Biosmog a écrit :
Il n'a jamais dit qu'il jouait tous les jours...
Et franchement, je lis ce fil de discussion (pour ne pas écrire topic ni meme topique mon cher REM :-) avec surprise. Après quelques heures les cordes ont perdu une bonne partie leur brillant quelle que soit leur marque. Donc soit on les change (studio, concerts ev.) soit on les garde encore jusqu'au ... troisième âge, l'âge de rouille et de la rupture, qui intervient bien plus tard, une centaine d'heures de jeu et 6 mois plus tard peut-être (difficile à estimer avec plusieurs guitares). Mais entre ces deux stades, c'est un compromis sans grande cohérence selon moi.
Dans l'entre-deux, disais-je autre chose ?
En outre, j'espère que tu n 'as pas eu l'impression que je proscrivais "topic" ou "topique", en eussé-je même le désir, ou l'autorité.
(Ah les subjonctifs imparfaits... )..
Des cordes très neuves sur de belles acoustiques (pas d'électro-acoustiques). Moi, je m'écarte de cet équipage, particulièrement sur celles qui compressent moins le son.
De mon point de vue, c'est une bonne semaine d'attente
(en jouant bien évidemment, le jeu neuf...) que j'attends avant que cette brillance importune ne s'atténue : agrément d'oreille et de jeu/d'attaque bien utile en arpèges, flat/finger pickings, rags...
Mais j'abrège
.
(Quoi, rien sur le Banjo 5 cordes ???... Rien sur le Weissenborn ???... Et les basses, alors ???)
Le problème ne se pose pas de la même manière avec les électriques, notamment avec les D'Addario (11-49) pour les Solid B
(Strat & Tele. + Electric XII.
Sorry, pas de LP, at home) .
Sur mes Hollow (Gibson), toutes avec des 57' Classic et des Thomastik BeBop, j'aime et j'attends également cette perte de brillance à laquelle je faisais allusion pour les acoustiques, tout particulièrement pour la Super 400 CESN.
Mais je n'ai pas vocation à faire école, non plus
.
Tout au plus à interroger.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.