La référence à rallonge de cette nouveauté nous dit à peu près tout ce que l'on a besoin de savoir : Epiphone Joe Bonamassa 1955 Les Paul Standard Copper Iridescent. Joe Bonamassa comme le guitariste de blues qui a poussé le plus loin le curseur du côté de la folie des collectionneurs les plus extrêmes, et 1955 Les Paul Standard comme le modèle de Les Paul Gold Top d'une année bien particulière, où le Tune-o-Matic fait son apparition et vient remplacer le chevalet wraparound. Comme toutes les Gold Top avant 1957, les micros sont évidemment des P90 crème de forme soap bar : c'est donc le premier modèle signature Bonamassa à recevoir des P90. Enfin, Copper Iridescent fait allusion à cette superbe couleur, une finition beaucoup plus sombre que le Gold Top, et qui selon les angles peut presque paraître noir, ou cuivre, ou marron. Selon Gibson, trois Les Paul seulement ont reçu cette finition à l'époque, et Bonamassa possède deux d'entre elles ! D'ailleurs, la finition est tellement rare qu'Epiphone a dû emprunter les guitares de Joe pour la reproduire correctement.
Pour le reste, on retrouve les attributs classiques d'une Gold Top version Epiphone, avec une table en érable sur un corps acajou, un manche collé acajou et une touche en laurier. Les frettes sont des medium-jumbo, un bon compromis entre fidélité historique et confort, et le profil de manche est inspiré d'une Les Paul de 1959, légèrement plus fin et consensuel que la batte de base-ball de 1955. Enfin, les deux P90 sont des Epiphone P-90 Pro contrôlés par un switch trois positions.
Après plusieurs Burst, une Les Paul Custom, une Firebird, des ES-335 et une très belle SG Custom l'année dernière, les fans de vintage apprécieront cette incartade de Bonamassa vers la Les Paul à P90 pour ce nouveau modèle signature, en espérant qu'il donne à Epiphone l'idée de réintégrer cette finition au catalogue permanent.
Plus d'infos sur le site de Epiphone.