Les meilleures répliques de film

Rappel du dernier message de la page précédente :
Masha
  • Masha
  • Custom Ultra utilisateur
"A force de fouiller la merde, tu vas te retrouver avec un crâne de suppositoire"
"Vous voyez bien qu'il pavoise, il fait dans le ludique"
"Si il m'asperge, je suis bonne pour le musée d'art moderne"
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
Masha
  • Masha
  • Custom Ultra utilisateur
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
Slyonline2
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Blow Up
"Que les moines restent, au moins"

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
lartistafred
"Tou veux qué yé t'encoule" ? (Rocco Siffredi dans "Romance" de Catherine Breillat)


"Non, pas tout de suite" (Lui répond du Tac au tac Caroline Ducey dans le même film)

Ce dialogue s'inscrit dans une nouvelle dynamique des rapports Homme-Femme où la réponse de cette dernière à la proposition masculine ne sera pas tout de suite affirmative, mais s'ouvre plutôt vers une perspective future qui reste à accomplir.
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Biosmog
  • Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
Vous battez pas, je vous aime tous
Ahouimaisnon
lartistafred a écrit :
"Tou veux qué yé t'encoule" ? (Rocco Siffredi dans "Romance" de Catherine Breillat)


"Non, pas tout de suite" (Lui répond du Tac au tac Caroline Ducey dans le même film)

Ce dialogue s'inscrit dans une nouvelle dynamique des rapports Homme-Femme où la réponse de cette dernière à la proposition masculine ne sera pas tout de suite affirmative, mais s'ouvre plutôt vers une perspective future qui reste à accomplir.


Cependant, la réponse négative dans l'immédiat ouvrant des perspectives ultérieures en forme de promesse à moyen terme, on peut d'ores et déjà la considérer comme une réponse positive différée. A ce stade, l'interrogation se déplace vers l'émetteur : voudra-t-il (sera-t-il capable) de se contenir afin d'obtenir le bénéfice de la gratification qu'il espère, dans un cadre consenti mais décalé dans le temps, ou devra-t-il procéder autrement afin de se soulager ? Et le cas échéant, de quelle manière ?
lartistafred
Ahouimaisnon a écrit :


Cependant, la réponse négative dans l'immédiat ouvrant des perspectives ultérieures en forme de promesse à moyen terme, on peut d'ores et déjà la considérer comme une réponse positive différée. A ce stade, l'interrogation se déplace vers l'émetteur : voudra-t-il (sera-t-il capable) de se contenir afin d'obtenir le bénéfice de la gratification qu'il espère, dans un cadre consenti mais décalé dans le temps, ou devra-t-il procéder autrement afin de se soulager ? Et le cas échéant, de quelle manière ?


Tu mets ici le doigt sur une des problématiques de la sexualité masculine, du moins dans son aspect physiologique, qui si elle ne fonctionne pas tout à fait à flux tendu continu, tend du moins à davantage d'impatience et donc de frustration lorsque la promesse même fugace ne se concrétise pas dans une bonne vieille partie de jambes en l'air (passez moi l'expression).
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Slyonline2
"Je bande", s'extasie Henri Serin devant la très jeune Marie, renouant avec la pulsion de vie que la dépression lui avait fait oublier.

Extrait des "Galettes de Pont Aven" avec l'inénarrable J.P Marielle.

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Ahouimaisnon
lartistafred a écrit :
Ahouimaisnon a écrit :


Cependant, la réponse négative dans l'immédiat ouvrant des perspectives ultérieures en forme de promesse à moyen terme, on peut d'ores et déjà la considérer comme une réponse positive différée. A ce stade, l'interrogation se déplace vers l'émetteur : voudra-t-il (sera-t-il capable) de se contenir afin d'obtenir le bénéfice de la gratification qu'il espère, dans un cadre consenti mais décalé dans le temps, ou devra-t-il procéder autrement afin de se soulager ? Et le cas échéant, de quelle manière ?


Tu mets ici le doigt sur une des problématiques de la sexualité masculine, du moins dans son aspect physiologique, qui si elle ne fonctionne pas tout à fait à flux tendu continu, tend du moins à davantage d'impatience et donc de frustration lorsque la promesse même fugace ne se concrétise pas dans une bonne vieille partie de jambes en l'air (passez moi l'expression).


Et c'est bien cette problématique que le dialogue sous-tend ce qui crée une tension narrative (un suspens) fertile en rebondissements potentiels. A cet instant tout est possible. Le protagoniste masculin peut répliquer "ye vais faire oune sudoku, tout me préviendra" : inattendu, mais la tension propre au fim x s'effondre. Ou bien il se jette sur elle et la viole : les fondamentaux du porno sont respectés, mais c'est moins satisfaisant du point de vue de la dialectique féministe de départ. Ou bien elle répond " tu veux pas que moi je t'encule" et là on tiens peut-être la synthèse parfaite.
lartistafred
Ahouimaisnon a écrit :
mais la tension propre au fim x s'effondre. Ou bien il se jette sur elle et la viole : les fondamentaux du porno sont respectés, mais c'est moins satisfaisant du point de vue de la dialectique féministe de départ. Ou bien elle répond " tu veux pas que moi je t'encule" et là on tiens peut-être la synthèse parfaite.


Ta remarque est d'autant plus intéressante que "Romance" n'est pas un film X.

Elle soulève cependant la question de la dynamique "pénétrant-pénétré", qui est remise en cause de nos jours par les tenants de l'analyse toujours plus poussée des plaisirs charnels.

Les féministes, sans doute par jalousie envers cet apanage du masculin qui nous pousse à dire (ou penser) "je vais te la mettre", faisant par là même du mâle le moteur de l'action, y opposent le mot "circlure", ce qui leur permet d'ajouter à leur imaginaire "je vais bien te circlure".

Le but étant bien entendu de déposséder les hommes de ce qui fait leur spécificité, afin de leur casser les c...euh les déconstruire toujours un peu plus, pour le plus grand bien de l'harmonie entre les sexes bien entendu.

Bien entendu, pour pratiquer le coit anal sur l'ami Rocco, sa partenaire devra se munir d'un artifice extérieur, voire utiliser une manoeuvre digitale, le seul obstacle étant ici le consentement du monsieur.
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Mr Park
"Déposséder les hommes de leur spécificité" T'as pas capté grand-chose à la vision féministe du sexe. Mélanger un tas de concepts c'est le meilleur moyen de devenir un bon gros masculiniste des familles.
Ahouimaisnon
lartistafred a écrit :
Ta remarque est d'autant plus intéressante que "Romance" n'est pas un film X.

Elle soulève cependant la question de la dynamique "pénétrant-pénétré", qui est remise en cause de nos jours par les tenants de l'analyse toujours plus poussée des plaisirs charnels.

Les féministes, sans doute par jalousie envers cet apanage du masculin qui nous pousse à dire (ou penser) "je vais te la mettre", faisant par là même du mâle le moteur de l'action, y opposent le mot "circlure", ce qui leur permet d'ajouter à leur imaginaire "je vais bien te circlure".

Le but étant bien entendu de déposséder les hommes de ce qui fait leur spécificité, afin de leur casser les c...euh les déconstruire toujours un peu plus, pour le plus grand bien de l'harmonie entre les sexes bien entendu.

Bien entendu, pour pratiquer le coit anal sur l'ami Rocco, sa partenaire devra se munir d'un artifice extérieur, voire utiliser une manoeuvre digitale, le seul obstacle étant ici le consentement du monsieur.


Ah merde, mais justement j'ai pas vu le film, j'en ai même jamais entendu parler. Donc je suis allé sur le site de Libé (pour faire intello qui tâche) et voilà : "Romance est un instant incandescent dans l’histoire de la représentation du corps. A la fois cri, réflexion et discours, il s’inscrit violemment dans l’espace contemporain tout en s’ouvrant à une intemporalité qui le sublime."

Impossible de faire mieux dans la branlette cérébrale, je jette l'éponge. J'aurais bien vu Rocco partir chez Prisunic pour trouver un chibre en plastique, ou aller toquer chez la voisine, et là on a plein de développements possible, y compris dans un filon de comédie sociale chorale.

Aller juste pour rigoler encore un passage de l'article : "Accessoirement, Marie teste une inversion des rôles qui la fascine: puisque Paul bande si peu, il peut être la femme, elle peut faire l’homme et s’autoriser à exprimer impérieusement son désir. Et si c’était la femme qui possédait l’homme?"

Putain merde, on était bon !

https://www.liberation.fr/cult(...)1168/
lartistafred
Mr Park a écrit :
"Déposséder les hommes de leur spécificité" T'as pas capté grand-chose à la vision féministe du sexe. Mélanger un tas de concepts c'est le meilleur moyen de devenir un bon gros masculiniste des familles.


Tu t'inscris ici visiblement dans une posture très tendue du slibard, propice à ne rien prendre à la légère et à traquer la moindre erreur ou omission dans un discours se voulant humoristique et non didactique, ce qui constitue l'une des qualités indispensable au canidé de garde moyen dont le but est de réprimer tout ce qu'il considère comme ne faisant pas partie de son propre paradigme qu'il considère comme un idéal pour l'humanité.(sauf erreur de ma part )
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Ahouimaisnon
lartistafred a écrit :
Mr Park a écrit :
"Déposséder les hommes de leur spécificité" T'as pas capté grand-chose à la vision féministe du sexe. Mélanger un tas de concepts c'est le meilleur moyen de devenir un bon gros masculiniste des familles.


Tu t'inscris ici visiblement dans une posture très tendue du slibard, propice à ne rien prendre à la légère et à traquer la moindre erreur ou omission dans un discours se voulant humoristique et non didactique, ce qui constitue l'une des qualités indispensable au canidé de garde moyen dont le but est de réprimer tout ce qu'il considère comme ne faisant pas partie de son propre paradigme qu'il considère comme un idéal pour l'humanité.(sauf erreur de ma part )


Toutafai.
L'essentiel est de sortir des structures systémiques d'oppression, sans cesse renouvelées sous de nouveaux déguisements. Il n'y a pas de vision masculine ou féminine par essence, mais seulement des individus en situation d'oppression qui luttent pour accéder à une liberté qu'on leur refuse, dans une démarche forcément révolutionnaires. En ce sens une simple inversion des rôles entre oppresseur et oppressé (ou homme et femme, ou raciste et racisey, colon et colonisé, enculeur et enculé.e) ne constitue un acte révolutionnaire qu'en apparence. L'oppressey qui croit sortir de sa condition en renversant les rôles ne fait que prolonger sa condition d'oppressey.
J'arrête ça fait mal à la tête.
lartistafred
Ahouimaisnon a écrit :
L'oppressey qui croit sortir de sa condition en renversant les rôles ne fait que prolonger sa condition d'oppressey.
J'arrête ça fait mal à la tête.


Oui, gardons nos aspirines pour les lendemains de beuverie
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)

En ce moment sur backstage...