HOUND DOG TAYLOR
"Dès son enfance dans le Mississippi, Hound Dog Taylor côtoie Elmore James, Sonny Boy Williamson II (Rice Miller) et Robert Nighthawk. En 1942, il arrive à Chicago afin de travailler en usine et joue le soir dans les clubs de la ville, les week-ends sur le marché aux puces de Maxwell Street. Chanteur véhément et guitariste surtout adepte du slide, compensant ses sévères limite par une rare énergie, Taylor est essentiellement un « soutier » du Chicago blues. Il joue tous les soirs dans les bouges du ghetto mais ne réussit à enregistrer que deux 45-t en vingt ans de carrière. Il participe à la tournée de l'American Folk Blues Festival en 1967 mais, complètement désarmé par le public européen et les grandes salles, apparaît empesé et malhabile. À la même époque, il grave cinq excellents titres pour Marshall Chess que l'on retrouve dans Slidin' (Charly). Mais la roue va enfin tourner. Le dynamisme et la vitalité dont il fait preuve soir aprés soir dans son quartier général, le Florence's club, à la tête d'un trio très homogène - le guitariste Brewer Phillips, le batteur Ted Harvey - tape dans l'oreille de Bruce Iglauer. Ainsi en 1971, lorsque ce dernier fonde son label Alligator, il consacre le premier album de sa compagnie à Hound Dog Taylor (Alligator), devenu célèbre depuis : avec son son saturé, lourd et distordu, ce blues puissant et sans subtilité, séduit de façon étonnante la presse rock. L'album passe sur les radios FM ; Hound Dog tourne alors dans tous les États-Unis, enregistre encore deux albums pour Iglauer, Natural boogie (Alligator) et Beware of the dog (Alligator). Mais Theodore Roosevelt Taylor, le « chien de chasse » du Chicago blues, ne profitera guère de cette reconnaissance tardive. Il meurt d'un cancer généralisé, en 1975.
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Voila quelqu'un que j'aurais aime connaitre plus tot. C'est du blues comme je l'adore: un slide qui hurle, la rythmique qui tabasse & une bonne dose d'humour. Je viens de le decouvrir et je crois que ca va m'occuper un moment ^^
Il avait mis du temps à le sortir, mais il lui avait fallu toute une existence pour l'apprendre...