AC/DC Live at River Plate

AC/DC a récemment offert à ses fans une apparition publique pour l’avant-première mondiale de leur dernier opus sorti en DVD & Blu-Ray « Live at River Plate ». La salle londonienne de l’Hammersmith Apollo était décorée avec des canons d’AC/DC, la célèbre cloche Hell’s Bell, et d’un tapis noir siglé AC/DC, que le groupe a foulé en arrivant, saluant les fans à leur passage. Ozzy Osbourne a présenté le groupe avant que celui-ci n’apparaisse sur scène et ne s’adresse directement au public, après quoi les membres du groupe se sont assis pour regarder le film de leur concert sur grand écran.

« Live At River Plate » mêle les images des récents concerts du Black Ice World Tour, la dernière tournée qui a duré plus de vingt mois, couvrant quelques vingt-huit pays et vu le groupe se produire devant plus de cinq millions de personnes.

Nous avons retrouvé les rockers légendaires – Malcolm Young Young, Angus Young et Brian Johnson – sur le tapis noir et ils ont promis que la prochaine tournée surpasserait la dernière.
Angus Young a également évoqué les grands moments des précédents concerts et enfoncé le clou concernant leur prise de position sur la vente de musique sur internet.


Vous êtes content du DVD et de son l'accueil par les fans lors de cette avant-première ?
Malcolm Young : Oh oui.

Brian: Je suis assez étonné. C’est fantastique. Je ne sais vraiment pas quoi dire, c’est fabuleux! J’adore ça. C’est bon de voir les fans après tous ces mois passés loin. Il me tarde de les revoir, pour parler business (rires).

Avez-vous encore le trac de monter sur scène pour ces concerts gigantesques ?
Malcolm : Nan

Vous avez de bons souvenirs ici à l'Hammersmith Odeon ?
Malcolm : Oh oui, on a donné plein de concerts ici, vous savez.

Brian: Oh je pense que le premier concert est le plus important. Tu en penses quoi, Angus ? Tu te souviens de la première fois ?

Angus: Oh ouais, ouais. Je me souviens d’avoir un sac avec moi, avec de la fumée qui en sortait. C’était un cartable. Je me rappelle de ça, d’aller jouer dans le public avec ce sac de classe duquel jaillissait de la fumée. Mais tu sais, il se passe toujours quelque chose. Une fois, on m’a mis dans une cage que je devais casser. Ils étaient censés affaiblir les barreaux, mais je n’ai pas réussi à en sortir, j’étais coincé. Quand j’ai pu sortir, la chanson était finie.

Votre prochaine tournée sera aussi énorme que la dernière ?
Angus: J’espère bien.
Brian: Oh oui, faut espérer.

Vous avez donc déjà prévu une nouvelle tournée ? Vous devez être épuisé après les 22 mois qu'a duré la dernière ?
Brian : Non, pas si crevés que ça… On s’est reposés jusqu’à maintenant, je pense qu’il est temps de retourner en studio et de redémarrer un truc, de s’amuser un peu avec les gars.

Il va donc y avoir bientôt un nouvel album...
Brian: Au final, ouais.
Angus: En fait, on ne s’arrête jamais, on continue… Quand tu finis la tournée, tu rentres chez toi et tu écris quelques chansons, et quand tu en as quelques unes qui sonnent bien ensemble, c’est le moment de les sortir et de repartir.

Pour quand avez-vous prévu de sortir ce nouvel album ?
Angus: Et bien, dès qu’on l’aura écrit. Avec un peu de chance, on l’aura fini vite et on pourra le sortir. On sait déjà que ce sera du bon vieux son pour taper du pied, le bon hard rock'n'roll !

Votre dernière décision majeure a été de refuser de vendre vos albums sur internet. Vous restez sur cette ligne de conduite peut-être réactionnaire ou un peu trop traditionaliste ?
En même temps ça à l'air de marcher pour vous ?
Angus: Oui, c’est ce qu’on fait de mieux. On a toujours été un groupe à CDs.

Brian: Mais ne dites pas qu’on est réac’, le rock’n’roll est toujours aussi moderne, croyez-moi. C’est un style de musique génial et on adore ça.

Combien de temps reste-il à AC/DC ?
Malcolm : Je ne sais pas. 70, 80 ans ? Je ne sais pas (rires).

© IFA-Amsterdam, 2011
AC/DC - Live at River Plate