Quand la grêle a commencé à tomber la plupart des gars venaient de remettre leur veste aux voitures. Ca a commencé et le ballet a recommencé dans l'autre sens: mes équipiers sont repartis aux voitures chercher des impers pour toute l'équipe. Le problème, c'est que certains, trop pressés, ont lancé leur imper directement sur le bord de la route. Le souci, c'est qu'il y a des gars, à 100 bornes de l'arrivée ils commencent à se dévêtir pour ne pas être ennuyés si ça commence à rouler vite, même si il fait froid, ce qui est con.
Il y a une seule équipe, Uno-X, qui est arrivée au complet (7 coureurs sur 44, joli!) et la raison n'est pas difficile à comprendre: comme le vainqueur ils n'ont jamais enlevé le moindre vêtement, ils sont arrivés tout emmitouflés.
C'est le problème des oreillettes (on en parlait il y a quelques jours), le directeur sportif dit aux gars: "ici ça va devrait être calme, si vous voulez enlever vos vestes et gants c'est maintenant". Ce n'est pas la météo qui dicte quand on enlève ses fringues, c'est la situation de course.