Aujourd'hui c'est l'Ibanez ATK 200TP qui arrive au test. Tout se présente bien pour cette jolie entrée de gamme, 4 cordes, active, un seul micro double humbucker (oui un double double bobinage) le tout agrémenté d'un dark brown burst assez classe. Le modèle ATK est présent chez Ibanez depuis déjà 1995, c'est au niveau basse, un des standards de la marque. De nombreux bassistes ont joué ou jouent sur Ibanez, comme Sting dans les années Police, Fieldy, Paul Gray, Gary Willis ou encore en France Jean Marc Jaffet. Pour le modèle ATK on peut citer Greg K du groupe The Offsrping ou alors Adam Blackstone (Eminem, Kanye West, Janet Jackson).
Nous découvrons donc une basse made in China avec une combinaison des plus standard : manche en érable 3 pièces, touche palissandre et un corps en frêne. On y retrouve un chevalet assez massif, qui fait partie intégrante du style du modèle depuis le début. Ce dernier permet d'avoir les cordes .traversantes, ce qui a pour but d'améliorer le sustain de l'instrument.
Il y a aussi des mécaniques Wilkinson léger pour éviter d'avoir le manche qui plonge et qui permet un bon confort pour le jeu aussi bien debout qu'assis. Niveau électronique tout est made in Ibanez. Un micro CAP double humbucker piloté par un sélecteur trois positions. Il est possible de sélectionner le micro chevalet, le micro manche ou bien les deux. Le tout avec un système humcanceling qui permet d'utiliser n'importe quel micro sans jamais être inquiété par un buzz. L'électronique active 9 volt comporte un réglage de grave, de médium et d'aigue ainsi qu'un volume général, le tout présenté dans un beau finish dark brown burst et un pickguard tortoise qui donne un style assez cool à cette basse.
Bien qu'un peu lourde, la prise en main est assez agréable. Le vernis du manche est très fin ce qui permet de glisser plus facilement. Une fois branchée, en mettant l'équalisation et le sélecteur au milieu, on a tout de suite un son qui s'approcherait d'une Music Man. L'électronique de cette basse est plutôt efficace et les fréquences sont assez bien choisies. Elles permettent de sculpter le son sans perdre pour autant le caractère de la basse. Les graves rajoutent de la rondeur sans pour autant prendre toute la place, les médium ajoutent ce qu'il faut de précision au son (surtout utile en position du micro chevalet) et les aigus ne sont pas agressifs.
Le sélecteur de micro permet d'explorer plusieurs textures sonores selon le style joué. On arrive, avec l'aide de l'électronique, à avoir un son intéressant assez vite, ce qui donne à cet instrument une certaine polyvalence un peu inattendue. Rock, pop, funk, soul, médiator ou au doigt, tout sonne plutôt pas mal. Vendue à 379 euros, cette basse est vraiment un très bon rapport qualité/prix sur le marché pour tous ceux qui veulent sortir des sons classiques Fender.
Prix public : 415 euros
Points positifs
- le look
- prise en main
- micro et électronique
Point négatif
- le poids