moi qui ne suis pas un grand fan de Walter Trout j'ai pu écouter son dernier disque qui est un "with friends"
eh bien je l'ai trouvé assez superbe. Je vous joins la petite critique que j'ai faite sur mon forum pour ceux que ça pourrait intéresser.
Full Circle (2006)
She takes more than she gives (avec John Mayall)
Workin' overtime (avec Jeff Healey)
Firehouse Mama (avec Eric Sardinas)
Who's listenin' in (avec Coco Montoya)
Slap happy (avec Junior Watson)
Wrapped around your finger (avec Guitar Shorty)
A busy man (avec James Harman)
Highway song (avec John Mayall)
When will it ever change (avec Bernard Allison)
Can't help falling apart (avec Finis Tasby)
After hours (avec Deacon Jones)
Clouds on the horizon (avec Joe Bonamassa)
Full Circle
Après cinq ans d'absence en studio, Walter Trout revient avec un album "with friends" capturé "live en studio" Pour être honnête, Walter Trout, s'il a une carrière respectable comme sideman pour John Lee Hooker et John Mayall ainsi qu'un présence de quatre ans au sein de Canned Heat, n'est pas mon blues-rocker préféré; je lui trouve en effet un son un peu trop heavy à mon goût.
Mais il faut bien reconnaitre que Full Circle est une excellent disque qui marque peut être une évolution plus roots chez Walter Trout. Le son et la technique y sont au service de la musique et non plus de la démonstration et les compositions originales dignes du talent de Trout.
Le disque s'ouvre sur un duo de presque 9 minutes avec John Mayall que n'aurait pas renié un Roy Buchanan. La plage suivante voit une collaboration de Jeff Healey dans son style si caractéristique.
Mais le vrai bonheur est encore à venir lors du duo avec Eric Sardinas : les deux compères nous offre un blues traditionnel à la guitare accoustique qui aurait sans nul doute enchanté certains des pionniers du Delta. C'est alors que le grand Coco Montoya arrive sur la plage suivante pour nous proposer un blues lent électrique assez claptonien dans sa composition et qui donne l'occasion de respons guitaristiques assez jubilatoires.
Après cette entrée en matière Walter Trout s'en donne à coeur joie, explorant différentes facettes de sa musique : un titre assez country avec Junior Watson, un duo très Little Walter avec l'harmoniciste James Harman, un titre très stonien avec encore John Mayall, un bel hommage à Luther Allison avec le fils de ce dernier Bernard et enfin une composition plus rock avec Joe Bonamassa.
C'est vraiment une agréable surprise que j'ai eu en écoutant cet album qui plaira à la fois aux habituels fans de Walter Trout mais aussi à tout ceux qui attendaient de lui plus que ce qu'il avait proposé jusque là dans ses productions.