til. a écrit :
Pour ma part je pose la définition du timbre: C'est en réalité une notion non définie, il est fonction du contenu fréquenciel (harmoniques), de la typologie du bruit, de l'évolution du son au court du temps, de la directivité, du lieu d'écoute, et enfin de l'auditeur lui-même...
Au final le timbre est une notion trés subjective et non quantifiable.
Cf: mon cours d'acoustique.
Et bien si tu enlèves le dernier élément, à savoir :
et enfin de l'auditeur lui-même, c'est déjà beaucoup moins subjectif. J'ai eu dans mon travail à me renseigner sur des méthodes de traitement du signal destinés à extraire le "timbre" (défini de manière mathématique) d'oeuvres musicales. Et bien ça marche pas si mal, c'est pas parfait certes mais les recherches sont toujours en cours. Bien sûr, ses méthodes ne tiennent absolument pas compte d'une quelconque forme d'esthétisme, ce qui peut ne pas plaire aux adeptes de la définition "classique" du timbre.
Pour le timbre comme pour beaucoup de notion artistique, la plupart des jugements seront subjectifs car fortement dépendants des cultures et des gouts individuels.