En bon métalleux fermé, j'ai longtemps rejeté toute forme de musique "non-organique" (encore que ce terme me dérange un peu, je vais expliquer pourquoi plus loin). Pour moi, de la musique devait être faite avec des guitares, des batteries, des trompettes, des trinagles, des basses, des "vraies" voix, etc... et non pas générées par des micro-processeurs (pour caricaturer).
Et un de mes amis, dj de son état, m'a fait découvrir son univers. C'était en 1998, il m'a prêté l'album d'un nouveau groupe français qui, selon ses dires, allait changer ma vision de la musique. "Moon Safari" de Air de quittera pas mon "mange cd" pendant deux mois. C'était la première fois que je ressentais des émotions avec une musique faite principalement avec des instruments non conventionnels. C'est pour ça que le terme "non organique" ne me plaît pas trop. Avec des machines, on peut tout à fait produire une musique dont la sensibilité et la beauté touche autant qu'un solo de Gilmour (ma référence en matière d'émotion passée à travers un instrument).
Air m'a donc ouvert de nouveaux horizons et, même si ce n'est pas ce que j'écoute le plus, je prends désormais énormément de plaisirs à entrer dans les univers d'artistes tels que Daft Punk, Dimitri from Paris, Bob Sinclar ou les Chemical Brothers.
Par contre, j'ai encore, paradoxalement, beaucoup de mal à écouter des artistes électroniques plus "violents", alors que j'ai un background metal.
Pour résumer : la musique électro pour moi, ok, mais il faut que ce soit "beau".