Absolument d'accord. Remettre l'humain au centre.
Quand j'ai vendu mon matos pro j'ai quand-même lu une annonce dans le magasin
ou j'avais déposé mes trucs. Coup de fil. Un chanteur guitariste.
RDV, on se voit chez moi, je fais écouter mes bouzins et il me joue les siens
mais et c'est là que c'est intéressant on avait fait humainement connaissance avant
un simple apéro.
La conclusion à été simple, "mais je fais pas du tout ce genre de truc" de sa par
et de la mienne : "ah ben je connais bien et je sais faire mais je ne sais si j'en ai envie".
Mais humainement ca passait, c'était fluide clair et net.
En ce qui me concerne c'était un etat d'esprit Post mortem qui m'animait.
Et c'est comme ça que Stone Fish est né, on à commencé tout les deux à jouer
dans des bars et des resteaux ou personne n'en a rien à foutre de ta gueule et en plus tu déranges. Pas un grand truc au final mais d'un point de vue différent si.
Du bonheur et du plaisir, réaliser de belles choses, ca semble être des poncifs
mais dans le fond c'est ce qui importe. Ce que je vois depuis un certain temps
c'est la rubrique necro qui s'allonge, untel est mort, un autre aussi, d'ou mon fil necro.
Il n'y a pas de règles sur l'alchimie, mais là je prend ma carte à ton parti,
l'humain, sinon ca ne fonctionne pas. Quelques soient les ambitions.
Il me semble important par contre de s'être réalisé, et ca passe par les médias.
Tu cites les Inrocks, je vais compléter avec Best, Rock&Folk et bien d'autres.
Une fois que tout ca c'est finit tu as l'esprit léger et tu emmerde le monde
en partageant ce qui te plait sans concession, tu n'a plus besoin d'être reconnu,
c'est fait, tu t'es débarrassé de la frustration, tu t'en fous.
Et là on peut commencer à faire des choses intéressantes
et surtout qui nous plaisent et à partager, sinon il restera toujours au fond de la marmite
un machin qui n'a pas cuit et est indigeste.
C'est une discussion trés intéressante, on touche au cœur du bonheur de certains, certaines
et malheureusement parfois de leur tragédie ou leur naufrage.
Ce genre de chose, le flinguage de la frustration permet trés clairement de transformer
ce qui semblerait être un échec en un bon souvenir.
Un exemple : Nous avons joué avec Armand devant zéro personnes un soir,
mais c'était un soir de finale de coupe d'Europe de foot.
Et bien c"était cool et je m'en souvient comme d'un bon moment.
C'est pourquoi je dis réalisez vous pour satisfaire aux conventions
et aprés faites ce qui vous plait vraiment.
Il est possible de faire ce qui nous plait vraiment d'emblée, mais nous subissont encore
le joug d'un ancien système qui ne veut pas mourir malgré internet.
Le retour du vinyl en est un bon exemple sauf que pour faire du vinyl
il n'y a pas besoin de maison de disque et que les majors ne font pas toujours leur job de diff,
ce pourquoi elles se sont servies grassement sur notre taf et ne veulent pas lacher le bâton.
Tout celà c'est du vécu, pas des phrases.
Et au final, chacun fait comme bon lui semble.
La liberté quoi. C'est une notion à laquelle je suis assez attaché. Liberté >>> attaché marrant.
Rien à dire de particulier, ou alors...