Dave Friedman s'est d'abord fait connaître pour les modifications d'amplis qu'il réalisait dans les années 90 pour Eddie Van Halen ou Steve Stevens, excusez du peu, et en 2008 il a fini par monter sa propre marque. Depuis, le nom est devenu synonyme de gros son d'inspiration britannique, le fameux grain "hot-rodded Marshall" qui a convaincu des musiciens aussi exigeants que Jerry Cantrell ou les Foo Fighters.
Mais tout le monde n'a pas besoin d'un monstre de 20 kilos à 4000 euros, et surtout tout le monde ne peut pas se permettre d'exploiter les 100 watts des têtes de la marque. C'est pour ça que Friedman a commencé à développer des pédales, pour en arriver à nouvelle série IR. La IR-X s'inspirait du son hot-rod d'une tête BE-100, voici la IR-D qui appartient plutôt à la famille de la Dirty Shirley. Son look noir et argenté à logo rouge est d'ailleurs assorti à l'ampli en question, qui reprend le gros son moins saturé et spongieux d'un Marshall plexi ou d'un JTM-45 non-modifié.
La Friedman IR-D présente deux canaux footswitchables, chacun avec une EQ trois bandes et un boost, footswitchable lui aussi (ce qui donne donc quatre sons immédiatement accessibles). Il y a deux lampes 12AX7 alimentées en haute tension au coeur de la pédale pour un son le plus proche possible d'un gros ampli, mais surtout des réponses impulsionnelles embarquées (même si vous pouvez charger les vôtres) pour se brancher directement dans une interface audio ou une table de mixage.
Le gros son en plus compact, plus pratique et moins cher : on dirait bien que Friedman a tout compris de l'air du temps.
Plus d'infos sur le site de Friedman.