StellarDrone a écrit :
Skelter a écrit :
StellarDrone a écrit :
Non c'est accepter son histoire, son patrimoine et faire avec et avancer.
On va pas dézinguer les Églises etc sous le principe de laïcité, c'est complètement con, mais commencer a faire respecter la loi serai bon je pense.
Oui mais tu te contredis mon pote, si on dois respecter la loi pour les crèches alors il faut la respecter pour les jours fériés, les dates, les noms de rue/villes/villages, la bouffe a la cantine, le travail le dimanche, etc.
Et la crèche ça n'a plus rien de religieux, c'est tombé dans le domaine publique. Donc ton combat est ridicule mon vieux.
Non et Non.
Accepter son histoire c'est aussi ça le progrès.
On va pas détruire des Églises, et des noms de rues sur le seul principe de 1905.
D'ailleurs la loi de 1905 c'était carrément une interdiction il me semble, elle a été revue et corrigée pour tolérer les religions ensuite.
Il faut adapter, mais avec prudence. Le fanatisme religieux comme l'a soulevé blow up est très très présent mais discret dans notre pays. Bon nombre de pratiquants aimeraient voir cette loi éclipsée et détruite.
«La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte»
«la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes, sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public».
«Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux (…) en quelque emplacement public que ce soit» sauf les cimetières. «Il est interdit de tenir des réunions politiques» dans les lieux de culte. En outre, «les sonneries des cloches seront réglées par arrêté municipal».
A partir de 1920 l’état et la république ont été plus ouverts ... erreur ou non ?
Citation:
Ok, faisons respecter la loi. Mais à partir de là, on interdit à la mairie de Paris de placarder des affiches dans toute la capitale pour fêter la fin du Ramadan !
oui.
À toutes fins utiles, je rappelle que la Loi de 1905 laisse subsister sur le territoire métropolitain une exception à la laïcité intangible : c'est le régime concordataire en Alsace, qui permet à l'État de rétribuer les "ministres" des cultes, quelles que soient leurs fois.
http://mobile.lemonde.fr/socie(...).html
En outre, toutes les constitutions depuis 1905 font obligation au ministère de l' Intérieur d'être l'organisateur des Cultes en France. L’article 4 de la loi de 1905 prévoit que l’Etat prend en compte cette organisation interne de chacun des cultes dans la mesure où cette organisation n’entre pas en contradiction avec les règles républicaines.
Ce qui est sujet à interprétations multiples, je vous le concède aisément. Comme le rappelait Nietzsche ( dans le Gai Savoir, je crois, je ne mets pas entre guillemets, je cite de mémoire, imparfaitement sans doute) : une chose, et la religion notamment, possède autant de sens qu'il y a de forces susceptibles de s'en emparer.
Enfin, une anecdote dont j'espère qu'elle ne nous éloignera pas trop de ce sujet de passion :
La langue ne serait pas la même dans son histoire et son développement intellectuel et artistique sans un vieux rabbin, étourdissant d'intelligence. Il vivait, chez nous, à Troyes. Il y était aussi poète et vigneron. Toute l'Europe juive, au moins, lui écrivait pour lui demander ses lumières en terme de foi, de droit, de philosophie aussi, d'un certain point de vue.
Il s'appelait Rabbi Shlomo ben Itzhak HaTzarfati.
Il est mort le 13 juillet 1105.
Soit environ 80 ans avant un des très grands écrivains français qui avait nom Chrétien de Troyes. Et a peut-être été ce qu'il a été parce qu'il avait baigné dans ce climat intellectuel de la Champagne et de sa Cour.
Il est resté célèbre, relativement, sous le surnom de Rachi
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.