Brdbelgium a écrit :
Enfin, temps qu’elle ne chante pas, Yoko Ono est manifestement tres éffacée et est loin de la caricature qui a été colportée.
Si on dépasse la lecture sexiste colportée par les gratte-papiers et les fans bas du front pendant cinq décennies, ce fantasme du vol-du-membre-du-groupe-par-sa-compagne-malfaisante (qui a par ailleurs la peau dure en Angleterre et dont j'ai fait l'expérience quand le reste de mon groupe m'a à moitié fait ses adieux quand je me suis marié il y a un peu moins de dix ans : "Shit, we had a good thing going. Are you gonna have kids now?" avant que je ne leur explique que je voyais dans les relations humaines un enrichissement mutuel et que je n'allais nulle part), on peut réaliser que Yoko Ono était à la fois une excellente songwriter et la personne qui a donné à Lennon sa conscience politique, en plus d'avoir un impact profond sur sa démarche artistique (avec ou sans lui, elle était déjà une artiste complète).
Pour de la vrai composition 50/50, bien plus que le fameux Lennon/McCartney :
J'ai attaqué le documentaire hier, c'est drôle, je m'attendais à les trouver beaucoup plus antipathiques, pas à cause d'eux-mêmes mais plus dans la self-indulgence du "enfermons-nous dans un hangar et écrivons un album". Ca remet pas mal de trucs en perspective, notamment à quel point ils avaient l'habitude de bosser ensemble à ce moment-là et la rapidité avec laquelle ils mettent en place les morceaux, même pour déconner.