Slyonline2 a écrit :
Les couleurs et le goût des autres... (pour reprendre le titre d'un autre Bacri que j'ai vraiment aimé.)
Pas plus... Je suis assez allergique à ce cinéma qui met sempiternellement en scène des gens à l'aise, cultivés, dans des appartements parisiens cossus...
Malgré d'évidentes qualités d'écriture, je ne supporte pas l'univers de Jaoui et Bacri.
Sur le même registre, mon fils a voulu qu'on regarde le prénom : un agent immobilier, deux enseignants dont un agrégé, un musicien d'orchestre, un bel appartement dans Paris rempli de livres, des discussions profondes où on se déchire sur fond de prétention littéraire (combien ici ont lu "Adolphe" ?)
Les dialogues ont beau être bons, le propos plutôt bien amené, la vraie vie des vrais gens ne ressemble pas à ça. Et ça me gave que ce soit ce milieu qui apparaisse encore et encore dans le cinéma français.
Comme si on ne savait plus faire que ce cinéma de bourgeois ou de la comédie grasse qui met en scène des beaufs pour un public de beaufs.
Je ne veux pas faire dans la caricature sur le cinéma français, en encore moins avoir l'air de fustiger les intellos-bobos-parisiens (parce que cette locution est crétine), mais bordel, un peu de vraie chair là dedans !