La marque britannique a bien compris qu'il y avait de la place pour tout le monde sur le marché de l'amplification, et qu'il ne s'agissait pas d'une bataille rangée entre les "vrais" amplis et leurs versions logicielles. D'ailleurs, la plupart des guitaristes utilisent les deux selon les situations. C'est donc pour cette raison que les nouveaux Laney BCC Ironheart sont livrés avec le nouveau plugin Ironheart, et vous aurez donc la possibilité de passer avec fluidité de l'un à l'autre. C'est tellement évident que l'on se demande pourquoi il a fallu attendre le NAMM 2024 pour qu'une marque d'amplis se lance.
Les Laney BCC Ironheart sont les nouvelles versions des IRT, sauf qu'ils sont désormais fabriqués en Angleterre, dans l'atelier Black Country Customs (d'où BCC). Il y a un combo 30 watts, et deux têtes 60 et 120 watts (via des lampes de puissance 6L6), tous conçus pour le gros son puisque leur développement a fait suite au travail de Laney sur le modèle signature du riffmeister himself, monsieur Tony Iommi. Ils présentent trois canaux (Clean, Rhythm et Lead) avec un boost dont le voisin a été retravaillé pour un rendu moins baveux dans les graves. Il y a aussi une boucle d'effets et une sortie XLR avec simulation de haut-parleur switchable.
Le plugin Ironheart quant à lui a été développé par Aurora DSP, une marque à qui l'on doit aussi la version plugin du Laboga Mr. Hector. Il peut fonctionner en version standalone ou intégré à un DAW. On y retrouve aussi des IR et deux pédales de la gamme Laney BCC simulées, le boost Steelpark et la disto Monolith.
La nouvelle version du Laney Ironheart made in the UK aurait déjà été une bonne nouvelle en soi, mais avec le plugin en bundle c'est un vrai évènement dont on espère qu'il inspirera d'autres constructeurs.
Plus d'infos sur le site de Laney.