Mais les Byrd, je les aime aussi : j’en ai une (une venetian ; mais je ne cracherais pas sur une florentine) de 1966 , avec un manche tripartite en érable, plus deux feuilles (ou entretoises ?) intercalées qui ressemblent davantage à de l’ébène qu’à du palissandre.
Ma 400 CESN de 1969 possède la même particularité, même si elle diffère, bien sûr, par le diapason (23.50" pour la Byrd, contre 25.5" pour la 400, soit en gros 5cms d’écart entre les deux bestioles).
Quant au Nuge, je crois bien que je laisserais volontiers la main de la chronique à Roland Barthes, s’il était encore de ce monde, pour qu’il nous ponde une Mythologie inédite sur le porte-égide de la NRA.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.