Le vertige.
Mais c'est plus le fait d'y penser ou de le voir à la télé.
Car en réalité par exemple, une fois pour faire une photo en plongée je suis monté debout sur une petite murette au bord d'un à-pic de plusieurs centaines de mètres en Norvège, sans même y penser. Et c'est la touriste américaine à côté de moi qui a failli tourner de l'oeil en me voyant faire.
Avoir les doigts gras. Mais ce n'est pas ce qu'on appelle une phobie.
Je n'aime pas les clowns, mais plus parce que je trouve ça grotesque et ridicule que par peur.
Le pire cauchemar d'enfance dont je me souvienne, c'est Charlot qui me poursuit et essaie de me tuer. Je me revois encore, je devais avoir 4-5 ans, me réveillant terrifié en pleine nuit en pleurant et dire à ma mère "J'ai peur de Charlot, j'ai peur de Charlot !". Alors qu'aujourd'hui je suis super fan de Chaplin (un des plus grands génies du cinéma) et de son personnage.
C'est pas non plus tout à fait une phobie mais je n'aime pas trop les insectes et arachnides. Je ne cherche pas spécialement à les fuir ou exterminer, mais quand il y en a un qui me gêne, je prends beaucoup de plaisir à l'éclater, en savourant notre chance que ces bestioles soient beaucoup plus petites que nous.
Nager à la surface d'eaux très profondes, à rapprocher avec le vertige, la peur du vide, et de la peur des grosses bêtes qui viennent te becqueter par en-dessous, mais ça c'est la faute à Hollywood.
Là aussi, c'est plus le fait d'y penser hors contexte, se dire qu'on a 100, 500, 1000, 6000 m de vide en dessous. Parce qu'en réalité, quand ça m'arrive, je n'y pense même pas.
Donc en réalité, je pense que je n'ai pas de phobies.
Le seul truc qui pourrait peut-être s'apparenter à une phobie, c'est que je n'aime pas tout ce qui est automates et robots humanoïdes, marionnettes de ventriloques (les anciennes en bois, avec un sourire et un regard de pervers).
Rien à voir avec le cinéma américain (Chucky, Magic, Terminator, etc.), ça me faisait déjà flipper avant ça.
Et encore, pas sûr que ce soit une phobie, parce que ça a plus un rapport je crois, avec nos réflexes animaux, la peur de l'inconnu, la méfiance naturelle envers ce qui est une créature qui nous ressemble tout en étant différente.
Difficile à expliquer.
Et même paradoxal, car dans le même temps, comme dans la 2ème vidéo, quand on voit un homme essayer de faire tomber "sans raison" un robot humanoïde bipède qui a déjà toutes les peines du monde à tenir debout, on est pris d'un sentiment inexplicable de compassion, on a envie de le défendre. Et cela je crois, parce qu'il est un robot humanoïde.