedly poisoned by the owner of a jook joint he was playing in (because he'd been flirting with the owner's wife), he was said to be "on all fours, 'baying like a hell hound' moments before he died" (Deep South). What's more, nobody really knows where he's buried. (See the Greenwood page for further notes and pictures.)
Robert Johnson was born in 1911 in Hazelhurst, MS, which we drove through very late at night on our way to New Orleans (we didn't stop).
Since he died in 1938, a lot has been written about him; a lot of what he played has filtered into modern music, in both homages and indirect influences (along with Eric Clapton, little bands like Led Zeppelin and the Rolling Stones, among others, both acknowledged their debt to him, including many of his songs in their repertoire). For more about him, you could start with the boxed set "Robert Johnson: The Complete Recordings," issued by Columbia in 1990, with a booklet that includes all kinds of biographical detail, full lyrics, a copy of the death certificate, and musings by Eric Clapton and Keith Richards.
The Delta Blues Museum
SHUT UP AND PLAY YOUR GUITAR (f.ZAPPA)
pour ceux qui aiment les jams-impro, sur backtracks:
https://www.youtube.com/user/r(...)ideos
o aeric o
Robert Johnson et bien d'autres sont là, en anglais uniquement

http://www.tomfeldmann.com/#!lessons/cfvg

La finalité étant de s'imprégner de leurs techniques, et construire, avec notre sensibilité notre propre blues.
Toine68
Je trouve la façon de jouer de notre ami stone très touchante sur cette vidéo.. Et pourtant je suis pas particulièrement fan du bonhomme !
Bluejack
B'soir.
S'accorder en Eb et avec le capo en case II est pas mal pour avoir
le son de Kind hearted woman, Sweet home chicago, Me and the devil.

En open G ou A pour Walkin blues
Open D pour preachin blues.

Je sais ca de ce bouquin qui est trés bien
http://www.musicroom.fr/fr-fr/(...)EcAQQ

Plus j'ecoute RJ et plus je suis sur le c... en live ce devait etre trop baleze.

J'ai passé la nuit au carrefour de la RN7 et du CD12.....et il s'est rien passé.....
Le blues élève l'ame ; le parapente élève l'homme.

I-IV-V
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12
Bluesplaya
Edit: Je viens de me rendre compte que c'est un vieux thread... tant pis le post est fait.

OP: Tu t'attaques a un des monstres du Blues les plus difficile a approcher.
RJ jouait comme il respirait, avec une aisance qui a longtemps intrigué (et continue a intriguer), faisant place a la fameuse legende du "Crossroad"....

Clapton did a pretty good job with his adaptation (c'est a peu pres tout ce que tu peux esperer une "adaptation") du style RJ, une des difficulté étant le fait qu'il n'hesitait pas a "manger" un temps ou deus du tempo, pour accomoder son chant a son jeu de guitare (comme le faisait frequement Lightnin Hopkins).

Je me permets de te placer ci dessous une paire ou trois de mes clips représentant mes tentatives, dans le domaine du Grand, qui a sans aucun doute, eu un niveau d'inspiration et d'influence inégalé dans le monde de la guitare Blues, et par transition, Rock.





purplefan
Petit up pour signaler la parution d'une BD dédiée à Mr. Johnson, intitulée Love in Vain et réalisée par des français!!! Alors bien sur, ça n'aide pas à mieux jouer de la gratte mais c'est un magnifique ouvrage que je recommande chaudement au fan de blues.
Sometimes it snows in April ... o)+>

En ce moment sur guitare acoustique et électro...